Juil 072008
 

causes de la bataille de Shimonoseki: L’incident de namamugi

La bataille navale de Shimonoseki (下関海戦, Shimonoseki Kaisen) est une conflit navale armé très peu connu qui s’est déroulé le 16 juillet 1863 par le navire de guerre de la marine américaine, l’USS Wyoming contre le puissant daimyô (seigneur de guerre de l’époque féodale) seigneur Mori Takachika du clan Chôshû basé à Shimonoseki, au Japon.Ce fut le prélude du bombardement de plus grande ampleur de Shimonoseki par les forces étrangères alliées en septembre 1864. Elle prend place durant la période de trouble de la fin du dernier shogunat Tokugawa (1854-1868) associé avec l’ouverture du Japon à l’occident.


carte de Shimonoseki

Contexte

En 1863 l’empereur japonais Kômei, cassant avec des siècle de tradition impériale et insatisfait avec l’ouverture du Japon à l’occident, il commença à prendre un rôle actif en matière d’Etat et publia le 11 mars et le 11 avril 1863 un « Ordre d’expulser les barbares » (攘夷実行の勅命). Le clan Chôshû basé à Shimonoseki, sous les ordres du seigneur Mori Takachika, suivi l’ordre et commença à prendre des actions pour expulser tous les étrangers à partir de la date fixé comme limite (10 mai sur la calendrier lunaire). Défiant ouvertement le shogunat, Takachika ordonna à ses forces de tirer sans sommation sur tous les navires étrangers qui traversaient le détroit de Shimonoseki.

Le clan Chôshû était équipé pour la majeure partie de canons antiques tirant des boulet, mais aussi d’armement moderne, comme cinq canons Dahlgren de 8 pouces qui avaient été présentés au Japon par les Etats-Unis d’Amérique, et trois navire de guerre à vapeur de construction américaine: le bateau Daniel Webster (6 canons), le brick Lanrick (Kosei, 10 canons), et le vapeur Lancefield (Koshin, 4 canons).

Attaques sur les navires étrangers

La première attaque se déroula le 25 juin 1863. Le bateau à vapeur marchand américain Pembroke, sous les ordres du capitaine Simon Cooper, naviguait pour s’ancrer au large du détroit de Shimonoseki lorsqu’il fut intercepté et attaqué à l’improviste par deux navire de guerre de construction occidentale appartenant aux forces rebelles. L’équipage dy navire ennemi railla les marins américains et avec un formidable hurlement crièrent « Vénère l’empereur et renvoie les barabres! » (« 尊皇攘夷 », pronouncé « Sonnô Jôi »). Sous une pluie de projectiles incessante, Pembroke parvint à rebrousser chemin et à s’enfuir par le détroit de Bungo, miraculeusement avec quelques dommages légers et aucun mort. Lors de son arrivée à Shanghai, Cooper fit un rapport de l’attaque et l’envoya au consulat américain au Japon, à Yokohama.
 
Le jour suivant, le 26 juin, le navire à vapeur français Kienchang naviguait aussi vers le détroit de Shimonoseki lorsque l’artillerie japonaise montée sur des chars et entourant Shimonoseki ouvrit le jeu sur lui. Endommagé à divers endroit, le vaisseau français fut chanceux de pouvoir faire demi-tour avec un seul marin blessé.


le kienchang attaqué

Le 11 juillet, bien que prévenu par l’équipage du Kienchang, avec qui il avait rendez vous plus tôt, le navire de guerre à 16 canon hollandais le Medusa navigua vers le détroit de Shimonoseki.  Son skipper, le capitaine François De Casembroot fut convaincu que le seigneur Mori n’oserait pas tirer sur son vaisseau, à cause de la puissance de feu de son navire et les relations de longue date entre les Pays-Bas et le Japon. Mais Takahachika le fit simplement, bombardant le Medusa avec plus de trente projectiles et turant ou blessant neuf marins. De Casembroot riposta et s’enfuit à pleine vitesse, de peur de mettre en danger la vie du consul général hollandais qui se trouvait à bord du Medusa.

Pendant une courte période, le daimyô réussit à tirer sur la plupart des navire étrangers dont les pays avaient un consulat au Japon.

Operations


Mac Dougal

Le matin du 16 juiller 1863, sous la sanction du Ministre Pruyn, dans un réponse prompte apparente de l’attaque du Pembroke, la frégate américaine USS Wyoming sous le commandement du capitaine David Mac Dougal, navigua dans le détroit et engagea le combat seule contre les navire de confections américaine mais pauvrement équipée et maniée de la flotte rebelle. En seulement deux heures avant de se retirer, Mac Dougal coula un navire ennemi et en endommagea sévèrement deux autres, avec quelques cinquante morts japonais, alors que le Wyoming a souffert de dommages considérables dont dix membres d’équipages tués ou blessés.

A 4:45 du matin, le 16 juillet, Mac Dougal appela tout le monde; et le Wyoming fut paré 15 minutes après pour naviguer en direction du détroit. Après un voyage de deux jours, le navire était arrivé près de l’île de Hime Shima la nuit du 15 juillet et s’était ancré dans la partie sud de cette île.

A cinq heures le matin suivant, le Wyoming leva l’ancra et se dirigea vers le détroit de Shimonoseki. Il arriva aux quartiers généraux à neuf heures, chargea ses canon avec des obus, se prépara à l’action. Le navire de guerre entra dans le détroit à 10:45 et battit le rappel. Rapidement, trois signaux donnés par des tirs de canons se firent entendre de la terre, alertant les batteries de canons et les navire du daimyo Choshiu de l’arrivé du Wyoming.

A environ 11:15, après avoir essuyé le tire des batteries de canon de la rive, le Wyoming issa ses couleurs et répliqua avec ses canons sur pivot de 11 pouces. Momentanément, ignorant les batteries, Mac Dougal ordonna au Wyoming de continuer à naviguer en passant prêt d’un navire à vapeur, et un brick ancré pas loin de la ville de Shimonoseki. Pendant ce temps, quatre batteries de canon sur la berge ouvraient le feu sur le navire de guerre. Le Wyoming répondit au canons japonais « aussi vite que leur conception le permettait » alors que des projectiles  des canons de la berge passaient à travers le gréement.
 
Le Wyoming passa alors entre le brick et la barque à tribord et le  vapeur sur le port, naviguant à distance de tir, un tir de la barque ou du brick tomba sur un canon avant du wyoming tuant deux hommes et en blessant quatre.  Sur le navire, un marin fut retrouvé mort, tué par des éclats de schrapnel.

Le Wyoming, en territoire hostile, s’échoua dans des eaux peu profondes peu de temps après qu’elle  soit passé à travers les forts. Le vapeur japonais, pendant ce temps, largua ses amarres et se  dirigea directement vers le Wyoming -peut-être pour essayer de l’aborder. Les militaires  américains, toutefois, parvinrent à dégager le navire de la vase et de déclencher leur Dahlgrens de  11 pouces (280mm) sur le navire ennemi, perçant la coque et l’endommageant sévèrement. Deux tirs  directs firent exploser les chaudières, et le vapeur commença à couler, l’équipe abandonna le  navire.


Le Wyoming coulant le Lancefield

Le Wyoming passa alors près de la barque et le brick, tirant sur eux régulièrement et  méthodiquement. Certains projectiles passèrent par dessus et tombèrent sur la ville qui se trouvait  sur la terre. Les deux navires à vapeur: la barque et le brick furent fortement et sévèrement  endommagés. Alors, le Commander Mc Dougal écrivit son rapport à Gideon Welles le 23 juillet « la  punition infligée (au Daimyo)  et qui lui a été réservée, sera, je crois, une lesson qu’il n’est  pas prêt d’oublier. »

Après avoir été sous le feu pendant plus d’une petite heure, le Wyoming retourna à Yokohama. Le  navire avait sa coque perçée de 11 impacts, avec de nombreux dommages à cheminées et à son  gréement. Les pertes parmi les membres de l’équipage étaient faibles: quatre hommes avaient été  tués et sept hommes blessés, qui décédèrent après. De façon significative, le Wyoming fut le  premier navire de guerre étranger à avoir pris part à une offensive pour soutenir les termes du  traité au Japon.

Le vapeur japonais coulé par le Wyoming fut refabriqué par Chôshû en 1864 et attaché au port de  Hagi.

Conséquences

Le résultat de la bataille ne fut pas suffisant pour stopper les actions du clan Chôshû contre les  navires étranger et les batteries de canon Chôshû de la berge restèrent intactes, et l’attaque des  navires étrangers repris. Les puissances étrangèrent, se rassemblèrent plus tard en une puissante  flotte en 1864 dans le but de conduire au bombardement de Shimonoseki avec les résultats décrits  plus bas.


Le bombardement de Shimonoseki

Le bombardement de Shimonoseki (Japonais:下関戦争/馬関戦争, Shimonoseki Sensô/Bakan Sensô) se réfère à la  série de combats militaires s’étant déroulé en 1863-1864, par les forces navales réunis de  l’Angleterre, la France, la Hollande et les Etats-Unis d’Amérique, contre le domaine féodal  japonais de Chôshû, qui prit place le long des berges du détroit de Kanmon sur les côtes de  Shimonoseki au Japon.

Bombardement de Shimonoseki

Compte à rebourd vers un conflit

Lorsque le Commodore Matthew Perry de l’U.S. Navy navigua dans la Baie d’Edo (Tokyo) le 8 juillet  1853 avec son menaçant Kurofune, le Navire Noire, demandant l’ouverture des échanges commerciaux  avec l’occident, deux siècles d’isolation japonaise (Sakoku) arrivèrent à leur fin. Le 31 mars 1854  le Japon signa le traité de Kanagawa avec les états-unis et plus tard avec la majorité des  puissances européennes, leur accordant une série de droit et de pouvoirs exorbitants. LA plupart  des intellectuels japonais voyaient que le traité était loin d’être équitable.

Malgré les efforts d’appaisement par le shogunat Tokugawa pour établir une atmosphère de paix et de  solidarité, de nombreux daimyo (seigneur féodal) gardèrent un goût amer envers la politique de  porte ouverte du shogunat envers les occidentaux.

Des oppositions belligérentes à l’influence occidentale explosa en conflit ouvert lorsque  l’empereur Kômei, cassant avec des siècles de tradition impériale, commença à prendre un rôle actif  dans les affaires de l’état et édicta le 11 mars et le 11 avril 1863 son « ordre d’expulser les  barbares » (攘夷実行の勅命 – Jôi jikkô no chokumei).Le clan Chôshû basé à Shimonoseki, sous la direction du  seigneur Mori Takachika, commença à prendre des actions pour expulser tous les étrangers après les  dates fixées comme limite de temps (10 mai dans le calendrier lunaire). Défiant ouvertement le  shogunat, Takachika ordonna à ses forces de tirer sans sommation sur tous les navires étrangers  traversant le détroit de Shimonoseki.  Une voie d’eau stratégique mais traitre de 112 mètres  séparant les îles de Honshû et Kyûshû et permettant le passage en reliant la mer intérieur et la  mer du Japon.

Même avant l’escalade des tensions au niveau du détroit de Shimonoseki, les diplomates étrangers et  experts militaires, notamment le ministre américain des affaires étrangères au Japon Robert Pruyn  et le Capitaine David Mac Dougal de l’U.S. Navy, était conscient de l’état précaire des affaires au  Japon. Une lettre au secrétaire de la Navy Gideon Welles datant du 12 juin 1863 écrite par Mac  Dougal établit que « L’option générale est que le gouvernement (du Japon) est à la veille d’une  révolution, le principal objet de celle-là est l’expulsion des étrangers ».

« Vénère l’empereur et expulse les barbares! »

Le clan Chôshû était équipé en grande partie de canons antique tirant des simples boulets, mais  aussi avec de l’armement moderne, comme cinq canons Dahlgren de 8 pouces (200mm) qui avaient été  présentés au Japon par les Etas-Unis, et trois navires de guerre vapeurs de construction  américaine; la barque Daniel Webster (siw canons) et le brick Lanrick (Kosei, avec 10 canons), et  le vapeur Lancefield (Koshin, avec 4 canons).

La première attaque commença le 25 juin 1863. Le vapeur marchant américain Pembroke, sous le  commandement du capitaine Simon Cooper, navigaità l’ancre sans méfiance en dehors du détroit de  Shimonoseki lorsqu’il fut pris pour cible par deux navires de guerre ennemi de conception  européenne appartenant aux forces rebelles. L’équipage d’un des vaisseau ennemi railla les matins  américains avec un hurlement tonitruant, « vénère l’empereur et expulse les barbares » (« 尊皇攘夷 »,  prononcé « Sonnô Jôi »). Sous un feu ennemi incessant, le Pembroke réussit à rebrousser chemin  et  s’échapper à traver le détroit Bungo adjacent, miraculeusement, avec quelques dommages légers et  sans pertes humaines. A son arrivée à Shanghai, Cooper rempli un rapport sur l’attaque et l’envoya  au Consulat américain à Yokohama, Japon.

Le jour suivant, le 26 juin, l’aviso vapeur Kienchang de la marine française naviguait aussi à  l’ancre en dehors du détroit, lorsque l’artillerie japonaise rebelle sur des chars entourant  Shimonoseki ouvrit le feu sur elle. Endommagée à différents endroits, le vaisseau français fut  chanceux de pouvoir s’enfuit avec seulement un seul marin blessé.

Le 11 juillet, malgré la mise en garde de l’équipage du Kienchang, avec qui ils avaient rendez-vous  plutôt, le navire de guerre Hollandais Medusa armé de 16 canons navigua dans le détroit de  Shimonoseki. Son skipper, le capitaine François de Casembroot était convaincu que Lord Mori  n’oserait pas tirer sur son vaisseau en raison de la puissance de feu du navire et des relations  relativement longues entre la Hollande et le Japon. Mais c’est ce que fit Takachika, il osa! Ainsi  le Medusa fut pilonné par moins de trente projectiles et neuf marins furent tués ou blessés. De  Casembroot répliqua et se sauva à pleine vitesse, la peur au ventre de mettre en danger la vie du  Consul Général hollandais qui se trouvait à bord du Medusa au même moment.

Durant une courte période, le seigneur japonais avait réussi à tirer sur les drapeaux de presque  toutes les nations ayant un consulat au Japon.

Les premières batailles

Les eaux côtières de Shimonoseki étaient des eaux où aucun étranger n’avait encore été saigné. A la  bataille navale de Dan-no-ura le 25 avril 1185, un engagement majeur de la guerre des Genpei se  déroula dans ce détroit, entre une flotte appartenant à Minamoto Yoshitsune du clan Genji et la  marine de son rival Heike, le seigneur Taira Kiyomori.

Intervention américaine


L’USS Wyoming

Le matin du 16 juillet 1863, sous la sanction du ministre Pruyn, dans une réponse prompte à  l’attaque du Pembroke, la frégate américaine USS Wyoming sous le commandement du capitaine Mac  Dougal lui-même fut dépêchée au détroit et engagea seul la flotte locale de fabrication américaine  mais pauvrement équipée. Pour presque deux heures avant de se retierr, Mac Dougal coula un vaisseau  ennemi et en endommagea sérieusement deux autres, avec quelques quarantaines de pertes humaines  japonaises, alors que le Wyoming souffrait de dommages considérables avec quatorze membres  d’équipage tués ou blessés. Le vapeur japonais coulé par le Wyoming fut reconstruit par Chôshû en  1864 et attaché au port de Hagi.


Wyoming au combat

Intervention française


Engagement français

Sur les talons de l’engagement de Mac Dougal, le 20 juillet, une force de débarquement comprenant  deux navires de guerre Le Tancrède et le Dupleix, et 250 hommes sous le commandement du capitaine  Benjamin Jaurès entrèrent dans Shimonoseki et détruisirent une petit ville, ainsi qu’au moins un  emplacement d’artillery.


Français récuperrant une position d’artillerie

Négociations diplomatiques

Pendant ce temps les américains, les français, les anglais et les hollandais ouvraient  fiévreusement des canaux diplomatiques dans un effort pour négocier la réouverture du passage vers  la mer intérieure. Les mois passèrent sans fin en vue pour un dilemne grandissant.

En mai 1864, diverses factions belligueuses japonaise, avaient détruit des milliers de dollars en  propriétés étrangères, incluant des maisons, des églises et des possessions. Ces destructions  gratuites incluaient  la légation américaine à Tokyo qui habritait le ministre Pruyn.

Durant la première moitié de 1864, comme le détroit de Shimonoseki restait fermé aux navires  étrangers, des menaces et des rumeurs de guerre planaient en l’air, alors que les efforts  diplomatiques restaient bloqués. Alors le ministre britannique au Japon Sir Rutherford Alcock  discuta avec ses alter-ego occidentaux, comme le ministre américain Robert Pruyn, de la faisabilité  de joindre des forces militaires pour lancer une frappe sur Takachika. Rapidement ils étaient déjà  sur le point de préparer une démonstration de force combinée. Sous l’oeil méfiant des japonais,  quinze navires de guerre britanniques levaient l’ancre en compagnie de quatre vaisseaux hollandais,  alors qu’un régiment britannique de Hong-Kong augmentée la démonstration de force militaire. Les  français maintenaient un présence navale minimale, avec la majeur partie de leurs forces au Mexique  essayant de soutenir le régime instable de Maximilien.

Pendant ce temps, le prince des insurgés différa les négociations en demandant du temps additionnel  pour répondre aux demandes des alliés, une ligne de conduite inacceptable pour la puissance du  traité. Les alliés décidèrent que le temps pour une action unifiée était venu.

Malgré des actions de représaille aux pouvoirs du traité, une autre attaque arriva en juillet 1864,  lorsque les forces rebelles tirèrent sur le vapeur américain Monitor après qu’il entra au port pour  recharger en charbon et en eau. Ce qui provoqua des outrages supplémentaire , même après qu’un  escadron britannique retourna à Yokohama après avoir délivré un ultimatum multi-national à  Takachika, menaçant de représaille militaire si le détroit n’était pas ouvert.

Engagement final et résultats

Le 17 août 1864, un escadron de navires de guerre à vapeur comprenant neuf britannique, cinq  hollandais et trois français (Tancrède, Sémiramis et Dupleix) avec à son bord 2000 soldats  quittèrent Yokohama pour ouvrir le détroit de Shimonoseki. Le vapeur charter américain Takiang  accompagna l’opération avec un rôle de support. La bataille de deux jours qui suivit le 5 et 6  septembre fit ce que les précédentes opérations auraient dû faire et ne firent pas: elle détruisit  la capacité du prince de Nagato à déclencher des guerres.

Incapable de rivaliser avec la puissance de feu de la flotte internationale, et à cause des pertes  humaines, les forces rebelles Chôshû se rendirent deux jours plus tard le 8 septembre 1864. Les  pertes humaines alliées comptaient soixante douze tués et blessées et deux navires britanniques  sévèrement endommagés.

L’accord rigoureux établit à l’issu du cessé le feu et négocié par le ministre américain Pruyn,  incluait une indemnité de 3 millions de dollars des japonais (un montant équivalent à l’achat de 30  navire vapeur à cette époque). Le Bakufu fut incapable de payer une telle somme, et cette erreur  devint la base pour plus de pression étrangères pour avoir le traité ratifié par l’Empereur, le  port de Hyôgo ouvert au commerce étranger, et les tarifs douaniers baissés uniformément de 5%.


Une prise de Shimonoseki

Un témoignage complet et intéressant peut être trouvé dans l’ouvrage de Sir Ernest Satow « un  diplomate au Japon ». Satow était alors un jeune interprète au service de l’amiral britannique Sir  Augustus Kuper du navire HMS Euryalus. Ce fut également cette action qui valut à Duncan Gordon  Boyes sa Victoria Cross à l’âge de dix-sept ans. Satow décrivit Boyes comme ayant reçu cette  distinction « pour conduite courageuse pour quelqu’un de si jeune ». Une autre personne reçevant la  Victoria Cross fur Thomas Pride pour ses actions à Shimonoseki, ainsi que William Seeley, faisant  de ce dernier le troisième Américain à avoir obtenu cette distinction. De Casembroot écrit ses  récits des évènements dans « De Medusa in de wateren van Japan, in 1863 en 1864 ».

À la fin des hostilités, les forces alliées demandèrent également une indemnisation.

En 1883, vingt ans après la première bataille pour réouvrir le détroit, les états-unis d’Amérique  retournèrent tranquillement 750 mille dollars au Japon, ce qui représentait sa participation au  paiement des réparations exécutée après l’averse de projectiles multi-nationaux alliés.

Plusieurs répliques grandeur-nature des canons utilisés par les Chôshû peuvent être trouvés à  Shimonoseki  sur la place où ils ont été capturés. Ils furent placés ici par le gouvernement de la  ville de Shimonoseki en 2004, en reconnaissance de l’importance des bombardements dans l’histoire  japonaise (les répliques sont faites à base d’acier creux et incluant un système d’activation par  pièce d’effet sonore et de fumée venant du corps).

Signification Historique

En rassemblant de plus prêt les séries de conflits mineurs vécu par les puissances occidentales en  Asie, Afrique et autre part durant le dix-neuvième siècle, les problèmes au Japon semble illustrer  la politique de la cannonière, un outils répandu en impérialisme. Des ressentiment amer contre  l’influence étrangère fit que clan Chôshû sentit que ses actes stupides de provocation militaires,  défiant leur propre gouvernement, étaient justifiés. (La même colère nationaliste dirigée contre  les étrangers démontrée par les japonais explosa encore en Chine avec la « Rebellion des Boxeurs  Chinois »). Les américains et leurs alliés européens se sentirent alors obligés d’utiliser la force  militaire pour faire respecter le traité avec le Japon.

Pour les états-unis, juillet 1863 était un mois capital pour les armées du Nord à Gettysburg et  Vicksburg. Alors qu’ils étaientt entrainés amèrement dans la guerre civile, le monde regardait  attentivement le gouvernement du président Abraham Lincoln pour des signes de faiblesses et  d’indécisions. Les actions de l’USS Wyoming fit de lui le premier navire de guerre étranger pour  avoir engagé le combat afin de faire respecter les termes du traité avec le Japon; ce fait couplé  avec la possibilité que les évènements pourraient embourber les Etas-Unis dans une guerre étrangère  fit de la bataille de Shimonoseki un engagement militaire significatif.

Alors que les batailles pour le détroit de Shimonoseki ne furent que des annotations dans  l’histoire des puissances européennes, un aspect intéressant de l’affaire fut les ressources  déployées par les japonais, pour une autre génération d’occidentaux, quatre-vingt ans plus tard  sont venus à apprécier. Les japonais de l’époque féodale, n’eurent jamais l’occasion de poser leurs  yeux sur un navire propulsé par la vapeur avant l’arrivée du Commodore Perry, seulement une dizaine  d’années avant la bataille de l’USS Wyoming. Puis ils ont rapidement appris la façon de fonctionner  des occidentaux durant cette brève période, achetant les vaisseaux étrangers et les armant avec des  armes étrangères. La qualité et l’abondance des ces armements dans le Japon des années 1860 choqua  le monde.


Canon de Shimonoseki exposé à la porte nord des Invalides à Paris

source: http://en.wikipedia.org/wiki/Battles_for_Shimonoseki

  2 Responses to “下関戦争 – Shimonoseki Sensô”

Comments (2)
  1. Sur votre photo, je ne sais pas si les canons sont ceux de Shimonoseki.
    Mais ce qui est sûr, c’est qu’il ne s’agit pas du Louvre : il s’agit des Invalides.

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