Jan 192010
 


Tsukimi (月見) ou Otsukimi, littéralement « regarder la lune », se rapporte à une des fêtes japonaises honorant la lune d’automne. La célébration de la pleine lune se tient généralement le 15ème jour du huitième mois du calendrier luni-solaire japonais; la lune montante est célébrée le 13ème jour du neuvième mois. Ces jours tombent normalement  en septembre et octobre du calendrier solaire moderne.

La coutume de Tsukimi vient de la fête chinoise de la moitié de l’automne. La tradition est maintenant si populaire au Japon que certaines personnes répètent les activités durant plusieurs nuits suivant l’apparition de la pleine lune durant le 8ème mois luni-solaire.

La tradition du Tsukimi inclus la présentation de décorations faites à partir des 7 fleurs de l’automne (秋の七草 – Aki no nanakusa) et de dégustation de quenelles de riz appelées (Tsukimi dango) dans le but de célébrer la beauté de la lune. Des produits de saison sont aussi offerts en offrande à la lune. Ainsi sept pommes de terre douces (sept est un chiffre porte bonheur au Japon) sont offertes à la pleine lune, alors que les haricots ou des chataignes sont offertes à la lune croissante le mois suivant. Un nom alternatif pour ces célébrations est imomeigetsu (芋名月, littéralement « pomme de terre de la lune fabuleuse », c’est à dire la lune des récoltes) et Mamemeigetsu (豆名月, littéralement « les haricots de la lune fabuleuse ») ou Kurimeigetsu (栗名月, littéralement « les chataignes de la lune fabuleuse ») sont dérivés de ces offrandes..

Histoire

Tsukimi se rapporte à la tradition japonaise de tenir une fête pour regarder la lune des récoltes. On pense que la coutume est originaire de la période Heian avec l’aristocratie japonaise, qui se rassemblait pour réciter des poèmes sous la pleine lune du calendrier luni-solaire, appelée aussi « Lune de la mi-automne ». Depuis les anciens temps, le peuple japonais a décrit le huitième mois luni-solaire (correspondant à septembre du calendrier Grégorien) comme le meilleur moment pour regarder la lune, puisque compte tenu que les positions relatives de la Terre, du Soleil et de la Lune font apparaitre la lune de façon plus brillante. Le soir de la pleine lune, il est traditionnel de se rassembler à un endroit où la lune peut être admirée plus clairement, de décorer la place avec des 秋の七草 – Aki no nanakusa, et de servir des tsukimi 団子 – Dango , du taro (appelé au Japon satoimo, 里芋), des edamame (枝豆), des chataignes et d’autres produits saisonniers, en offrant aussi du sake à la lune, en priant pour de bonnes récoltes abondantes. Ces plats sont appelés collectivement Tsukimi ryôri (月見料理). A cause de l’ubiquité des pommes de terre douces et du satoimo parmi ces plats, la tradition est aussi appelée Imomeigetsu (芋名月) ou « Pomme de terre de la lune des récoltes » dans certaines parties du Japon.

De 862 jusqu’à 1683, le calendrier japonais était tel que la pleine lune tombait le 13ème jour de chaque mois. En 1684, toutefois, le calendrier a été altéré afin que la nouvelle lune tombe le 1er jour de chaque mois, déplaçant la nouvelle lune deux jours après au 15ème jour du mois. Alors que certaines personnes à Edo (l’ancien nom de Tôkyô) ont déplacé leur activité de Tsukimi au 15ème jour du moi, d’autres ont continué à observer le Tsukimi le 13ème jour. De plus, il y avait de diverses observances régionales dans certaines parties du Japon le 17ème jour du mois, de même que des observances bouddhistes le 23ème jour ou le 26ème jour, faisant ainsi de nombreux prétextes pour des fêtes de fin de soirée plus fréquentes en automne durant toute la période Edo. Cette coutume fut rapidement mis à terme durant l’ère Meiji.

Les fêtes dédiées à la lune ont une longue histoire au Japon, datant d’aussi loin que l’ère Jômon (縄文時代, Jômon jidai, 10ème siècle au 3ème siècle avant Jésus Christ). Durant l’ère Heian (平安時代, Heian jidai, 794-1185) des éléments de fête de la mi-automne furent introduit au Japon. Les membres de l’aristocratie tenaient des évènements d’observation de la lune sur des bateaux dans le but de pouvoir observer les reflets de la lune sur l’eau. L’écriture de poèmes tanka était aussi un élément important de tels fêtes de l’observation de la lune de la mi-automne.

Il y a des termes spécifiques en japonaise pour se rapporter à l’occasion lorsque la lune n’est pas visible le soir du traditionnel Tsukimi, incluant  Mugetsu (無月 littéralement « pas de lune ») et Ugetsu (雨月 littéralement « lune de pluie »). Mais même lorsque la lune n’est pas visible, les fêtes de Tsukimi ont quand même lieu.

Repas associés à Tsukimi

Il est traditionnel de servir des Tsukimi dango et des produits de saison durant Tsukimi, comme décrit précédemment. En plus il y a plusieurs autres repas associés avec Tsukimi.

Des Soba ou des Udon bouillis, nappées de Nori ou d’un oeuf cru, puis recouvertes de bouillon sont connu comme Tsukimi Soba ou Tsukimi Udon. A Kitakyushu un oeuf servi sur des Yaki Udon est appelé Tenmado, un autre nom pour Tsukimi dans le dialecte locale.

Dans certaines fast food au Japon, un menu spécial est offert durant septembre et octobre avec des sandwiches contenant des oeufs frits, appelés Tsukimi burger.

source: http://en.wikipedia.org/wiki/Tsukimi

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