Juil 172014
 

47 Ronin est un film de Carl Erik Rinsch de 2013 qui reprend la célèbre tragédie japonaise: 四十七士 – Shijushichishi

Titre original : 47 Ronin
Réalisation : Carl Erik Rinsch
Scénario : Hossein Amini et Chris Morgan, d’après une histoire de Chris Morgan et Walter Hamada
Décors : Jan Roelfs
Costumes : Penny Rose
Photographie : John Mathieson
Montage : Craig Wood
Musique : Ilan Eshkeri
Production : Pamela Abdy, Eric McLeod et Scott Stuber
Producteurs délégués : Chris Fenton, Walter Hamada et Erwin Stoff
Sociétés de production : H2F Entertainment, Mid Atlantic Films, Moving Picture Company et Stuber Productions
Sociétés de distribution : Universal Pictures, Universal Pictures International France, Toho-Towa
Budget : 225 millions de dollars1
Pays d’origine : États-Unis
Langues originales : anglais et japonais
Format : couleur
Genre : action
Durée : 118 minutes
Dates de sortie2 :
– États-Unis : 6 décembre 2013
– Québec : 25 décembre 2013
– Belgique, France : 2 avril 2014

Sujet

Dans l’ancien japon féodal, Kai est un enfant non-désiré, abandonné dans la forêt des Tengô, des démons obscurs. Ceux-ci lui apprennent « l’art de tuer » et l’élèvent jusqu’à ce qu’il décide de s’enfuir et que le daimyo de la province d’Ako, Naganori Asano, le recueille. Quelques années plus tard, Ako accueille le grand shogun ainsi que le seigneur Yoshinaka Kira. Une « amie » de celui-ci, sorcière de métier, ensorcelle Asano pour qu’il attaque Kira dans son sommeil. Le shogun condamne Asano, qu’il croit coupable de l’offense, au seppuku, ce qui descend les samuraïs sous son commandement au rang très déshonorable de rōnin. Il donne la fille d’Asano, Mika, en mariage à Kira après un an de deuil. Peu avant la fin de cette année-là, un ancien samurai au service d’Asano, Oishi, retrouve Kai pour former un groupe de 47 soldats, les 47 rōnin, chargés de venger leur maître à tous en tuant Kira, au péril de leur vie.

Distribution

Keanu Reeves (V. F. : Jean-Pierre Michael) : Kai
Hiroyuki Sanada (V. F. : Bruno Dubernat) : Oishi
Rinko Kikuchi (V. F. : Barbara Beretta) : Mizuki
Kō Shibasaki : Mika
Tadanobu Asano : Lord Kira
Jin Akanishi : Chikara Oishi
Daniel Barber (V. F. : Gabriel Bismuth-Bienaimé) : Kai adolescent

Mon Avis

Le film reprend l’histoire des Shijushichishi.

Dès le début du film on nous met dans l’ambiance,  c’est de l’héroic-fantasy,  magie et monstres. Les costumes sont plutôt chinois que japonais, surtout compte tenu la période de l’histoire. Bien qu’on essaye de donner une ambiance japonaise on est à 80% dans les décors et costumes chinois. Ce n’est pas sans rappeler Goemon. La musique et la danse de la fête est tout sauf japonaise. On est clairement dans un film de type Goemon. Tout sauf japonais.

Même l’esprit du seppuku est quelque part trahi.

Il y a de beaux plans de cerisiers en fleurs. Ce qui situé le moment en mars avril.

Le discours du Shogun Tokugawa est plus que ridicule. Obligé d’expliquer ce qu’est un rônin. La version française est non seulement mauvaise mais insultante. On nous explique par deux fois ce qu’est un rônin. Alors que le spectateur est normalement suffisamment intelligent pour comprendre la première fois.

Le comptoir hollandais ressemble plus à l’île de la tortue  de pirates des caraïbes de  Jack Sparrow qu’à autre chose.

Si les costumes et les décors fussent ils en image de synthèse sont superbes, ils n’ont malheureusement rien de japonais. Ce qui est en complète et totale opposition avec le titre du film.

Toutefois les scènes d’action sont intenses et spectaculaires, même époustouflantes. Les combats au sabre n’apportent rien de plus par rapport à tous les films modernes de samurai. Le combat contre le dragon blanc est sympa. Sans plus.

Keane Reeves, le sang mêlé,  possédant le pouvoir des tengu est décevant.  Autant de pouvoirs et de possibilités pour si peu de prestation. C’est dommage, il y avait tellement de matière à exploiter.

Une chose positive: le film explique que ce monde est une préparation vers l’autre monde.

Le dernier seppuku est a également une belle farce même si bien exécuté (haiku, habits blancs, etc.) Le drame qui fait la force des shijushichishi est absent.

Toutefois les images sont très belles. L’action très belle. Mais entendre parler de « culture japonaise » dans ce film ça fait mal. Si on avait pris une histoire imaginaire et qu’on lui avait donné un autre nom, cela aurait été un film superbe. Mais le rattacher à l’histoire et la culture japonaise, c’est une insulte.

Le film est très bon, mais il faut vraiment faire abstraction de son origine et histoire japonaise. Mais la VF est, comme d’habitude et comme il fallait s’attendre, en dessous de tout!

trailer: https://www.youtube.com/watch?v=XLRNiNxeAFU

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