Juil 162008
 

Sumo (相撲, sumô) est un sport de contact à but compétitif où deux lutteurs (rikishi) se combattent et tentent de  forcer l’autre à sortir de la surface de combat (un anneau circulaire appelé dohyô, 土俵) ou à  toucher le sol avec une autre partie que ses pieds. Le sport est originaire du Japon, le seul pays  où il est pratiqué professionnellement. Les japonais considère le sumo comme un gendai budô (現代武道, un art  martial japonais moderne), bien que le sport a une histoire s’étendant sur de nombreux siècles.

La tradition du Sumo est très ancienne, et même maintenant le sport inclue de nombreux éléments  rituels, comme l’utilisation du sel pour la purification, venant des jours où le sumo était utilisé  dans la religion shinto. La vie de rikishi est très réglementé, avec des régles établis par  l’Association de Sumo. Il est demandé aux lutteurs de sumo professionels de vivre dans une « écurie  d’entrainement de sumo » communale connue en japonais comme heya (部屋) où tous les aspects de leur vie  quotidienne – du repas à leur manière de s’habiller – sont dictés par une tradition très stricte.

Origines du sumo

En plus de son utilisation comme test de force en combat, il a aussi été associé avec des rites  shinto, et même aujourd’hui certains sanctuaires comportent des dances rituelles ou un humain être  présenté luttant avec un kami (voir l’article sur les kami). C’était un rituel important à la court  impériale. Les représentants de chaque province étaient ordonné de se présenter à la compétition de  la court et de combattre. Ils devaient payer leur voyage eux-même. La compétition était connu comme  sumai no sechie, ou « fête de sumai ».

Sur l’ensemble des écrits historiques, la popularité du sumo a changé selon les caprices de ceux  qui le dirigeaient et les besoins de son utilisation comme instrument d’entrainement pendant les  périodes de guerre civile. La forme des combats de lutte ont certainement changé graduellement en  une forme ou le principal but pour avoir la victoire était de projeter son adversaire. Le concept  de pousser son adversaire en dehors des limites de la zone de combat est venu plus tard.

On pense que le dohyo, définit par plus que l’aire données aux lutteurs par les spectateurs, est  venu pour ses débuts au 16ème siècle comme résultat des tournois organisés par, alors, le  principale seigneur de guerre, Oda Nobunaga. A cette époque les lutteur portaient de vagues pagnes  pluôt que le plus raide mawashi actuel. Durant la période Edo, les lutteur portaient un  kesho-mawashi bordé durant les combats, alors qu’aujourd’hui ces kesho mawashi sont porté seulement  pendant les rituels de pré-tournois. La plupart des formes actuelles dans ce sports sont des restesdes développements s’étant déroulés durant l’ère Edo.

Le sumo professionnel (大相撲, ôzumô) peut tracer ses racines jusque durant l’ère Edo comme une sorte  de divertissement sportif. Le lutteur à l’origine étaient probablement des samurai, souvent ronin,  qui avaient besoin de trouver une forme alternative de revenu.

Les pays proches du Japon, partageant beaucoup de traditions culturelles, présentent aussi une  forme de lutte qui ressemble au sumo. Des exemlpes notables incluent la lutte mongole, le shuai  jiao chinois (Chinois: 摔跤 ou 摔角; pinyin: Shuâijiâo; Wade-Giles: Shuai-chiao), et le Ssireum coréen. Des exemples dans les arts chinois de 220 avant  Jésus-Christ montrent des lutteurs nus jusqu’à la taille, et leur corps pressés épaule contre épaule, lutter.


Kuniyoshi Utagawa

Histoire du sumo

Le sumo fut mentionné pour la première fois en 712 dans le Kojiki (Récit des Temps Anciens),  premier livre d’écriture japonaise. Le Kojiki relate la victoire de Takemikazuchi contre  Takeminakata, deux dieux anciens lors d’un combat de Sumo. C’est ainsi que le peuple mené par  Takemikazuchi obtint la possession des îles japonaises et que fut fondée la famille impériale dont  est issu l’actuel Empereur.

Mis à part cette légende, il semble que les combats sumo sont apparus il y a près de 1500 ans, sous  forme de rituels religieux shinto: Des combats sumo ainsi que des danses et du théâtre étaient  dédiés aux dieux en même temps que des prières pour obtenir de bonnes récoltes.

Période Nara

Au VIIIe siècle, les combats sumo sont introduits dans les cérémonies de la Cour Impériale. Des  tournois annuels sont organisés, accompagnés de musique et de danses auxquelles participent les  combattants victorieux. Les combats de l’époque, qui mélangent boxe et lutte et qui autorisent  presque tous les coups, restent très éloignés des combats sumo actuels. Cependant, sous l’influence  de la Cour Impériale, des règles furent progressivement formulées, des techniques furent  développées et le combat sumo devint proche de ce qu’il est actuellement.

À partir de la Période Kamakura

L’établissement d’une dictature militaire à Kamakura en 1192 est suivie d’une longue période de  guerres et d’instabilité. Le combat sumo est tout naturellement vu par les chefs sous l’angle  militaire et est utilisé pour augmenter l’efficacité au combat des soldats.

L’unification du Japon sous le shogunat Tokugawa, en 1603, est suivi d’une période de paix et de  prospérité, marquée par le développement d’une classe aisée de commerçants. Des groupes de sumo  professionnels sont créés pour divertir la classe bourgeoise et le combat sumo prend sa forme  actuelle, en tant que sport national du Japon.


Ukiyoe d’un combat de sumo

Les rikishi

Le sumo professionnel est un sport réservé aux hommes. Les lutteurs de sumo sont appelés rikishi  (力士) ou sumotori (appellation utilisée pour les débutants). Lors des combats, ils ne sont vêtus que  du mawashi (廻し), une bande de tissu serrée autour de la taille et de l’entrejambe, qui constitue la  seule prise solide autorisée pendant le combat. Celle-ci fait réglementairement entre 9 et 14  mètres suivant la corpulence du rikishi. Ils sont coiffés selon le style chon mage : les cheveux,  lissés avec de l’huile, sont maintenus par un chignon. Un rikishi garde ses cheveux longs pendant  toute sa carrière active ; son départ à la retraite est marqué par une cérémonie (danpatsu-shiki)  au cours de laquelle ce chon mage est coupé. Les rikishis des divisions supérieures sont coiffées  en oicho-mage (le chignon a une forme une feuille de gingko) lorsqu’ils sont en tournoi ou en  représentation.

Il n’y a pas de catégorie de poids pour les rikishi et il peut arriver que l’un des combattants ait  plus du double du poids de l’autre (les poids de sumo pouvant aller de 70 à 280 kg !). Cependant,  les sumos des meilleures divisions pèsent en moyenne environ 150 kg, poids semblant le plus à même  d’assurer à la fois stabilité et souplesse.

La vie quotidienne du rikishi est très réglementée : réveil à 5 heures du matin, entraînement,  repas de midi à base de chanko nabe, sieste et repas du soir à base de chanko nabe. Les  entraînements suivent un certain nombre de rituels ancestraux et les lutteurs les mieux classés se  font servir par les apprentis.


entrainement de rikishi dans le dohyô de l’heya

Gagner un combat de sumo

Le gagnant d’un combat de sumo est celui qui effectue l’une des deux options suivantes:

1. Le premier lutteur qui force son adversaire à sortir du ring.
2. Le premier lutteur qui force son adversaire à toucher le sol avec une autre partie de son  corps que les pieds.

A de rares occasions les arbitres ou juges peuvent déclarer gagnant le lutteur qui a touché le sol  le premier; cela arrive lorsque les deux lutteurs touchent le sol presque en même temps et il est  décidé qui touche terre en second n’a aucune chance de gagner comme, à cause de la supériorité de  son adversaire, il est déjà dans une position de faiblesse irrécupérable. Le lutteur ayant perdu  est désigné comme étant shini-tai (死に体, « corps mort ») dans ce cas.

Il y a aussi un nombre de régles rarement utilisées qui peuvent être utilisées pour déterminer le  gagnant. Par exemple un lutteur utilisant une technique illégale (ou kinjite, 禁じ手 ou 禁手 littéralement « main interdite ») perd automatiquement,  comme celui dont le mawashi (la ceinture) se défait complètement. Un lutteur incapable de se rendre  à son combat (incluant une blessure précédemment faite) est déclaré automatiquement perdant  (fusenpai, 不戦敗). Après que le gagnant est déclaré, les gyoji (行司 ou arbitre) en coulisse déterminent le  kimarite (決まり手 ou technique gagnante: http://en.wikipedia.org/wiki/Kimarite) utilisées dans la combat, qui est alors annoncée au public.

Les affrontement durent souvent seulement quelques secondes, comme habituellement un lutteur est  rapidement sortit du cercle ou projeté au sol. Toutefois, ils peuvent occasionnellement durer  plusieurs minutes. Chaque combat est précédé par un cérémonial rituel élaboré. Les lutteurs  eux-mêmes sont reconnus pour leur sangle abdominale, un masse corporelle importante et souvent un  facteur de victoire au sumo, mais avec du talent des lutteurs plus petits peuvent rivaliser avec  des adversaires plus gros et plus lourds.

L’anneau de lutte (dohyô)

Le dohyô (土俵) est l’anneau dans lequel les combats de lutteurs sumo se tiennent. Un dohyô moderne est un cercle fait de balles de paille de ris de 4,55 mètres de diamètre, montées sur une plateforme carrée en argile de 6,7 mètres de côté et de 34 à 60 centimètres de haut. La surface est couverte de sable.

Un nouveau dohyô est construit avant chaque tournoi par les yobidashi (呼出 ou 呼び出し), qui sont responsables pour cette activité. Le dohyô est enlevé après chaque tournoi, et dans le cas de Nagoya, les pièces sont emportées à la maison par les fans comme souvenir. Les yobidashi construisent aussi les dohyô d’entrainement dans les écurie et les évènements touristiques de sumo.


dohyô vu de dessus

Le diamètre de l’anneau est de 15 shaku(尺, mesure archaïque japonaise correspondant à un pied) (4,55 mètres), qui a augmenté par rapport à la taille de 1931 qui était de 13 shaku (3,94 mètres). Les balles de pailles de riz (tawara, 俵) qui forment l’anneau mesure un tiers de la taille standard et est partiellement coulée dans l’argile du dohyô. Quatre des tawara sont placés légèrement en dehors de la ligne du cercle. Dans des temps anciens, ça permettait à la pluie d’évacuer la surface, lorsque les tournois de sumo se tenaient à l’extérieur. Actuellement  un lutteur dont l’adversaire met la pression sur les bords de l’anneau va souvent essayer de bouger  vers ces points pour pouvoir en prendre avantage dans le but de repousser plus efficacement l’adversaire qui essaye de le sortir.

Au centre se trouvent deux lignes blanches, les shikiri-sen (仕切り線), derrière lesquelles les lutteurs doivent prendre position avant le début du combat. Autour de l’anneau du sable est ratissé appelé le ja-no-me (蛇の目, oeil de serpent), qui peut être utilisé pour déterminer si un lutteur a juste touché de son pied, ou si c’est une autre partie de son corps, hors de l’anneau. Les yobidashi s’assurent que le sable est nettoyé de toute trace avant chaque combat


dohyô avec le toit

Un toit ressemblant au toit d’un sanctuaire shinto est suspendu au dessus du dohyô. Des pompons colorés (fusa) sont suspendus à chaque coins du toit, représentant les quatre esprits des directions.

  • Dragon Azure de l’Est (chinois traditionnel: 青龍; chinois simplifié: 青龙; pinyin: Qīng Lóng)
  • Oiseau Vermillon du Sud (chinois: 朱雀; pinyin: Zhū Què, littéralement « Moineau Vermillon »)
  • Tigre Blanc de l’Ouest West (chinois: 白虎; pinyin: Bái Hǔ)
  • Tortue Noire du Nord (chinois: 玄武; pinyin: Xuán Wǔ, littéralement « Guerrier Mystérieux »)

Sumo et Shintoisme

Le shintoisme a historiquement été utilisés comme moyen pour la nationalisme japonais et l’identité  ethnique, spécialement avant la fin de la seconde guerre mondiale. Il a servi pour symboliser et  donner un sens d’appartenance, pour identifier et unifier culturellement la population japonaise,  et pour servir de barrière pour démarquer les japonais des autres peuples, leur apportant un  sentiment de culture unique. Dans son association avec le shintoisme, le sumo a aussi été vu comme  un symbole des traditions japonaises.

Les rituels shinto imprègnent chaque aspect du sumo. Avant un tournoi, deux des gyôji fonctionnant  comme des prêtres shinto exécutent un rituel pour consacrer le dohyô nouvellement construit, et  divers rituels shinto sont associés même avec le dohyô d’entrainement dans le heya. Et le dohyô-iri  (cérémonie d’entrée sur la surface de combat effectuées par les deux plus hautes divisions avant le  début de leurs journées de combats) et le rituel effectués par les deux lutteurs immédiatement  avant un combat dérivent du shintoisme. Le sumo comporte bien d’autres associations shinto. La  cérémonie d’ouverture de la surface de combat du yokozuna est considérée comme un rite de  purification de plain droit, et est occasionnellement effectuée dans un sanctuaire shinto dans ce  but. Chaque yokozuna nouvellement promu effectue son premier dohyô-iri au sanctuaire Meiji de  Tokyo. De même le sel considéré comme purificateur dans les rituels shinto, est utilisé. Ainsi en  moyenne 45 kilogrammes de sel sont utilisés chaque jour durant les basho de sumo.

Autre symboles shinto du sumo

  •  Le sable qui recouvre la terre battue du Dohyô est un symbole de pureté dans la religion Shinto ;
  • La forme du canopée au-dessus du ring est, le Yakata, renvoie au style de la toiture d’un sanctuaire Shinto ;
  • Les quatre tasseaux aux quatre coins du canopée représentent les quatre saisons : le blanc pour l’automne, le noir pour l’hiver, le vert pour le printemps et le rouge pour l’été ;
  • La décoration pourpre autour du toit symbolise la dérive des nuages et la rotation des saisons ;
  • L’arbitre, Gyoji, ressemble à un prêtre Shinto dans son costume traditionnel ;
  • Des algues, poulpe et châtaignes sont déposés sur le ring avec des prières pour que tout se passe bien ;
  • Chaque jour du tournoi, basho,, on célèbre une cérémonie d’entrée sur le ring où le corps et l’esprit de chacun des lutteurs sont soumis à un rite de purification ;
  • Les Yokozuna, « grands champions », portent un mawashi, sorte de tablier de sapeur, avec cinq bandes en zig­zag de papier blanc sur le front, les mêmes que l’on peut voir à l’entrée des sanctuaires Shinto ;
  • Sur le devant de tous les mawashi, on peut voir des sagari : ce sont des morceaux de cordes tordues, fiches dans la ceinture, qui représentent les cordes sacrées que l’on voit devant les himorogi (sanctuaires) ;
  • Le nombre des cordelettes est très curieux, entre dix-sept et vingt-et-un, autant de nombre porteurs de chance dans la tradition Shinto ;
  • Et bien sûr le sel que l’on saupoudre avant chaque round, est un agent de purification et l’un des rituels les plus ostentatoires du Sumo.


gyôji

Le dieu du sumo est Nomi no Sukune.
Nomi no Sukune (野見 宿禰) était un lutteur sumo légendaire durant l’ère de l’Empereur Suinin. Il frappa et tua son adversaire Taima no Kehaya (当麻蹴速) à la demande de l’empereur.Ce n’était pas du sumo moderne, mais il est considéré comme le créateur humain du sumo.Il est aussi considéré comme le créateur humain du judo. Il était l’ancêtre de Sugawara no Michizane (voir kami tenjin).


Nomi no Sukune

Sumo professionnel

Le sumo professionnel est organisé par l’association japonaise de Sumo. Les membres de cette  association appelés Oyakata, sont tous des anciens lutteurs, et sont les seules personnes atitrées  pour entrainer les lutteurs. Tous les lutteurs pratiquants sont membres d’une écurie d’entrainement  (heya) conduite par un des Oyakata, qui est le directeur de l’écurie pour tous les lutteurs qui en  font partie. Actuellement il y a 54 écuries d’entrainement pour environ 700 lutteurs.

Tous les lutteurs sumo prennent des noms de lutteurs appelés shikona (しこ名), qui peuvent être ou pas  relatif à leur nom réel. Souvent les lutteurs ont un peu de choix dans leur nom, qui leur est donné  par leur entraineur (ou maitre de l’écurie/directeur de l’écurie), ou par un supporter ou un membre  de sa famille qui les encourage dans le sport. C’est particulièrement vrai pour les lutteurs nés à  l’étranger. Un lutteur peut changer son nom de lutteur plusieurs fois durant sa carrière de sumo.  La tendance actuelle pour la majorité des lutteurs, particulièrement les natifs japonais, est de  garder leur propre nom plutôt que de le changer.

La lutte Sumo est une hiérarchie très stricte basé sur le mérite sportif. Les lutteurs sont classés  selon un système qui date de plusieurs centaines d’années en arrière. Les lutteurs sont promu ou  déchu selon leurs performances précédentes, et un banzuke scrupuleusement préparé listant la  hiérachie complète est publié deux semaines avant chaque tournoi de sumo.

Les divisions au sumo

Il y a 6 divisions dans les tournois de sumo qui sont dans l’ordre décroissant: makuuchi (fixé à 42  lutteurs), jûryô (fixé à 28 lutteurs), makushita (fixé à 120 lutteurs), sandanme (fixé à 200  lutteurs), jonidan (approximativement 230 lutteurs), et jonokuchi (approximativement 80 lutteurs).  Les lutteurs entrent dans la division jonokuchi, la plus basse, et, leur talents aidant, ils font  leur chemin vers les catégories plus élevées. Les lutteurs des deux divisions les plus hautes sont  connus comme sekitori (関取), alors que les lutteurs des divisions inférieures sont appelés en général par  le terme générique pour les lutteurs: rikishi.

La division la plus élevée, makuuchi, reçoit un attention particulière des fans et a la hiérarchie  la plus complexe. La plupart des lutteurs sont des maegashira et sont numérotés de un (pour le plus  élevé) à seize ou dix-sept pour le plus bas. Au dessus des maegashira se trouvent trois champions  ou tenants du titre, appelés Sanyaku. Il sont, dans l’ordre ascendant: komusubi, sekiwake et ôzeki.  Au sommet du système de classement, se trouve le titre de yokozuna.

Yokuzuna (横綱), ou grand champion, sont généralement attendu pour gagner régulièrement le titre le plus  haut de la division du tournoi. Ainsi les critères de promotion pour les yokozuna est très stricte.  En général, un ôzeki doit gagner le championnat pour deux tournois consécutifs ou une « performance  équivalente » peuvent être promus au rang de yokozuna.

Des compétitions d’exhibition sont tenu à des intervales réguliers chaque année au Japon et  approximativement tous les deux and, les lutteurs de plus haut rang visitent des pays étrangers  pour te telles exhibitions. Aucun de ces évènement n’est pris en compte pour déterminer le  classement futur du lutteur. Le classement est déterminé par les performances des lutteurs lors des  grands tournois de Sumo (ou honbasho), qui sont décrit avec plus de détail dans cet article.


Yokozuna Asashôryû attendant de commencer son combat (janvier 2008)

  • Yokozuna (横綱) (actuellement deux : Asashôryû, Hakuhô),
  • Ôzeki (actuellement quatre : Chiyotaikai, Kaio, Kotooshu, et Kotomitsuki)
  • Sekiwake (généralement deux),
  • Komusubi (généralement deux),
  • Maegashira (plus d’une trentaine).

Participation étrangère

Le sumo professionnel est pratiqué exclusivement au Japon, mais des lutteurs d’autres nationalités  y participent. Il y a actuellement 59 lutteurs officiels listés comme étrangers. En juillet 2007,  il n’y avait que 19 étrangers dans les deux plus hautes divisions, un record de tous les temps, et  pour la première fois, un majorité de lutteurs au rang sanyaku venaient d’outre-mer.

Un américano-japonais, Toyonishiki et un coréen, Rikidozan, tous deux réussirent à avoir le rang de  sekitori (関取) avant la seconde guerre mondiale, mais aucun des deux ne fut listé comme étranger. Le  premier non-asiatique à avoir réussit à être célèbre et riche grâce au sumo, fut un hawaïen du nom  de Takamiyama. Il réussit à atteindre la division la plus haute en 1968 et en 1972 devenant le  premier étranger à gagner le championnat de la plus haute division. Il fut suivit par son  compatriote hawaïen Konishiki, le premier étranger à atteindre le rang d’ôseki en 1987; et Akebono,  qui devint le premier yokozuna en étant étranger de naissance en 1993. Musashimaru, un Samoan né  hawaïen, devint le second étranger à atteindre le plus haut rang dans le sumo en 1999. Les deux  yokozuna actuels, Asashôryû et Hakuhô, sont mongols. Ils font partie d’un groupe de lutteurs  mongols qui ont réussit ont réussit dans les classements les plus hauts. Les lutteurs des pays  d’Europe de l’est comme la Géorgie et la Russie on aussi réussit à se faire un chemin et à trouver  le succès vers les plus haut niveau du Sumo. En 2005 Kotoôshû de Bulgarie devint le premier lutteur  européen à atteindre le rang d’ôzeki.

Jusqu’à relativement récemment, l’association japonaise de Sumo n’avait pas de restriction du tout  sur le nombre d’étrangers autorisés dans la sumo professionnel. En mai 1992, peu de temps après  l’écuris Ôshima recruta 6 lutteurs mongols en même temps, le nouveau directeur de l’association de  Sumo Dewanoumi, l’ancien yokozuna Sadanoyama, annonça  qu’il était en train de réfléchir à limiter  le nombre de recrutement outremer  par écurie et dans tout le sumo. Il n’y eut pas de règle  officielle, mais aucune écurie ne recruta d’étrangers les six années qui suivirent. Ce interdiction  non officielle fut ensuite relâchée, mais seulement deux nouveaux lutteurs étrangers par écurie  étaient admis jusqu’à atteindre le nombre de 40. Puis en 2002, une régle d’un étranger par écurie  fut officiellement adoptée. (L’interdiction ne fut pas rétrospective, donc les étrangers recrutés  avec les changements n’étaient pas inquiétés). Bien que le mouvement a rencontré beaucoup de  critiques, il n’y eut pas de projet pour détendre les restrictions à cette époque. Toutefois, il  est possible d’ouvrir une place dans un heya si un lutteurs étrangers acquérait la nationalité  japonaise. Ce qui arriva lorsque Hisanoumi changea sa nationalité tonganne (de Tonga, une île  indonésienne) à la fin de l’année 2006, permettant à un autre tongan de rentrer dans son écurie, et  le changement de nationalité de Kyokutenhô a permis à l’écurie Ôshima de recruter le mongol  Kyokushuho en mai 2007.


Lutteur sumo et étrangers (1861)

Tournois de sumo professionnel

Il y a six grands tournois de Sumo (ou honbasho) chaque année: trois à la grande salle de Sumo de  Ryôgoku (Ryôgoku Kokugikan), à Tokyo (janvier, mai et septembre), et un à Osaka (mars), Nagoya  (juillet) et Fukuoka (novembre). Chaque tournoi commence un dimanche et continue sur 15 jours,  finissant aussi un dimanche. Chaque lutteur des deux divisions les plus hautes (sekitori, 関取) ont un  match par jour, alors que les rikishi (lutteurs des divisions inférieures) s’affrontent en sept  combats, environ un tous les deux jours.

Chaque jour est structuré afin que les compétiteurs de plus haut niveau s’affrontent à la fin de la  journée. Ainsi, les combats commence dans la matiné avec les lutteurs jonokuchi et finit vers  environ six heures de l’après-midi avec les combats impliquant les yokozuna, ou les ôzeki dans le  cas de l’absence des yokozuna. Les lutteurs qui gagnent le plus de combats sur les quinze joues  gagne le championnat du tournoi (yûshô). Si deux lutteurs sont à égalité pour la première place,  ils se combattent et le gagnant prend le titre. Trois personnes à égalité pour la première place  est rare, au moins dans la division la plus haute. Dans ce cas, les trois lutteurs se combattent  deux par deux, et le premier a gagner deux fois en une manche gagne le tournoi. Des systèmes plus  complexe d’éliminatoires impliquant quatre ou plus de lutteurs existent aussi, mais elles ne sont  utilisées que pour déterminer le gagnant d’une des divisions infèrieures.


Nobori de sumo

Les combats de chaque jour du tournoi sont annoncés un jour en avance. Ils sont déterminés par les  oyakata (ou ancien sumo) qui sont membres de la commission d’arbitrage de l’association de sumo.  Comme il y a beaucoup plus de lutteurs dans chaque division que de combats, chaque lutteur va  rencontrer un sélection d’aversaires, principalement de la même division. Avec l’exception des  lutteurs de niveau sanyaku, les premiers combats ont tendance à être entre lutteurs qui sont dans  un classement proche, seulement quelques rangs les uns des autres. Plus tard, la sélection des  adversaires prend en compte les performances précédentes d’une lutteur. Par exemple dans les  divisions plus basses les derniers combats impliquent souvant que des lutteurs invaincus  s’affrontent ensemble, même s’ils sont dans des bouts opposés du classements de la division. Dans  la plus haute division, dans les derniers jours, les lutteurs avec des résultats exceptionnels vont  souvent avoir des combats avec des adversaires de plus haut rang, dont les lutteurs sanyaku,  spécialement s’ils sont toujours dans la course pour le championnat de la plus haute division. De  façon similaire, des lutteurs de plus haut niveau avec des résultats médiocres vont se retrouver à  combattre des lutteurs de divisions infèrieures. Pour les yokozuna et les ôzeki, la première  semaine et demie du tournoi a tendance a être consacré à des combats avec le meilleurs des  maegashira, des komusubi et sekiwake, avec les combats entre eux concentré dans les dernierscinq  jours du tournoi (dépendant du nombre de lutteurs de haut rang présents). Il est traditionnel que  le jour final les derniers trois combats du tournoi sont entre les six lutteurs les plus haut  classés, avec les deux plus haut classés s’affrontant dans le dernier combat final, à moins que des  blessures durant le tournoi l’en empêche.

Il y a certains combat qui sont interdits dans les tournoi réguliers. Les lutteurs appartenant à la  même écurie ne peuvent pas se combattre les uns les autres, de même que les lutteurs qui sont  frères, même s’ils appartiennent à des écuries différentes. La seule exception à cette règle est  que les partenaires d’écurie ou les frères peuvent se rencontrer dans des championnats déterminant  des combats éliminatoires.

Préparation du combat

Un lutteur de la plus haute division arrive au stade dans l’après-midi et entre dans le vestiaire.  Il y a des salle « Est » et « Ouest »  afin que les compétiteurs ne rencontrent pas leur adversaire du  jour avant le combat. Les lutteurs se changent d’abord en mettant  leur kesho-mawashi, un pagne  orné et brodé en soie, qu’il va porter durant la cérémonie d’ouverture du dohyô, ou dohyô-iri. Il y  a quatre dohyô-iri chaque jour, deux pour les lutteurs de la division jûryô et deux ceux de  makuuchi. Dans chaque cas il y a une procession pour ceux des vestiaires « Est » et ceux de  « l’Ouest ». Durant la cérémonie les lutteurs sont présentés à la foule un par un  dans l’ordre de  classement ascendant et forment un cercle autour du dohyô en faisant face au public. Dés que le  lutteur de plus haut rang est présenté ils se tournent vers l’intérieur du cercle et exécutent un  bref rituel avant de repartir en ligne et de retourner aux vestiaires. Les Yokozuna ont un  dohyô-iri plus élaboré.


dohyô-iri

L’origine de la naissance du rang de yokozuna venant de l’époque de Tanikaze  apparait venir en  partie du désir de permettre au meilleur lutteur d’avoir une cérémonie d’entrée dans le dohyô  différente des autres lutteurs de la plus haute division. le dohyô-iri est un cérémonial de  présentation de tous les lutteurs des plus hautes divisions qui se tient au début de chaque journée  de combat. La cérémonie normale pour les plus hautes divisions est de présenter les lutteurs et de  les faire former un cercle autour du dohyô représentant la surface de combat (dohyô) portant un  pagne spécialement décoré en soie, appelé kesho mawashi. Une brève « dance » symbolique est tenue  avant que les combattant partent se changer pour mettre leur mawashi de combat et se préparer pour  la compétition.


rikishi portant leur keshi mawashi pour le dohyô-iri

Un yokozuna, toutefois, est présenté après les lutteurs de rang les plus bas et est accompagné par  deux autres lutteurs « assistants » de la plus haute division. Le « Balayeur de rosée » (pilote) ou  Tsuyuharai précède le yokozuna, alors que le « porteur de sabre » ou tachimochi le suit dans l’arène.  Le sabre est un katana japonais et symbolise le statut de samurai du yokozuna. Le Tachimochi sera  toujours le plus gradé des assistants . Comme indiqué plus haut, durant la cérémonie le yokozuna va  porter son tsuna autour de la taille. Le pagne de cérémonie de tous les trois sont assortis en un  ensemble.


keshi mawashi

Une fois dans le dohyô, le yokozuna prend la place centrale et effectue une dance rituelle bien  plus complexe. La dance peut prendre un forme parmi deux, un de celles ci est celle que les  yokozuna choisissent en général lorsqu’ils sont promu pour la première fois. En plus de la petite  différence de routine, le choix de la dance rituelle du yokozuna peut aussi être déterminée par le  noeud utilisé pour fermer la corde autour de ses hanches.Le style le plus populaire  actuellement, « Unryû », a seulement une boucle dans le dos, alors que le style « Shiranui » en a deux.  Les styles ont été nommés d’aprés le nom de deux célèbres yokozuna de l’ère Edo, bien qu’il n’y ait  pas de preuve historique qu’ils effectuaient les danses qui leurs sont attribuées. En fait, il y a  des chercheurs qui croient que les deux concernés avaient leurs rituel d’entrée dans le dohyô  mélangés.


dohyô-iri d’un yokozuna

Si un ancien yokozuna atteignait l’age de soixante ans, il effectuait habituellement un cérémonie  d’entrée dans le dohyô spéciale appelée kanreki dohyô-iri, en célébration de sa longévité.

Si un yokozuna est battu par un lutteur de rang inférieur, il est habituel et attendu que les  spectateurs jettent le coussin de leur siège sur le dohyô (et sur les lutteurs donc).

En juin 2007, 69 yokozuna ont été ressencés en tout, bien que formellement les comptes commencent  seulement avec Tanikaze et Onogawa en 1789.


keshi mawashi du yokozuna

Une fois dans le vestiaire, les lutteurs se changent et mettent le mawashi de combat et attendent  leur tour. Les lutteurs rentrent à nouveau dans l’arêne deux combats avant le leur et s’assoient  sur les côtés du dohyô. Il n’y a pas de division de poids en sumo, et considérant l’échelle des  poids des lutteurs en sumo, un combattants pourra parfois se retrouver avec un adversaire de deux  fois son propre poids. Lorsqu’il s’agit de leur tour ils sont appelé par un yobidashi (annonceur)  et ils vont monter sur le dohyô.

En montant sur le dohyô, le combattant effectue un nombre de rituels dérivant des pratiques shinto.
Faisant face au public, il frappe dans ses mains et effectue l’exercice de levé de jambe avec  percussion au sol en position shiko afin de conduire les mauvais esprit hosr du dohyô pendant que  le gyôji, ou arbitre, qui va coordiner le combat annonce le nom des lutteurs une fois encore.  Sortant du dohyô vers leur coin, chaque lutteur reçoit une louche d’eau, le chikara-mizu (« poudre  d’eau »), avec laquelle il se rince la bouche; et un tissu en papier, le chikara–mizu (« poudre de  papier »), pour sécher ses lèvres. Alors ils reculent tous les deux dans la surface de combat,  s’accroupissent pour se faire face, frappent dans leur mains, les écarte largement  (traditionnellement pour montrer qu’ils n’ont pas d’arme). Retournant dans leur coin, ils prennent  un pleine poignée de sel qu’ils répandent en le jetant sur le dohyô pour le purifier (selon les  pratique shinto, le sel est utiliser pour purifier des mauvais esprits).

Finalement les lutteurs s’accroupissent au niveau des shikiri-sen, ou ligne de départ et chacun  essaye de déstabiliser l’autre du regard. Lorsque les deux arrivent à un point d’accord muet et ils  se jettent de leur position accroupie pour la charge initiale: le tachi-ai. Dans les divisions  supérieures, ils ne chargent presque pas à la première occasion. Au lieu, après avoir fixé du  regard leur opposant, ils retournent dans leur coin pour se préparer mentalement. Plus de sel est  jeté sur le dohyô lorsqu’ils retournent dans leur coin. Cela peut arriver de nombreuses fois  (presque trois, voit plus pour les rangs les plus élevés) jusqu’à la dernière occasion losrque les  arbitres les informent qu’ils doivent commencer le combat. La longueur totale du temps pour ces  préparations est d’environ quatre minutes pour les lutteurs des plus hautes divisions, mais pour  les divisions plus bassses, on attend d’eux qu’ils commencent plus ou moins immédiatement.

Un combat de sumo professionnel

Lors du tachi-ai les deux lutteurs sautent de leur position accroupie simultanément au début du  combat, et l’arbitre peu recommencer le combat si ça n’arrive pas. A la fin du combat, l’arbitre  doit immédiatement exprimer sa décision en pointant son gunbai ou éventail de guerre en dirrection  du côté du gagnant. La décision de l’arbitre n’est pas définitive et peut être discutée par les  cinq shinpan (juges) assis autour du dohyô. Si cela arrive, ils se rencontrent dans le centre du  dohyô pour tenir un mono-ii (littéralement: une discussion sur des choses). Après être parvenus à  un consensus, ils peuvent respecter la décision de l’arbitre ou la renverser ou ordonner que le  combat soit recommencé, appelé aussi torinaoshi. Les lutteurs  retournent à leur position de départ  et se saluent avant de repartir. Un lutteur vainqueur peut reçevoir un prix en argent  supplémentaire de la part de l’arbitre si le combat a été sponsorisé. Si un yokozuna est battu  contre un lutteur de rang plus bas, habituellement, les spectateurs jettent le coussin de leur  siège sur le dohyô et sur les lutteurs, bien que cette pratique est techniquement interdite.

Par contraste au temps de préparation des combats, les combats sont typiquement très court,  habituellement mois d’une minute, et souvent quelques secondes. Très Rarement un combat ira sur  plusieurs minutes (jusqu’à quatre minutes), dans ce cas, l’arbitre appellera un mizu-iri ou « pause  de l’eau ». Les lutteurs sont soigneusement séparés, ont une brève pause et retournent à la position  exacte où ils étaient avant l’arrêt. Il est de la responsabilité de l’arbitre de les repositionner  à la bonne place. Si après quatre minutes ils sont toujours bloqués et dans l’incapacité de  terminer le combat, il peut y avoir une deuxième pause, après laquelle ils recommencent depuis le  début. S’il se produit d’autres impasses dans le combat, et pas de fin de combat en vue, cela peut  conduire à une égalité (hiriwake), un évènement extrêmement rare dans le sumo moderne. La dernière  égalité dans la plus haute division remonte à septembre 1974.

Le dernier jour de tournois est appelé senshuraku, ce qui signifie littéralement: le plaisir de  mille automnes. Ce nom coloré pour le point culminant du tournoi fait echo au discours de l’auteur  dramatique Zeami pour représenter les combats décisifs et la célébration de la victoire. La Coupe  de l’Empereur est présentée au lutteur qui gagne la compétition de la plus haute division  (makuuchi). De nombreux autres prix (la plupart sponsorisés) le récompensent aussi. Ces prix sont  souvent plutôt élaborés, des cadeaux d’ornements comme des coupes géantes, des plats décoratifs, et  des statuettes. D’autres sont vraiment commerciaux, comme un un trophé de la forme d’une bouteille  de Coca-cola géante.

Les promotions et les relégations sont déterminées par les scotes du lutteur sur les cinq jours. Le  terme kachikoshi indique un score ayant plus de victoires que de défaites, à l’opposé de makekoshi,  qui indique plus de défaites que de victoires. Dans la plus haute division, kachikoshi signifie un  score de 8-7 (8 victoires – 7 défaites) ou plus, alors que makekoshi signifie un score de 7-8 (7  victoires – 8 défaites) ou moins. Un lutteur qui arrive à avoir un kachikoshi est presque toujours  promu à un classement plus haut dans l’échelle, le niveau de promotion étant plus haut pour les  meilleurs résultats. (voir article sur les makuuchi à paraître prochainement).

Un lutteur de la plus haute division qui n’est pas un ôzeki ou un yokozuna et qui finit le tournoi  avec kachikoshi est aussi éligible pour être considéré pour un des trois prix sanshô récompendant  la « technique » (ginôshô), « l’esprit combattif » (kantôshô), et pour pour avoir battu le plus de  yokozuna et d’ôzeki (shukunshô), parfois appelé « remarquable performance ».


combat de sumo

Vie d’un lutteur professionnel de sumo

Un lutteur sumo suit un mode de vie très réglementé. L’association de sumo définit la comportement  de ses lutteurs d’une façon qui serait plus associtée avec la vie dans une communauté. Par exemple,  à la suite d’un sérieux accident de voiture impliquant un lutteur, l’association interdira les  lutteurs de conduire leur propre voiture. Ne pas suivre les règles peut avoir pour résultats de  payer une amende et/ou de subir une suspension, non seulement pour le lutteur en question mais  aussi pour son entraineur/responsable.

Lors de leur entrée dans le sumo, on attend d’eux qu’ils laissent pousser leur cheveux pour pouvoir  faire un chignon (ou chonmage), similaire à la coupe de cheveux des samurai de l’ère Edo. De plus,  on attend d’eux de poster le chonmage et des habits japonais traditionnels en publique. Par  conséquent, les lutteurs sumo peuvent être facilement identifiés en publique.

Le type et la qualité des vêtements dépendent du classement du lutteur. Les Rikishi au niveau  jonidan et en dessous sont autorisés à porter seulement une fine robe de coton appelé yukata, même  en hiver. De plus ils doivent porter une sorte de sandale en bois appelée geta, même à l’extérieur.  Ce qui fait le bruit « clip clop » lorsqu’ils marchent avec. Les lutteurs des divisions makushita et  sandanme peuvent porter un petit gilet traditionnel par dessus leur yukata et ont le droit de  porter des sandales de paille appelées zôri. Les sekitori epuvent porter des robes de soie de leur  prepre choix et la qualité de leur costume est nettement supérieure. On attend d’eux qu’ils portent  un chignon nettement plus élaboré appelé oishi-o (littéralement: grande feuille de ginkgo) lors  d’occasions formelles.


keshi mawashi en soie brodé

Des distinctions similaires sont faite dans la vie à l’écurie. Les rikishi junior doivent se lever  plus tôt, autour de cinq heures du matin, pour s’entrainer alors que les sekitori commencent aux  alentours de sept heures du matin. Lorsque les sekitori s’entrainent, les rikishi junior ont des  corvées à faire, comme faire le repas, nettoyer et préparer le bain, ou porter les serviettes aux  sekitori lorsqu’ils en ont besoin. La hiérarchie du classement est préservée pour l’ordre de  passage pour se baigner après l’entrainement, et pour prendre le repas.

Les rikishi ne sont normalement pas autorisés à prendre un petit déjeuner, et l’on attend d’eux  qu’ils fassent une sieste après un repas de midi très imposant. Le type de repas communément servi  est le traditionnel « repas de sumo »: le chankonabe qui consiste en un ragout mijotant (nabe)  contenant diverses viandes, poissons et légumes. On le mange en général avec du riz tout en buvant  de la bière. Ce régime de ne pas prendre de petit-déjeuner et d’un imposant repas suivi d’une  sieste aide les rikishi à prendre du poid afin d’être plus efficace et compétitif.

Dans l’après midi, les rikishi débutants vont avoir encore à nettoyer, laver ou d’autres tâches  ménagères à faire, alors que leurs contreparties sekitori peuvent se reposer ou s’occuper de  travaux relatifs à leurs fan-clubs. Les plus jeunes rikishi doivent aussi aller en classe, bien que  leur cours diffèrent  du curriculum typique de leurs pairs non sumo. Dans la soirée, les sekitori  peuvent sortir avec leurs sponsors alors que les juniors restent à la maison dans l’écurie, à moins  qu’ils soient accompagnés du maitre de l’étable ou qu’il accompagne un sekitori en tant  qu’assistant (tsukebito) lorsque ce dernier est de sortie (c’est normalement un privilège d’un  rikishi qui est lui-même proche du statut de sekitori). Devenir un tsukebito (ou assistant  personnel) d’un membre de l’écurie senior est une des tâche typique d’un junior. Un sekitori aura  plusieurs tsukebito, avec les plus jeunes responsables du nettoyage, et d’autres tâches mundane.  Seuls les plus anciens parmis les senior tsukebito accompagneront les sekitori lorsqu’ils sortent.

Les sekitori ont aussi leur propre chambre dans l’écurie ou, peuvent vivre dans leur propre  appartement. Par contraste, les rikishi junior dorment dans des dortoires communs. Alors le monde  des lutteurs sumo est séparé grossièrement entre les rikishi junior qui servent, et les sekitori  qui sont servis. La vie est particulièrement dure pour les nouvelles recrues, à qui les pires  tâches sont données, et il y a beaucoup d’abandons à ce niveau.

Les effets négatifs du mode de vie sumo commence à devenir dangereux plus tard dans la vie. Les  lutteurs sumo ont une espérance de vie allant de 60 à 65 ans, plus de 10 ans plus court que la  moyenne de l’espérance de vie d’un homme japonais. Ils développent souvent du diabète et des  problèmes d »hypertension, et sont enclins aux crises cardiaques. La consommation excessive d’alcoolpeut conduire à des problèmes de foie et le stress soumis à leurs articulations peut provoquer de  l’arthrite. Récemment, la moyenne de prise de poid est devenue moins stricte, dans un effort pour  améliorer les conditions de santé des lutteurs. La taille moyenne des lutteurs sumo est d’environ 1  mètre 78.

Salaire et paiement

En 2006, le salaire mensuel pour les makuuchi était:

* yokozuna: 2 820 000 yens (environ 24500 dollars)
* ôzeki: 2 347 000 yens (about 20400 dollars)
* sanyaku: 1 693 000 yens (environ 14800 dollars)
* maegashira: 1 309 000 yens (environ 11300 dollars)
* jûryô: 1 036 000 yens (environ 9000 dollars)

Les lutteurs de rang inférieur à jûryô, qui sont considérés comme des apprentis, ne reçoivent pas  de salaire, mais seulement un peu d’argent de poche (petite subvention).

En plus du salaire de base, les lutteurs sekitori reçoivent aussi un revenu additionnel bonus,  appelé mochikyukin, six fois par an (un pour chaque tournoi, ou honbasho) basé sur le cumul de leurs  performances dans leur carrière à ce moment. Ce bonus augmente chaque fois que le rikishi marque un  kachikoshi (un kachikoshi plus important donne un montant plus important). Des augmentations  spéciales à ce bonus sont aussi attribuées pour les vainqueurs des plus importantes divisions du  championnat (avec un augmentation supplémentaire plus importante en cas de victoires « parfaite »  sans défaite), et aussi pour avoir marqué des kinboshi (une défaite inattendue d’un yokozuna par un  maegashira).

Les lutteurs sanyaku reçoivent aussi un revenu relativement petit pour le tournoi, dépendant de  leur rang, et les yokozuna reçoivent un revenu aditionnel à chaque deuxième tournois, associé à la  création d’un nouveau tsuna.

Il y a aussi des prix en argent pour le vainqueur de chaque division du championnat, qui va de 100  000 yens pour la victoire d’un jonokuchi jusqu’à 10 000 000 yens pour avoir gagné dans la plus  haute division. Pour les lutteurs de la plus haute division qui montrent des performances  exceptionnelles, au vu des critères de jugement, il y a aussi trois prix spéciaux (les sansho) qui  valent 2 000 000 de yens chacuns.

Chaque match des divisions les plus hautes peut aussi être sponsorisé par des entreprises. Dans de  tels cas, le vanqueurs reçoit typiquement environ 30000 yens par sponsors (en dehors de la  contribution des sponsors de 60 000 yens, la plupart de ce qui reste de l’argent va dans le  paiement de la taxe sur le prix du lutteur). Ces prix de combat sont appelés kenshokin. Pour les  combats impliquant les yokozuna et ôzeki, le nombre de sponsors des combats peut être très  important, alors que pour les combats des rangs inférieurs il ne peut ne pas y avoir de sponsors du  tout à moins qu’un des lutteurs soit particulièrement popualire, ou à moins qu’une entreprise ait  pour politique de sponsoriser tous les combats. Il n’y a pas de prix en argent attribué pour un  combat se terminant par un fusensho (victoire par forfait).

Controverses

Combats truqués
Compte tenu de la quantité d’argent changeant de main dépendant du rang, et du prix en argent, il y  eut de nombreuses accusation de yaocho (corruption, combats truqués) en sumo de temps en temps. Une  étude économique de l’an 2000 sur la corruption se concentrait sur le sumo comme un système fermé  dans lequel la corruption était étudiée. Les auteurs de l’étude on trouvé que 70% des lutteurs avec  des résultats 7-7 sur le dernier jours du tournoi (c’est à dire, 7 victoires – 7 défaites, et un  combat avant la fin) gagnent. Il a été remarqué que le pourcentage augmentait si les deux lutteurs  s’étaient déjà rencontrés, et diminuait si le lutteur était attendu pour se retirer. L’étude qui  fut détaillée dans Freakonomics, explique que les lutteurs en 7-7 gagne à 80% la plupart du temps  lorsque les statistiques suggèrent qu’ils ont une probabilité de victoire faible contre leur  adversaire. Les auteurs conclient que que ceux qui ont déjà 8 victoires conspirent avec ceux qui  sont en 7-7 et les laissent gagner, puisqu’ils ont déjà sécurisé leur classement.

Un possible contre-argument à la conclusion de freakonomics est que un rikishi 7-7 est d’autant  plus motivé à gagner son dernier combat pour obtenir une promotion, plutôt que démotivé, alors  qu’un rikishi 8-6 a déjà assuré sa promotion, alors il est donc moins motivé à gagner que le  premier. Les auteurs révèlent toutefois des statistiques plus accablants. Selon leurs recherches,  le tournoi suivant dans lequel se rencontre à nouveaux montre un sérieux avantage du lutteur 8-6  contre le lutteur 7-7, quelque soit la performance des lutteurs. Le lutteur 7-7 gagne à 40% pour un  nouveau combat avec le lutteur 8-6. Les auteurs suggèrent que gagner à 80% le premier combat et  tomber à 40% lors d’un nouveau combat entre les mêmes lutteurs suggère un arrangement des combats.  De plus, les auteurs ont trouvés qu’après des accusations de tricherie par les média, les lutteurs  7-7 ne gagnent plus leur combat qu’à 50% contre les lutteurs 8-6 au lieu de 80%.

Problème de sexe
D’autres critiques continuelles envers le sumo tourne autour de l’exclusion générale des femmes,  des cérémonies et compétitions. Les femmes ne sont pas admises à entrer ou toucher à la surface de  combat du sumo (dohyô), comme il est vu traditionnellement par les shintoistes que c’est une  violation de la pureté du dohyô. Le gouverneur femme de Ôsaka, dans les années 1990, Fusae Ohta,  lorsqu’appelée à présenter le Prix du Gouverneur au champion du tournoi annuel d’Ôsaka, fut tenu de  le faire sur le passage à côté du dohyô ou d’envoyer un représentant masculin à sa place. Elle  affrontait à chaque fois la politique de l’Association de Sumo en demandant qu’on lui permette de  remplir son rôle traditionnel en tant que Gouverneur. Ses demandes furent à chaque fois rejetées  jusqu’à ce qu’elle se retire du bureau en 2007. De plus, le sumo féminin, même s’il est populaire  dans les secteurs de l’Ouest, n’est pas considéré come étant authentique par la plupart des  japonais et interdit de prendre une place dans la vie sportive autre qu’en amateur.

Le point de vu de ceux qui critiquent continuellement la politique « masculine » dans le sumo est  qu’il s’agit d’une politique discriminatoire et oppressive. En général, les femmes dans le monde du  sumo sont attendus pour être les épouses supportrices de rikishi, et, dans le cas où leur mari  serait devenu entraineur, chef d’une écurie, une mère de substitution pour tous les disciples de  son mari. Le point de vu de l’Association de Sumo est que c’est une tradition qui a été fermement  maintenue à travers les siècles, alors ça serait un déshonneur pour tous les ancêtres de le  changer.

Le seul précédent d’un femme ayant marché dans un dohyô actuellement, est arrivé durant un tournoi  nationalement télévisé se déroulant le 19 septembre 2007. Ce jour précis, la femme en question  s’approcha du dohyô en portant plusieurs feuilles de papier avant d’être arrêtée par une garde de  sécurité femme. Après avoir poussé sur le côté la garde de sécurité, elle réussit à escalader le  dohyô avant le célèbre rikishi Takamisakari, le juge de touche Nishikido, et les surveillants  réussir à la faire sortir. Lorsqu’elle fut interrogée, les propos de la femme furent complètement  incohérents.

Bizutage
Il est clairement connu et accepté depuis de nombreuses années que les écuries de sumo se livrent à  des bizutages et des punissions physiques des jeunes disciples dans le but de « les rendre plus  forts ». Les directeurs d’écurie sount souvent fiers de montrer aux médias comment et à quelle  fréquence ils utilisent leur shinai  pour battre ceux qui font des erreurs, et les rikishi plus  anciens sont souvent mis à contribution pour brutaliser les plus jeunes, par exemples en les  mettant en ligne et en leur faisant porter des objets lourds sur de longues périodes. Malgré tout,  ce système de bizutage a été largement critiqué en 2007 lorsque la lumière fut établit sur le décès  d’un jeune pratiquant débutant de 17 ans nommé Takashi Saito. Venant de l’écurie Tokitsukaze il  décéda suite a un incidident résultant de brutalités impliquant le directeur de l’écurie Futatsuryu  Junichi qui le frappa à la tête avec un grosse bouteille de bière et les rikishi furent ordonnés de  le malmener physiquement un peu plus. Le (maintenant ex-) directeur de l’écurie et trois autres  lutteurs qui furent impliqués furent arrêté en février 2008, après quoi le premier ministre Yasuo  Fukuda demanda à l’Association de Sumo de prendre les mesure nécessaire afin qu’un tel incident ne  se reproduise plus jamais.

Souvenirs
Comme avec de nombreux sports, il y a une grande variétés de souvenirs et de gadgets que les fans  peuvent acquérir. Les fans qui achètent des places avec une formules, ou les places de premier rang  achètent en générale le ticket appelé « maison des thés », qui offre des objets relatifs au sumo dans  une formule qui inclue l’achat des places. Ces sortes de souvenirs peuvent aussi être acheté  séparément. Assiettes, et tasses avec thème relatif au sumo sont en général des objets habituels.  Un des objets les moins usuels qui peut être acheté est le tegata (littéralement: forme de main)  des lutteurs dont l’acheteur est fan – la version sumo de l’autographe. Le tegata consiste en une  impression de la main du lutteur, utilisant de l’encre noir ou rouge, accompagnée par le nom de  combattant écrit dans un style calligraphique par le lutteur lui-même. Les tegata d’origines  peuvent être vraiment chères, mais des copies de celle des lutteurs les plus populaires peuvent  être trouvées à un prix très bas. Seuls les lutteurs des deux plus hautes divisions: jûryô et  makuuchi sont autorisés à en faire. Un autre souvenirs collectionnable très populaire est la copie  du banzuke pour un tournoi. Un banzuke est un document qui a été méticuleusement calligraphié à la  main et qui liste tous les lutteurs qui participent au tournoi par ordre de classement.


Tegata

Sumo par contraste avec les autres arts martiaux orientaux

Le Sumo, alors considéré comme un art martial, diverge des styles typiques orientaux à la fois dans  sa surface et dans son coeur. Alors que la plupart des arts martiaux décernent des promotions  (avancement, grades) à travers le temps et la pratique, les rangs au sumo peuvent être gagnés et  perdu tous les deux mois dans un tournoi officiel. Inversement, dans la plupart des arts martiaux  japonais habituels (comme le karate), le grade se gagne après avoir passé un examen (ou test)  unique, et les pratiquants de karate ne sont normalement pas dégradés, même après avoir répétés  quelques piètres performances durant les compétitions. Cette divergence par rapport aux autres art  martiaux crée un environnement de stress intense et de pressions importantes pour les lutteurs  sumo. Tous les bénéfices qu’un lutteur sekitori reçoit peuvent être retirés intégralement s’il  échoue à se maintenir à un haut niveau de réussite à chaque tournoi officiel (honbasho).

De plus, le sumo n’apporte aucun sens à la réussite en dehors des tournois officiels (honbasho). Les  rang sont déterminés seulement en gagnant des combat durant les honbasho. D’un autre côté, dans de  nombreux art martiaux orientaux, les compétiteurs peuvent démontrer leurs talents en exécutant des  formes (appelées kata, taolu, quyen, ..), pour reçevoir de la reconnaissance. Par conséquent, les  lutteurs sumo sont des combattant très spécialisés, qui s’entrainent à gagner leur combat en  utilisant la bonne technique, puisqu’il s’agit de leur seule façon de gagner de meilleurs privilège  et condition de vie dans leur écurie et de meilleurs salaires.

Sumo amateur

Le sumo est aussi un sport amateur, avec de nombreux participants au lycée et aux universités au  Japon. En plus des tournoi de lycée et d’université, il y a aussi des tournoi open amateurs. Le  sport à ce niveau est épuré de presque toutes les cérémonies. Les plus talentueux lutteurs sumo  amateur au Japon (généralement des champions universitaires) peuvent être autorisés à rentrer dans  le sumo professionnel dans la division makushita (troisième division) plutôt que tout en bas de  l’échelle. Ce rang est appelé makushita tsukedashi, et est actuellement makushita 10. La plupart  des lutteurs actuels des plus hautes divisions sont entrés dans le sumo professionnel par ce biais.  Toutes les entrée des athletes amateurs dans les rang professionnels signifie qu’ils sont  suffisament jeunes pour le faire (23 ou en dessous) et qu’ils satisfont aux conditions d’entrée.

Le sport est très populaire parmi les jeunes enfants, spécialement ceux qui sont considérés comme  étant en surpoid, ou ceux dont le père a aussi participé à du sumo. Il est généralement vu comme un  avantage si l’enfant est obèse, leur masse corporelle surdéveloppée leur permet de se stabiliser  beaucoup mieux pour faire chuter leur adversaire.

Il y a aussi une Fédération Internationale de Sumo, qui encourage le développement mondial du  sport, incluant la tenue de championnat internationaux. Un des buts clef de la fédération est de  faire reconnaitre le sumo comme sport olympique. En conséquence, les tournois amateurs sont divisés  en classes de poids (hommes: poids plume jusqu’à 85 kg, poids moyen jusqu’à 115kg, poids lourds  pour les plus  de 115kg et open, sans catégorie de poids), et incluant les compétitions pour les  lutteuses (poids léger jusqu’à 65kg, poids moyen jusqu’à 80kg, poids lourd pour les plus de 80kg et
open sans catégorie de poids).

Des clubs de sumo amateur sont entrain de gagner en popularité aux USA, avec des compétitions  régulièrement tenue dans les grosses villes à travers le pays. Le sport est populaire depuis  longtemps sur la côte ouest et à Hawai’i, ou il est pratiqué dans les festivales de la communauté  ethnique japonaise. Maintenant, malgré tout, le sport s’est développé au delà des sphères de la  diaspora japonaise et les athlètes viennent d’une grande variété ethnique, culturelle et de passé  sportif.

Le sumo amateur est particulièrement fort en Europe. De nombreux athlètes arrivent dans le sport  après un passé en judo, ou lutte libre, ou encore en sport de grappling comme le sambo. Certains  athletes d’Europe de l’Est ont été suffisament doué pour réussir à se faire une place dans le sumo  professionnel au Japon, comme leur contre-partie japonaise amateur. Le plus compétent d’entre eux  actuellement est le Bulgare Kotooshu, qui est le lutteur étranger de plus haut rang et qui était à  l’origine un athlete sumo amateur.

Glossaire

Les mots suivant sont des termes utilisé dans le sumo au Japon

azukari (預り)
Garder. Une sorte d’égalité. Après un mono-ii, le gyôji ou l’arbitre « garde » le résultat si il était trop proche pour êre annoncé. En 1927, le système a été aboli et un torinaoshi (recommencer le combat) prend place actuellement.

banzuke (番付)
Liste des lutteurs sumo selon leur classement pour un grand tournoi particulier, reflétant les changement de rang dûs aux résultats du tournoi précédent. Il est écrit dans une calligraphie particulière (voir sumo-ji) et publié deux mois avant le tournoi.

banzuke-gai (番付外)
Exclus de la liste. Un lutteur qui n’a pas encore de classement, ou qui est sortie du banzuke à cause d’un blessure ou pour une autre raison de non participation.

basho (場所)
Lieu. N’importe quel tournoi de sumo.

chankonabe (ちゃんこ鍋)
Une potée mangée habituellement en grande quantité par les lutteurs sumo comme étant une partie du régime pour prendre du poids. Il contient des dashi ou poulet mariné dans du sake ou di mirin pour ajouter du goût. Le gros du chankonabe est fait d’une grande quantité de source de protéine, habituellement poulet, poissons (frit ou en boulette), tofu, ou parfois boeuf; et légumes (daikon, bok choy, etc.)

chikara-mizu (力水)
eau de force. La louchée d’eau avec laquelle un lutteur va se rincer cérémonieusement la bouche avant un combat, apportée par le lutteurs vainqueur du combat précédent s’il est sur la même ligne du dohyô, ou par le lutteur qu’il va rencontrer en combat le tour d’après.

chonmage (丁髷)
coupe de cheveux traditionnelle japonaise avec un chignon, actuellement seulement portée par les rikishi et ainsi un moyen facile de reconnaitre un homme qui est sumo de profession.

danpatsu-shiki
Cérémonie de retraite, tenu par un lutteur en haut du classement, dans le Ryogoku Kokugikan quelques mois après sa retraite, dans laquelle le chignon est coupé. un lutteur doit avoir combattu en sekitori durant au moins 30 tournois pour être qualifié pour une cérémonie au kokugikan.

dohyô (土俵)
La surface de combat dans laquelle les lutteurs sumo combattent, faite d’argile et tapissée de sable.

dohyô-iri (土俵入り)
Cérémonie d’entrée dans le dohyô, effectuée seulement par les lutteurs des divisions jûryô et makuuchi. Les lutteurs des côtés Est et Ouest effectuent leur dohyô-iri ensemble, par succession; les yokozuna ont leur propre dohyô-iri individuel. Les principaux styles de dohyô-iri des yokozuna sont Unryû et Shiranui, nommés d’après Unryû Kyûkichi et Shiranui Kôemon. Un yokozuna effectue la cérémonie avec deux assistan, le techimochi (太刀持ち, porte sabre) et le tsuyuharai (露払い, balayeur de rosée).

fusenpai (不戦敗)
Pas de combat perdu. Une défaite enregistrée par défaut à cause de l’absence du lutteur pour un combat. Si un lutteur abandonne un tournoi, un fusenpai est noté contre lui pour le jour suivant.

fusenshô (不戦勝)
Pas de combat gagné. Une victoire par défaut à cause de l’absence de l’adversaire. Le système a été établit pour le honbasho de mai 1927. Après le sujet de Hitachiiwa Eitarô, le système a été modifié pour la forme moderne. Avant cela, une absence était simplement notée pour chacun des deux lutteurs, qu’ils aient été présents ou pas.

gunbai (軍配)
Un éventail de guerre, habituellement fait de bois, utilisé par les gyôji pour signalier leurs instructions et donner la décision finale d’un combat. Historiquement, c’était utilisé par les officiers samurai pour communiquer leurs ordres à leurs soldats.

gyôji (行司)
Un arbitre sumo.

hanamichi (花道)
Les deux principaux chemins Est et Ouest conduisant des vestiaires au dohyô.

haridashi (張り出し)
Déborder. S’il y a plus de deux lutteurs à n’importe quel rang sanyaku, les lutteurs additionnels sont désignés comme haridashi. Avant 1995, de tels lutteurs étaient listé dans le banzuke, en extension ou « débordaient » dans la ligne des makuuchi. C’est maintenant une désignation informelle, puisqu’à présent tous les lutteurs sont listés à l’intérieur d’une limite normale dans une ligne.

henka (変化)
Un pas de côté pour éviter une attaque. Lorsqu’effectuée, il est habituellement au tachi-ai d’effectuer un technique de plaquage, mais c’est souvent vu comme du mauvais souvent et indigne des lutteurs de haut rang.

heya (部屋)
Chambre, mais habituellement désignant l’écurie. L’établissement ou un lutteur s’entraine, et aussi vit lorsqu’il est dans les divisions les plus bases. Lorsqu’utilisé en suffixe c’est prononcé « beya » comme pour le nom d’une écurie (par exemple, le heya nommée Sadogatake est appelée Sadogatake-beya).

hikiwake (引分)
Egalité. Très rare actuellement.

hiwaza (非技)
Non-technique. Une situation de victoire où le lutteur victorieux n’a pas initié de kimarite. L’Association Japonaise de Sumo reconnait cinq hiwaza. Voir kimarite pour la description.

honbasho (本場所)
Un tournoi de sumo professionnel, qui se tient 6 fois par ans actuellement, durant lesquels les résultats affectent le rang du lutteur.

ichimon (一門)
Un groupe de heya apparentées. Il y a cinq groupes: Dewanoumi, Nishonoseki, Takasago, Tokitsukaze et Tatsunami. Jusqu’en 1965 les lutteurs d’un même ichimon ne combattaient pas les uns contre les autres dans un tournoi..

jonidan (序二段)
La seconde des plus bases divisions de lutteurs, en dessous de sandanme et au dessus de jonokuchi.

jonokuchi (序の口)
Un exression signifiant que c’est seulement le début. La plus basse des divisions de lutteurs sumo.

jûryô (十両)
Dix ryô, pour le salaire original d’un lutteur sumo professionnel. La seconde des plus haute division des lutteurs sumo en dessous de makuuchi et au dessus de makushita, et la plus basse division dans laquelle les lutteurs reçoivent un salaire et les pleins privilèges.

kachi-koshi (勝ち越し)
Plus de victoires que de défaite pour un lutteur dans un tournoi. Ce qui représente 8 victoire pour un sekitori avec 15 combats, et 4 victoires pour les lutteurs en bas du classement avec 7 combats. Marquer kachi-koshi a pour résultat en générale une promotion. C’est l’opposé de make-koshi.

kadoban (角番)
Un ôzeki qui a subit un make koshi dans un précédent tournoi sera rétrogradé s’il échoue à marquer au moins huit victoires. Cette présente règle date de juillet 1969 et il y a eu plus de 100 cas de kadoban depuis ce moment.

kensho-kin (懸賞金)
Prix en monnaie basé sur le sponsonariat d’un combat, attribué au vainqueur désigné par le ganbai du gyôji. Les bannières des sponsors sont paradées autour du dohyô avant le combat, et leurs noms sont annoncés. La moitié de la somme allouée par le sponsor va à l’Association Japonaise de Sumo, et l’autre moitié au vainqueur..

keshô-mawashi (化粧廻し)
Le pagne portant sur le devant une grosse décoration brodée portée par les sekitori pour le dohyô-iri. Elles sont très chères et sont habituellement payés par une organisation de supporter de lutteurs ou par un sponsor commercial.

kimarite (決まり手)
Techniques gagnante dans un combat de sumo, annoncée par l’arbitre lorsqu’il déclare le vainqueur. L’association de Sumo Japonaise reconnaitre 22 kimarite différents.

kinboshi (金星)
Etoile d’Or. Attribuée à un maegashira qui a vaincu un yokozuna durant un honbasho. Il représente un salaire bonus permanent.

kinjite (禁じ手)
Main interdite. Un mouvement faute durant un combat qui résulte par une disqualification. Exemple: donner un coup de poing, ou viser les yeux. Le seul kinjitte qui peut être vu actuellement (souvent par inadvertance) est tirer les cheveux.

komusubi (小結)
Petit noeud. Le quatre des plus haut rang de lutteur sumo, et le plus bas rang sanyaku.

kosho seido
Système de Blessure Publique. Introduit en 1971, ce système permet à un lutteur qui a été blessé sur le ring durant un tournoi de passer le prochain tournoi sans effet sur son rang. Il a été abollit en 2003.

kuroboshi (黒星)
Etoile Noire. Une défaite dans un combat de sumo, notée par un cercle noire.

maegashira (前頭)
Ceux de devant. Le cinquième plus haut rang des lutteurs sumo, et le plus petit rang des makuuchi. Ce rang marque le début de la division makuuchi et compte le plus grand nombre de lutteurs, environ 30 athlètes dépendant du nombre de sanyaku. Seuls les plus haut niveau (maegashira jō’i, 前頭上位) combattent normalement contre les lutteurs sanyaku.

maezumo (前相撲)
Avant le sumo. lutteurs sumo non classés dans leurs premiers combats. Participer à au moins un combat maezumo est nécessaire pour entrer dans la division jonokuchi pour le honbasho suivant.

make-koshi (負け越し)
Plus de défaites que de victoires pour un lutteur dans un tournoi. Make koshi a généralement pour résultat la rétrogradation du lutteur, bien qu’il y ait des règles spéciales pour la rétrogradation des ôzeki. C’est l’opposé de kachi koshi.

makuuchi (幕内) ou maku-no-uchi (幕の内)
Dans les rideaux. La plus haute division en sumo. Elle est nommé d’après la salle d’attentes avec rideaux fermés réservée aux lutteurs professionnels durant un basho, et comprends 42 lutteurs.

makushita (幕下)
Derrière les rideaux. La troisième plus grande division de lutteurs sumo, derrière jûryô et au dessus de sandanme. A l’origine la division juste en dessous de makuuchi, ce qui explique son nom, avant que jûryô en soit séparé pour devenir la nouvelle deuxième plus grande division.

makushita tsukedashi (幕下付け出し)
un lutteur amateur qui a réussi et qui est autorisé à entrer dans le sumo professionnel dans la troisième plus haute division (makushita). De 1966 à 2001 un rikishi commençait au rang de Makushita 60, la plus basse division. Depuis 2001, cela a été augmenté à Makushita 15, mais les critère d’entrée sont devenus plus strict; un lutteur doit maintenant gagner un des quatre titres amateurs majeurs. S’il a deux victoires la même année, il peut commencer à Makushita 10.

mawashi (廻し)
Le fin pagne que les lutteurs portent autour de la taille à l’entrainement et en compétition. Ceux des sekitorisont en coton blanc pour l’entrainement et en soie colorée pour la compétition; les rangs plus bas porte un cotton sombre pour les entrainements et les compétitions.

mochikyukin (持ち給金)
Un système de paiement bonus pour les lutteurs.

mono-ii (物言い)
Discussion tenue les juges de touche lors que la décision du gyôji pour un combat est remise en question.

mushôbu (無勝負)
Pas de résultat. Une sorte d’égalité. Le Gyoji ne juge ni victoire ni défaite. Le système existait durant la période Edo.

negishi-ryu (根岸流)
Le style conservatif de calligraphie utilisé dans le banzuke. Voir sumo-ji.

Nihon Sumo Kyokai (日本相撲協会)
Association de Sumo Japonaise, le corps gouvernant du sumo professionel.

oyakata (親方)
Un coach sumo, pratiquement toujours le détenteur d’une des 105 noms licenciés (toshiyori-kabu, 年寄株). Aussi utilisé comme un suffixe honorifique.

ôzeki (大関)
Grande barrière, mais habituellement traduit par Champion. Le second plus haut rang des lutteurs sumo.

rikishi (力士)
Littéralement, Homme Fort. Le terme plus commun pour un lutteur sumo professionnel, bien que sumotori est parfois utilisé à la place.

sagari (下がり)
Les fils insérés devant le devant du mawashi pour les compétitions. Les sagari des lutteurs sekitori sont renforcés avec de la glue à base d’algue.

sandanme (三段目)
Troisième niveau. La troisième plus basse division de lutteurs sumo, au dessus de jonidan et en-dessous de makushita.

sanyaku (三役)
Trois rangs. Le rang de « porteur de titre » au top du sumo. Il y a actuellement 4 rangs en sanyaku: yokozuna, ôzeki, sekiwake et komusubi, puisque le yokozuna est historiquement un ôzeki avec un permis de faire son propre dohyô-iri. Le mot est parfois utilisé pour se rapporter aux sekiwake et komusubi.

sanyaku soroibumi (三役揃い踏み)
Rituel précédant les trois combats finaux d’un jour de honbasho où trois des lutteurs de rang  sanyaku des côtés Est et Ouest efectue shiko simultanément.

sekitori (関取)
Prendre la barrière. Lutteurs sumo de rang jûryô ou plus.

sekiwake (関脇)
Le troisième plus haut rang de lutteurs sumo.

shikiri (仕切り)
Prendre la marque de la pointe des pieds. Périodecde préparation avant un combat, durant lequel les lutteurs se dévisagent, s’accroupissent à répétition, exécutent le rituel du lancement de sel, et d’autres tactiques pour gagner un avantage psychologique.

shiko (四股)
exercice sumo où chaque jambe par succession est levée aussi haut et aussi droite que possible, et ensuite ramenée vers le sol pour le marteler avec une force considérable. En entrainement c’est répété une centaine de fois par scéance. Shiko est aussi effectuée rituellement pour éloigner les démons avant chaque et est une partie du dohyô-iri du yokozuna.

shikona (四股名)
Le « Nom de combat » d’un lutteur, souvent une expression poétique qui contient des éléments spécifiques au heya du lutteur. Les lutteurs japonais n’adoptent pas en général de shikona avant d’atteindre le rang makushita ou jûryô;les lutteurs étrangers en adoptent un en entrant dans le sport. Dans de très rares  occasions, un lutteur peur combattre dans sous son nom de famille original toute sa carière.

shinpan (審判)
juges de ligne ou arbitre de touche, qui peuvent donner déterminer la sanction finale lorsque la décision du gyôji est discutée. Il y a cinq shimpan à chaque combat, désignés parmis les séniors de la Nihon Sumo Kyokai, et portant un kimono traditionnel formel.

shinpan-iin (審判委員)
comté d’arbitres. Le groupe de shinpan

shin-deshi (新弟子)
Nouvel élève. Une nouvelle recrut dans le sumo.

shini-tai (死に体)
Corps mort. Un lutteur qui n’a pas été le premier à toucher l’extérieur du cercle mais qui a été négocié par le perdant, par exmple lorsqu’il est poussé avec une telle force qu’il est encore en l’air quand son adversaire touche le sol.

shiroboshi (白星)
Etoile blanche. Une victoire dans un combat de sumo, enregistrée avec un cercle blanc.

sumo-ji (相撲字)
Style de calligraphie avec de larges traits de pinceaux utilisés pour écrire les banzuke.

sumo moji (相撲文字)
voir sumo-ji.

sumotori (相撲取)
Littéralement, celui qui fait du sumo. Lutteur sumo, mais ocasionnellement se rapporte seulement aux sekitori.

tachi-ai (立ち合い)
La charge initiale au début d’un combat.

tawara (俵)
Balles de paille de riz. Les tawara sont à moitié coulées dans l’argile du dohyô pour en marquer les limites.

tegata (手形)
Un type de souvenir consistant à l’emprunte de la main d’un lutteur à l’encre rouge ou noire et son shikona calligraphié par le lutteur sur un papier blanc carré. Il peut être un original ou une copie. Une copie d’un tegata peut aussi être imprimée sur un autre souvenirs comme de la vaisselle en porcelaine.

tenno-hai
Coupe de l’Empereur, récompendant le vainqueur de la plus haute division d’un tournoi depuis 1925.

tokoyama (床山)
Coiffeurs employés par la Nihon Sumo Kyokai pour faite la coupe de cheveux des lutteurs sekitori : l’oichomage élaborée pour les tournois officiels et les engagements publiques.

torikumi (取組)
Un combat durant un basho.

torinaoshi (取り直し)
Un combat recommencé. Lorsque le résultat d’un combat est trop serré même après que les shinpan aient tenu un mono-ii, il peuvent appeler pour que le combat soit recommencé depuis le tachi-ai.

toshiyori (年寄)
Un senior au sumo.

tsukebito (付け人)
Un rikishi des divisions plus basses qui sert d’assistant personel à un lutteur de rang sekitori.

tsuna (綱)
La cordre lourde portée par le yokozuna d’où il tire son nom. Elle pèse environ 15 kilogrammes, et est plus fine devant  que là où elle est nouée dans le dos. Cinq shide (紙垂), morceau de papier en zig-zag symbolisant des éclairs, pendent devant. Cela ressemble fortement au shimenawa utilisé pour marquer les zones sacrées en shintoisme.

yobidashi (呼出 or 呼び出し)
Annonceurs. Assistant général dans un basho. Ils appellent les lutteurs pour aller sur le dohyô avant leur combat, construisent le dohyô avant un tournoi, et le maintiennent en état entre les combats, montrent les bannières des sponsors des combats, maintiennent les réserves de sel pour la cérémonie et les réserves de chilara-mizu, et tout autre tâches nécessaire.

yokozuna (横綱)
Corde horizontale. Le plus haut rang en sumo, habituellement traduit par Grand Champion. Le nom vient de la corde que le yokozuna porte pour son dohyô-iri.

Yokozuna Shingi Kai (横綱審議会) ou Yokozuna Shingi Iinkai (横綱審議委員会)
Conseil de Délibération des Yokozuna, un corps formé en 1950 dont les 15 membres sont désignés en dehors de la Nihon Sumo Kyokai, qui se rencontrent après chaque honbasho pour considérer les candidats à la promotion de yokozuna. Une recommendation est passée à la Nihon Sumo Kyokai qui a finalement le mot de la fin. Il offre aussi ses opinions sur les performances des actuels yokozuna.

yumitori-shiki (弓取り式)
La cérémonie de salut virevoltant effectuée à la fin de chaque jour de honbasho par un lutteur désigné, le yumitori, qui est généralement de la division makushita

yûshô (優勝)
Un prix d’un tournoi dans n’importe qu’elle division, récompensant le lutteur qui a gagné le plus de combats.

sources:
http://en.wikipedia.org/wiki/Sumo
http://www.a-nous-dieu-toccoli.com/publication/2005/shintai/shintai_chap2.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Glossary_of_sumo_terms

à voir: un forum sympa sur le sumo:
http://www.info-sumo.net/info/modules.php?name=Forums&file=index

exemple d’un combat de sumo: http://youtu.be/xynNfe9ORU4

  2 Responses to “相撲 – Sumô”

Comments (2)
  1. Un article très complet sur le sumo est passionnant à lire. Je rajouterais dans les sites incontournables Dosukoi.fr qui permet de suivre l’actualité du sumo avec des dossiers passionnants et plein de vidéos.

    http://www.dosukoi.fr

    Bravo pour cette initiation au sumo!

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