Juil 312009
 


Kakegoe (掛け声) peut être littéralement traduit par « voix accrochée » ou « voix que l’on accroche ». La partie « accrochée » est probablement à prendre avec un sens abstrait qui signifie « ornement » ou « décoration », puisqu’il s’agit du même verbe japonais utilisé lorsqu’on parle de kakemono. Kakegoe, se rapporte ainsi à un appel auxiliaire de tonalité montante ou descendante. Il peut avoir de nombreuses interprétations dépendant du contexte dans lequel le mot est utilisé. Il se rapporte habituellement à des cris ou des appels utilisés dans les représentations de la musique traditionnelle japonaise, les théatre Kabuki et dans les arts martiaux comme le kendo.

1. Kabuki

Dans le théatre Kabuki, le terme est utilisé pour se rapporter à des appels mélodramatiques de spectateurs, ou comme une partie de call-and-response chanté dans la musique traditionnelle japonaise. Il est de coutume pour les gens du publique d’insérer des kakegoe de temps en temps, pour faire les louanges des acteurs sur la scène. Il y a des points culminants dans le théatre kabuki appelé « mie », lors que les acteurs prennent une pose extravagantes et lorsque quelqu’un du publique crie le nom de scène de l’acteur ou le nom de sa guilde au bon moment.

Occasionnellement le cri n’est pas un nom, par example « Mattemashita! » (« c’est ce qu’on attendait! ») lorsque le rideau descend.

Il y a trois guildes de kakegoe à Tôkyô, totallisant environ 60 membres. Ils reçoivent des billets gratuits pour le Kabuki-za. Presque tous sont des hommes japonais matures, bien qu’il y a des exemples de femmes et d’étrangers.

2. Musique folklorique

Dans la musique folklorique certains kakegoe sont insérés dans des parties du chant à volonté. Plutôt que des noms, les kakegoe sont des mots d’encouragement pour les musiciens, les chanteurs et les danseurs qui exécutent la musique. Un mot commun utilisé est « sore! ». Le mot lui-même signifie « ça » mais il utilisé plus dans le sens « oui! c’ets bien ça! » ou « seulement comme ça! ». D’autres sont « dontokoi! » qui signifie quelque chose comme « donne moi ta meilleur prestation » ou littéralement « vient vite/n’hésite pas », « Sate! » signifie « Ensuite! », il y a aussi « yoisho! », « yoi yoi yoi! » et « choi choi! ». Les kakegoe sont aussi utilisé dans les danse Buyo, lorsque le nom de scène de l’artiste est crié à des moments clefs de la dance.

Un grand moment des kakegoe sont durant les parties non chantées des répétitions de refrain de la chanson. Dans une célébre chanson appelée « Sôran Bushi », le cri « ah dokoisho, dokoisho! » est exprimé à la fin de chaque couplet. Les couplet de la chanson « Mamurogawa Ondo » se terminent toujours par « Ah dontokoi, dontokoi! ». Certains cris sont spécifiques de certaines zones. Dans la chanson Hanagasa Odori (Dance du chapeau de fleur) de Yamagata, par exemple, le cri  la fin de chaque couplet est « ha yassho makasho! ». C’est un kakegoe que l’on peut entendre dans cette chanson et uniquement celle-là. « Ha iya sasa! » et « A hiri hiri » sont des cris spécifiques de la musique folklorique d’Okinawa.

3. Ensembles de musique traditionnelle

Les kakegoe sont utilisés dans les ensembles de musique traditionnelle, comme Hayashi, Nagauta, Taiko et Tsugaru-jamisen. Ils sont utilisés pour donner la réplique aux différentes parties d’une pièce musicale. Ils peuvent ils peuvent signaler n’importe où le début ou la fin d’un rythme particulier, le début ou la fin d’une section d’improvisation pour un instrument virtuose, pour lier différentes entrées d’instruments. En taiko, par exemple, il y a certains rythmes  qui sont répétés jusqu’à ce que le chef crie le feu-vert pour changer de rythme. En tsugaru-jamisen, une grande partie d’improvisation est utilisée, et le joueur doit donner un signal au tambour pour marquer qu’il est prêt à finir une session d’improvisation. Dans un ensemble de musique plus large comme les Hayashi et Nagauta, les musiciens ont besoin de dire aux uns et aux autres lorsqu’ils sont dans le morceau, alors ils utilisent le kakegoe pour signalier le début ou la fin d’une section.

4. Matsuri

Les kakegoe peuvent être aussi entendu dans différents festivals ou « matsuri ». Il varient aussi en fonction des régions. Dans les coins de Tokyo, les mikoshi sont portés pendant que les gens crie « wasshoi wasshoi! ». Le hamamatsu matsuri est célèbre pour ses énormes cerf-volant et ses gigantesques chars en bois appelés « yatai » sont transportés à travers la ville. Chaque cerf volant et char représentent leur propre guilde, et chaque groupe marche dans les rues au battement du tambour à timbre et des clairons chantant « oisho! oisho! ». Un autre exemple est dans la préfecture de Mie au Ishidori Matsuri de Kuwana city où les chants « Korasa » ou « Hoisa » sont utilisés dans le festival. C’est criés par les participants après une séquence de percussion sur taiko sur le Kane (char traditionnel appelé aussi « kuruma » qui signifie « voiture »). La ville de Kishiwada dans la préfecture d’Osaka est aussi très célèbre pour son festival de chars ou « danjiri ». Les participants tirant ces sanctuaires sur roues crient tous « yoi, sa! yoi, sa! » lorsqu’ils tirent sur le danjiri. La liste s’allonge et s’allonge encore, mais tous ces cris signifient généralement quelque chose comme « ho, hisse! Ho, hisse! ». Le ton et les inflections changent d’un district à l’autre basé sur le timing et le rythme.

source: http://en.wikipedia.org/wiki/Kakegoe

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