Déc 282012
 

Kagami mochi (鏡餅), littéralement « gateau de riz miroir  » est une décoration traditionnelle du nouvel an (oshôgatsu, お正月). Il consiste habituellement en deux disques de mochi, le plus petit placé sur le sommet plus grand, le tout surmonté d’un daidai (petite orange amer)avec sa feuille. De plus, il peut y avoir une feuille de konbu ou une brochette de kaki sec sous le mochi. L’ensemble repose sur un autel appelé sanpō (三宝) sur une feuille appelée shihōbeni (四方紅), qui est supposée protéger la maison des incendies pendant toute l’année. Des feuilles de papiers pliées sous la forme d’éclair de façon similaire à celle qu’on retrouve sur la ceinture des lutteur sumo, appelées (御幣) sont aussi attaché.

Le Kagami mochi est apparu pour la première fois durant l’ère Muromachi (14ème-16ème siècle). Le nom kagami (« miroir ») viendrait en fait de sa ressemblance avec l’ancien miroir rond en cuivre, qui a aussi une signification religieuse. Mais la raison d’être un symbole pour la nouvelle année n’est pas très claire. Des explications expliquent que le mochi est une nourriture pour les jours ensoleillés, et que « l’esprit » de la plante de riz  se trouve dans le mochi, et que le mochi est un aliment connu pour donner de l’énergie.

Les deux disques de mochi ont divers symboles. Ils symbolisent l’année en cours et l’année suivante, mais aussi le coeur humain, le yin et le yang, ou encore le soleil et la lune. Le daidai, dont le nom signifie « génération », représente la continuation de la famille génération après génération.

Traditionnellement, le kagami mochi se place dans divers endroit à travers la maison. Mais de nos jour il est placé sur un autel shinto domestique, appelé kamidana. Il était également courant de le placer dans un tokonama, une petite alcove décorée dans la pièce principale d’une maison, ou dans la pièce destinée à accueillir les visiteurs.

Les kagami mochi contemporain sont souvent prémoulés dans la forme de deux disques collés, et vendu dans un paqué en plastique au supermarché. Un mikan (clémentine ou mandarine japonaise) ou un daidai en plastique se substitue souvent au daidai original.

On peut trouver des variations dans les formes des kagami mochi. Dans certaines religions on trouve trois étages de disque de mochi. Les kagami mochi à trois étages sont placés dans des butsudan ou sur un kamidana. Il y a aussi des variations de décoration appelées okudokazari placées au centre de la cuisine ou  la fenêtre qui ont aussi trois étages de disque de mochi.

Il est traditionnellement cassé et mangé dans un rituel shinto appelé kagami biraki (鏡開き, ouverture du miroir) le deuxième samedi ou dimanche de juin. C’est un rituel très important dans les dojos d’arts martiaux japonaise. Ce cérémonial a été adopté dans les arts martiaux lorsque Jigoro Kano, le fondateur du judo, l’a adopté en 1884, et depuis la pratique s’est repandu dans l’aikido, le karate et le jûjutsu.

source: http://en.wikipedia.org/wiki/Kagami_mochi

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