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Cette une journée grise, morne, pluvieuse et froide qui se terminait quand a commencé le stage de karate, à l’initiative de la Ligue des Yvelines et de sa présidente Pierrette Pontabri. Le stage est dirigé par sensei Shimabukuro appuyé de son assistant Didier et de quelques uns des senpai des différents clubs des Yvelines venus pour l’occasion. Arrivé avec Sensei Shimabukuro, Didier, Cédric et Pauline, nous avons le plaisir de retrouver nos amis de Carrières sur Seine: entre autre Raph, Dominick, Eric, Youne, etc. Mais aussi ceux de Maison Laffitte: Philippe, Lucie, Renaud, etc. et de Montesson: Faiza, Jean-Claude, Dao…
Ce sont 105 personnes qui se sont réunis pour suivre le stage!!!
Sensei commence par un petit discours d’introduction dans lequel il explique l’origine du Uechi-ryû et son désire de présenter ce qui fait la spécificité de l’école, afin que chaque pratiquant puisse y puiser des choses qui l’intéresserait et avec lesquelles il pourrait enrichir sa pratique.
On commence par une série d’exercices d’échauffement rapide pour passer ensuite à la position sanchin dachi, puis la défense en hirate mawashi uke et wa-uke pour finalement faire quelques exercices de d’attaque-riposte en déplacement en utilisant la génération de force de l’école, c’est à dire sans utiliser les hanches. Sensei insiste sur le fait de contracter les fessiers et les abdominaux ce qui fait que la rotation des hanches n’est pas possible. Comme indication pédagogique, afin de sentir le mouvement, il indique qu’il faut tirer et pousser le coude.
Passe ensuite une présentation du kata sanchin. Pour cela sensei Shimabukuro choisit plusieurs gradés des différents club qui suivent son enseignement afin de présenter sanchin kitae. Je suis testé par Didier, qui n’y va pas de main morte. Mais il est nécessaire de montrer une pratique avancée afin d’expliquer un des objectifs du kata. Il face au public composé de personne n’ayant pas de pratique dur, il fallait montrer du contact, des caresses, quand bien même auraient-elle été donné à des but de test de l’équilibre et des connexions, auraient été mal comprises. Donc il fallait que ça claque, que ça fasse du bruit.
Puis nous réalisons le kata sanchin avec l’ensemble des présents. Nous passons ensuite aux kitae-waza. Je travaille avec Pauline, et je me rends compte qu’en fait toutes les filles du Uechi-ryu, lorsqu’elles cognent, elles savent faire mal. En général, lorsque je pratiquais lors de stage avec des filles devant d’autres disciplines martiales comme le ju-jitsu, les écoles de karate sundome, les arts basés sur la self-défense), je voyais que, soit les filles ne savaient pas frapper (poignet plié), ou qu’elles ne savaient pas faire mal. Quelque soit la force qu’elles mettaient le coup ne faisait pas pénétrer de force qui se dispersait en surface. Que cela soit les Karine, Lucie ou Pauline, l’alignement de la structure et la génération d’énergie fait que lorsqu’elle le souhaite les coups font mal… C’est ce qui me fait penser d’autant plus que le Uechi-ryû est une excellente école de défense pour la gente féminine.
Nous finissons par des techniques de défense:
– attaque mae-geri suivi de oizuki, défense gyaku gedan barai puis mawashi uke avec saisie, déséquilibre et enchainement frappe, clef ou projection. Ou alors défense kakuto uke puis kake uke pour saisir et déséquilibrer et enchainement projection ou clef
– attaque mae-geri enchainé de oizuki et gyaku zuki. Défense sune uke hidari/migi hirate mawashi uke puis migi/hidari hirate mawashi uke, riposte hizageri (ou autre)
Et rapidement c’est la fin du stage qui s’est déroulé très vite, trop vite. Les pratiquants ont pu profiter des connaissances du maitre mais aussi son incroyable modestie et sa gigantesque humilité. Sensei Shimabukuro fait le renforcement musculaire avec nous, pompes, squat, etc… Dans les démonstrations il encaisse aussi, il n’hésite pas à recevoir les coups lors des techniques de renforcement.
Un ami me faisait remarquer que lors d’un stage on remarque rapidement la personne qui le dirige, en générale par un karate gi différent, pour bien se faire remarquer, ou le port de sa distinction de shihan ou de Kyôshi ou Hanshi ou alors en ayant un espace autour de lui, avec seulement un responsable. Non là on n’aurait pas su dire qui faisait le stage. Sensei Shimabukuro s’échauffait avec tout le monde, au milieu des pratiquants, arrivé, tantôt saluant quelqu’un, faisant la bise à une pratiquant qu’il connaissait, portant son karate-gi de tous les jours et sa ceinture noire.
La seule personne qui s’est fait remarquer était une stagiaire venu se montrer avec sa belle ceinture rouge et blanche. Peut-être venait-elle en pédagogue dans le but d’instruire sensei Shimabukuro sur ses erreurs techniques? Bref, pratique du karate ne rime pas avec respect, et même lors des stages, on rencontre des pratiquants irrespectueux, qui cherche à imposer le respect envers eux, au lieu de le gagner par la pratique et les actes… (bon c’était une pratiquante de shotokan sportif, ça explique sans doute cela :mrgreen:)
Puis nous terminons par un petit repas organisé par les dirigeants de la ligue des Yveline.
Un grand merci à Daniel pour la photo panoramique du salut de début…
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Les élèves de sensei Shimabukuro des clubs de Carrières sur Seine, Maison-Laffitte et Montesson:
Super compte rendu ça donne envie de pratiquer avec vous mais les Yvelines c’est un peu loin de l’Ardèche.
J’ai pas tout compris sur le travail de contre attaque de l’école dans c utiliser les hanches mais je pense que seule la pratique pourrait me faire comprendre le concept.
Hello,
Merci pour ton message et ta lecture.
Oui, il y a des choses que je ne peux pas expliquer par écrit car je suis loin d’avoir tout acquis et senti. Et je n’ai pas la plume de l’ami Lionel qui saurait facilement exprimer tout cela par écrit.
Il y a de cela aussi, mon manque de pratique et d’expérience ne me permet pas de tout écrire, voir d’être compréhensible 🙂
Amicalement
Jack