J’en avais parlé rapidement lors de ma visite des Caveaux de Saint-Christol samedi dernier.
Ce vin est le vin de Patrick Sébastien qui a été réalisé au Caveau les Côteaux de Saint-Christol: https://shinryu.fr/img/blog/2022/20220402/01-11-20-MDL-Partage.pdf
Qu’on aime l’artiste ou qu’on ne l’aime pas, peu importe, ici on parle de l’homme, qui aime le vin et qui a eu envie de faire « son vin » et de partager. Il faut oublier l’artiste, bien que sa renommée soit une bénédiction pour la ville de Saint-Christol et ses vins excellents, et le Caveau les Côteaux de Saint-Chistol dont je suis assez fan et chez qui je me réapprovisionne régulièrement. Si on regarde l’homme, il aime le vin et il a eu envie d’avoir un vin d’une région qu’il aime et un vin qui lui ressemble.
Je n’ai aucun a priori sur l’artiste, j’ai aimé le voir à la télé, j’ai aimé ses chansons et ses délires, et je ne me suis pas attardé aux magazines à scandales et aux paparazzi. Je n’ai pas d’a priori sur l’artiste. Par contre, j’en ai sur l’homme, maintenant.
Vous pouvez en apprendre plus sur l’article du 1er novembre 2020 du Midi Libre : https://shinryu.fr/img/blog/2022/20220402/01-11-20-MDL-Partage.pdf
Ou sur le site de Patrick Sébastien sur le sujet : https://partage.patricksebastien.com/.
Par contre, avant de lire ce qu’il a écrit, avant de goûter son vin, il y a quelque chose dont j’ai toujours été sûr: un vin est nettement meilleur quand il est dégusté en bonne compagnie, quand il est partagé. Un repas est meilleur quand il est partagé.
Et donc le nom du vin, et la notion de partage, c’est quelque chose que je « partage » également, et quelque chose dont je suis convaincu.
Le texte de Patrick Sébastien, encore une fois, il faut oublier l’artiste, la célébrité, mais revenir vers l’homme, ce texte, il me parle. Le partage, c’est faire apprécier les choses qu’on aime à d’autres. C’est offrir aux autres, que l’on aime, sans les connaitre, la possibilité de goûter et aimer les mêmes choses que l’on aime.
Quelque part c’est aussi le but de ce blog, de partager à vous autres que je ne connais pas forcément, ce que j’aime, ce qui me fait vibrer. Sans aucune idée reçue, sans aucun a priori, sans aucune discrimination, tout le monde est le bienvenu, tout le monde peut lire, apprendre, aimer, détester, sans publicité, gratuitement et en toute liberté. Mes amis, mes proches y apprendront à quel point je les aime, et ce que je souhaite leur partager, leur faire vivre, mes lecteurs anonymes pourront y découvrir des choses, que je souhaite leur partager également. Ces mots, je les partage car c’est un peu ce qui m’a fait faire ce blog qui existe maintenant depuis 16 ans. Lorsque je lis les mots présentant ce vin, j’y vois un amour du vin, un plaisir à avoir vécu la naissance de son cru et l’envie de partager son goût et son histoire.
Et c’est clairement ma philosophie de boire du vin ou manger un bon repas. Cela n’a d’intérêt que si cela peut être partagé. Lorsque je cuisine pour moi, je ne m’applique pas, je n’ai aucun intérêt à me surpasser, je vais me sustenter, c’est tout. Lorsque je cuisine pour quelqu’un d’autre, dans ma cuisine je vais y mettre quelque chose que je veux transmettre et partager. Quand je vais au restaurant, je ne vais pas manger, je vais également prendre en moi, ce que le cuisinier, les serveurs, vont y mettre comme passion et comme amour.
Dans ce vin et dans le message qui y est lié, j’y vois la passion d’un homme qui a aimé le processus et la création de son vin et qui souhaite faire partager le plaisir qu’il a eu à le concevoir, mais aussi le plaisir du résultat. Et c’est ce message que je reçois en sentant ce vin, en le goutant.
Maintenant qu’est-ce qu’il en est du vin en lui-même? Déjà il faut savoir que le « Vin De Merde », j’adore! J’adore l’idée! J’adore le concept! Et le vin en lui-même, si je le trouve un poil cher pour ce qu’il goutte réellement (mais à son juste prix pour ce qu’il représente), il n’en est pas moins un bon vin. Et je dois dire que ça ne m’embête pas de payer 7 euros pour un vin qui est plus que plaisant. Le nom est plaisant (surtout l’idée derrière), l’étiquette est plaisante, et le partage de ce vin est plus que plaisant. A chaque fois que j’ai pu en boire en bonne compagnie, j’en ai toujours eu un très bon souvenir et j’ai toujours passé un très bon moment. La différence avec « Partage » c’est que le vin de merde, c’est l’AOC « vin de France », c’est un mélange de Syrah et de Grenache. Là avec « Partage » on est sur un vins AOC « Saint-Christol » et notamment Syrah, Grenache, Carignan qui est une des caractéristiques des vins du « Caveau les Côteaux de Saint-Christol« .
Lorsque l’on boit du vin entre amis, on ne fait pas attention aux sentiments des autres, car on est entre amis et on communie autour de l’amitié et de l’amour. Mais lorsqu’on boit un vin seul, si on réfléchit aux personnes qui ont travaillé à rendre le résultat possible, à leur sentiments à faire le produit, le vin a tout de suite un autre goût.
Dans ce vin, si on prend en compte les sentiments de Patrick Sébastien et ceux du Caveau les Côteaux de Saint-Christol à le faire, on apprécie plus.
Alors qu’en est-il puisque je l’ai ouvert et que j’ai pu y goûter?
Au nez il me rappelle beaucoup les vins de Saint-Christol… forcément… Il est acide, et a une petite odeur de groseille et de griotte.
A la lumière sa robe est bordeaux, claire et limpide, et il ne laisse pas de cathédrale.
Au goût il est très sec un peu acide, peu tanique et un peu amer. On y sent des goûts de fruits rouge. L’amertume reste longtemps en bouche, c’est vraiment agréable.
Franchement j’aime beaucoup. Je pense qu’il irait beaucoup mieux avec des grillades, lors d’un barbecue entre amis. Le partage… toujours le partage…
Bref, quand Patrick Sébastien me partage d’aussi bonnes choses, je les accueille à bras ouverts.
Le vin donne franchement envie de rejoindre Patrick Sébastien, de trinquer avec lui et de boire en sa compagnie, juste pour le plaisir de « partager » cet instant avec lui, avec son vin…