Mai 042012
 

Titre: 任侠ヘルパー
Titre (romaji): Ninkyo Helper
Episodes: 11 + SP
Chaine de diffusion: Fuji TV
Période de diffusion: 9 juillet 2009 au 17 septembre 2009 (SP: 09 Janvier 2011)
Horaire de diffusion: jeudi 22:00
Générique: Sotto Kyutto par SMAP

Sujet

Tsubasa Hikoichi est un Yakuza subalterne qui tient une agence d’usurier. Brutale et sans aucun scrupule il n’hésite pas à voler et arnaquer les pauvres petits vieux naïfs et facilement manipulables. À la mort du patron, son remplaçant Takayama Gensuke, l’envoie lui et cinq autres subalternes comme lui dans une petite maison de retraite en tant qu’aides-soignants. Le but ? Takayama reste secret et dit juste qu’il décidera d’après cette expérience qui sera capable de reprendre la compagnie…

Acteurs

Groupe Hayabusa
Kusanagi Tsuyoshi : Tsubasa Hikoichi
Kobayashi Kaito : jeune Tsubasa Hikoichi
Kuroki Meisa (黒木メイサ) : Yomogi Riko
Matsudaira Ken : Takayama Gensuke
Yabu Kouta : Takayama Mikiya
Igarashi Shunji : Kurosawa Goro
Yuki Jutta : Muguruma Masato
Ukaji Takashi : Nihonbashi Kengo
Mukai Osamu : Nanami Kazuki

Maison de retraite Taiyo
Osugi Ren : Sonozaki Yasuhiro
Yamamoto Yusuke : Izumi Reiji
Naka Riisa : Misora Haruna
Tachibana Yukiko (橘ユキコ) : Matsubara Hiromi
Yamada Shintaro : Oshima Yosuke
Takagi Manpei : Koga Kensuke
Takagi Shinpei : Koga Kosuke
Kai Marie (甲斐まり恵) : Togawa Yuka
Miura Mayu : Nomura Aiko

Entreprise Heartfull Bird
Natsukawa Yui : Hatori Akira
Nakabeppu Aoi : Hino Yayoi
Yasuda Misako : Horii Satsuki

Autre
Kato Seishiro : Hatori Ryota

Production

scénariste: Furuya Osho (古家和尚)
Produteur: Makino Tadashi (牧野正)
Réalisateurs: Nishitani Hiroshi (ep1,7,11), Ishikawa Junichi (石川淳一) (ep2-3,5-6,10), Hayama Hiroki (葉山浩樹) (ep4,6,9)
Musique: Kono Shin, Takami Yu

Prix

62ème Television Drama Academy Awards: Meilleur Acteur – Kusanagi Tsuyoshi
62ème Television Drama Academy Awards: Meilleurs Second Rôle féminin – Kuroki Meisa

Mon avis

Le sujet traité par ce drama est assez dure, il traite en plus d’un sujet d’actualité, puisque la population japonaise est vieillissante et de ce fait c’est réellement préoccupant : depuis 2005 le nombre de décès est supérieur au nombre de naissances. Le Japon est le pays où l’on vit le plus vieux (84 ans pour les femmes et 77 ans pour les hommes), mais c’est aussi un des pays qui vieillit le plus vite. Le pourcentage de Japonais de plus de 65 ans est passé de 7 % en 1970 à 17 % en 2000. En 2010, 23 % des Japonais avaient plus de 65 ans. Et ce drama montre justement qu’avec un nombre sans cesse croisant de personnes agées, dépendantes, dont les familles ne peuvent s’occuper les structures d’accueil prévues à ce sujet sont insuffisantes.

Bien que le sujet soit dur et difficile, à chaque épisode on ne peut s’empêcher d’avoir le coeur serré, car si nous vivons assez vieux, c’est ce qui nous arrivera, et c’est aussi ce par quoi nous passeront avec nos ainés. De ce fait le parallèle est immanquable et d’autant plus dur. Le côté « Yakuza » ajoute justement une froideur face à ce qu’endure les pensionnaires de la maison de retraite, mais une froideur qui finit par se briser.

Parmi les thèmes principaux, on se place à travers la vie de ces personnes agées, leur solitude, leur abandon, l’absence de dignité. Elles sont considérées comme des rebuts en attente de disparition. Alors qu’elles ne veulent qu’une chose, ne pas être seules, qu’on les considère comme des êtres humains capables d’aimer, de s’amuser de ressentir de la joie, de la tristesse. On voit ainsi un homme dans un état végétatif abandonné par sa famille, mais malgré tout, le personnel de l’établissement essaye de rendre ses journées joyeuses et remplis. On verra ses dernier moments et l’accompagnement des gens jusqu’à la fin. Et surtout la cohésion de toutes ses personnes entre elles, car lorsqu’une personne s’en va, les autres voient à travers elle un destin qui les attend toutes à cours terme. On peut voir aussi le travail des aide-soignants dans les maisons de retraites sérieuses, qui ne veulent que donner de la compagnie, de la dignité, de l’humanité à leurs pensionnaires. Et pour avoir vécu la chose du côté de la famille d’un pensionnaire, le travail de ces gens est remarquable. Avant d’être des personnes agées, ce sont des citoyens comme les autres, des gens comme les autres, bien que leur corps et parfois leur font défaut, ils doivent et méritent la même chose que tout le monde. De pouvoir aimer et être aimer. Un des moments fort du drama est lorsqu’un vieux monsieur rencontre par hasard son amour de jeunesse. La famille refuse de les laisser ensemble en disant « c’est embarrassant », comme si leur mère ou leur père, parce que parvenu à un âge avancé, perdait son humanité et devenait une source… d’embarras. Et ce drama est bourré de ce type de chose qui vous vont bondir, vous sentir outré par ces comportement inhumain de la famille, des hommes d’affaires, face aux personnes agées. Et pourtant, ces choses ne sont pas des fictions et existent belles et bien. Des familles qui abandonnent leurs ainés, des directeurs qui par leur soif d’argent transforme des maisons de retraites en mouroir inhumain et indigne…

Un autre thème, est celui de la maladie d’Alzheimer. C’est à dire comment vivre avec cette maladie? Et surtout comment peuvent le supporter l’entourage, la famille et s’ils en ont les moyens, à la fois psychologiques, temporels, matériels et financier.

Le drama montre aussi les rapports entre les citoyens, les civils et les yakuza. Notamment que la seule vue d’un tatouage fait générer la peur et l’aversion. Tout au long des épisodes, on voit que les Yakuza sont des gens vulgaires, brutaux, mais pas pour tous, certains sont intelligents, sensible et surtout il y a un code d’honneur que les anciens essayent de développer chez les plus jeunes et notamment ceux qui sont destinés à reprendre la famille, à devenir chef. にんきょう (ninkyô) ou じんきょう (jinkyô) : (任侠 ou aussi 仁侠) signifie en japonais, « chevaleresque », « la générosité », « l’héroïsme », « aider les faibles et combattre les forts ». Et le drama cherche à montrer que c’est ce vers quoi doivent tendre les Yakuza.

Les acteurs de la série sont grandioses, Kusanagi Tsuyoshi est grandiose dans son rôle de Yakuza froid et glacial mais dont le coeur se réchauffe et finit par lui faire voir qui il est vraiment. Yamamoto Yusuke (Puzzle, Atashinchi no Danshi, Hanazakari no Kimitachi e) est épatant dans son rôle d’aide soignant. Natsukawa Yui (Kekkon Dekinai Otoko) est divine en PDG d’entreprise, froide et calculatrice qui se découvre une maladie d’Alzheimer précoce et tente de vivre avec. Bien qu’à 41 ans (à la date de la série) elle est très séduisante et attirante. Kuroki Meisa (Space Battleship Yamato, 1 pound to fukuin), l’actrice qui incarne Riko la kumi-cho des Yomogi est Okinawaienne et originaire de Nago, son vrai nom est Shimabukuro  Satsuki (島袋 さつき).

Le générique est chanté par SMAP dont fait partie Kusanagi Tsuyoshi, mais aussi Kimura Takuya (Mr Brain, HERO, Engine) et Katori Shingo (Mr Brain, Galileo).

La musique est superbe et colle vraiment bien à l’ambiance générale du drama, et à chaque scène.

A voir absolument, ce drama est tout simplement bouleversant, touchant… Personnellement j’ai adoré!!!! Un moment de pure bonheur…

bétisier: http://youtu.be/M0wynsnGJOk

Générique: http://youtu.be/5-tLmLX53J0

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