Je n’avais pas prévu de revenir sur Metz avant un moment, un long moment… Mais mon dernier retour m’a fait percuter certaines choses (et mon dernier bilan de santé aussi).
Tempus Fugit, et le temps perdu, ne se récupère pas…
D’habitude, j’envoie un bouquet de fleur, et passe un coup de téléphone. Mais là j’ai prévu un cadeau moins bien, et plus cher.
Qu’est-ce qui peut être moins bien qu’un bouquet de fleur? Ben, moi… Et qu’est-ce qui est plus cher? Moi qui vient en voiture à Metz juste pour la fête des mères.
Du coup, j’avais prévu cela comme une surprise, j’avais arrangé un coup avec mes frères. Ils devaient pousser mes parents à manger dehors, leur dire que pour une fois, pour la fête des mères, maman, n’avait pas à passer son samedi après-midi et dimanche matin à cuisiner, qu’elle pouvait se reposer, et mettre les pieds sous la table. Mais il fallait que ça soit, en dehors de la maison.
Du coup, mes frères ont proposé à mes parents de sortir et que l’un d’eux allait les chercher le dimanche à midi.
Du coup après mon cours de flûte du samedi, je suis parti à Metz et je suis allé chez mon frère au centre-ville. Ca y est, je me rappelle pourquoi je n’aime pas aller chez lui… j’ai passé 30 minutes à tourner pour me garer.
Dimanche matin je me rends chez mes parents qui s’attendaient à voir un de mes frères, mais… surprise, le taxi est différent que celui annoncé.
Ensuite nous sommes allé à Sakana Ramen, pour que mes parents profitent un peu d’un nourriture dont ils n’ont pas l’habitude.
De mon côté j’ai pris mon habituelle salade de calamar.
Puis voulant goûter un Donburimono, j’ai pris un Gyudon. Mal m’en a prit.
Si l’omelette et la viande étaient corrects, le riz… ben c’était pas ça… il faut dire qu’ayant l’habitude du riz japonais, forcément, quand c’est pas du Riz Japonica et qu’en plus, c’est pas cuit pour en faire un riz collant, ça passe moins.
Après une semaine sans alcool et sans sucre, je me suis autorisé un Taiyaki, très très sympa.
Puis lundi… retour dans le Sud.
Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de camions… et beaucoup beaucoup beaucoup de camping-car et de caravanes de retraités allemands, hollandais, belges, luxembourgeois…
Du coup, plutôt que m’énerver à 130km/h, j’adopte un rythme de croisière de 110km/h, sans doubler s’il y a des camions qui doublent, sans me prendre la tête. Je sais que je vais mettre trois plombes, mais ça sera cool.
Je m’arrête une première fois au bout de 2h30 de parcours sur l’aire Totale de Dijon. Pour manger un douitche et boire un café.
Comme prévu, je me traîne lamentablement, mais c’est cool, je profite de la musique et je ne suis pas énervé contre les camions qui déboîtent sans avertir, les retraités de nos pays voisins qui conduisent comme des merdes.
Je m’arrête une seconde fois après avoir passé Valence au bout de 3 heures de route. Pour l’instant tout va bien. Ca a un peu coincé à Fourvière, mais rien de catastrophique, juste 10 minutes de ralentissement.
Puis je dépasse Avignon, et un peu avant Nimes… voilà que je me tape un bouchon de plus d’une demi-heure, suite à un accident. Deux voies de neutralisées sur 3… la grosse galère.
Le fautif, un couple de retraités estrangers et leur caravane… Je crois qu’ils ont été bien punis et qu’ils ont payé pour tous les autres caravanistes qui roulent comme des merdes. Leur caravane était pulvérisée, il y avait un homme de la voirie qui balayait les petits bouts… c’est pour dire. Caravane pulvérisée, et vacances ruinées…
Du coup, je me suis arrêté à la station Totale de Nimes pour me reposer, car les bouchons, ça n’aide pas mes articulations et c’est vraiment fatigant. Je commençais à avoir mal aux chevilles, aux genoux, au coccyx, à la nuque, et aussi à m’énerver. Donc petite pause pour marcher, boire de l’eau, et marcher encore un peu.
Puis retour dans la région de Montpellier. Je me suis vraiment senti de retour que lorsqu’un zinzin a attendu que j’arrive à sa hauteur dans une entrée d’un rond-point pour démarrer me coupant la route, puis a pilé dans le rond-point pour finalement prendre la première à droite où je sortais également, me re-coupant la route une deuxième fois. Et alors que je le klaxonnais pour lui signifier que sa façon de conduire était dangereuse (qu’il ne savait pas conduire en fait), il m’a klaxonné en retour. Bienvenu dans le sud.
Bon, c’est pas tout, mais je ne suis pas encore rentré moi… il y a encore des choses à faire.