Mai 152010
 


Les participants de l’après midi

Sensei Haruyoshi Shimabukuro, très haut gradé du Uechi-ryû est réputé pour son enseignement au niveau des kumite. C’est un formateur de champions. Et en ce sens, nous avons goûté un peu à ce type d’enseignement.

On commence donc après un échauffement articulaire et musculaire par des mae-geri.
30 mae-geri jambe avant droite, puis gauche.
30 mae-geri jambe arrière droite puis gauche
30 mawashi geri (avec passage de la hanche) droit puis gauche
30 mawashigeri suivit de ushirogeri (d’un côté puis de l’autre)
30 hizageri droit, puis gauche
30 hizageri jodan, avec saut pour gagner en hauteur (droit puis gauche)
30 maete zuki droite puis gache
30 gyaku zuki droite puis gauche
30 enchainements maete zuki puis gyaku zuki d’un côté puis de l’autre
30 enchainements d’uppercut (ura tsuki ou shita tsuki) droite gauche puis gauche droite
30 enchainements de crochets (mawashi tsuki) droite gauche puis gauche droite

Puis on enchaine maete gauche, gyaku tsuki droit, uppercut gauche, uppercut droit, crochet  gauche, crochet droit plusieurs fois, en décomposé puis enchainé de plus en plus vite.
On refait l’exercice de l’autre côté
A cet enchainement on rajoute low-kick (pareil, plusieurs répétitions d’un côté et de l’autre)
A ce dernier enchainement on rajoute mawashi geri jodan.

Tout ceci est travaillé en mode kihon seul de façon soutenu, très cardio et tonique pendant une heure.

L’heure suivante est réservée aux hojo undô, puis aux kata de l’école Uechi-ryû.
Sensei Shimabukuro Haruyoshi détaille le kata sanchin sur les positions et les postures…

Puis on termine par le travail à deux du kumite.
Application du travail avec les régles de compétition, notamment le marquage sur saisie et tsuki. On travaille diverses rentrées.
Puis de nombreuses applications combat sur des enchainements pied-poing. Notamment les entrées en low-kick pour parvenir à une saisie (prise d’initiative) pour marquer avec un tsuki jôdan. Les enchainements de keri jôdan avec la façon de les dévier et reprendre l’initiative, les enchainements pieds poings en jissen pour amener à un KO.

Sensei Shimabukuro Haruyoshi nous explique un okuden (ben c’est la mode): statistiquement, il y a très très peu de KO sur keri jôdan au début d’un combat. Il nous conseille donc de faire un travail de sape pour amener l’adversaire à baisser sa garde pour ensuite chercher le KO en keri jôdan.

Il reste une vingtaine de minutes, c’est à dire suffisamment pour faire du travail de renforcement musculaire:
– squat avec poussée (on descend, et lors de la remontée on donne une impulsion pour sauter en l’air): aïe bobo les cuisses
– pompes sur un poing en statique
– abdos (et abdos croisés)
Puis renforcement musculaire de la nuque.

Un stage épuisant qui m’a laissé sur les rotules… Avec de nombreuses courbatures et quelques muscles qui finissaient par tétaniser.

J’ai beaucoup apprécier tourner avec plein de personnes différentes, de gabarit différents, mais de la même gentillesse et de la même bonne humeur d’être ici et d’échanger avec tout le monde.

Merci aux sensei, Haruyoshi Shimabukuro et Yukinobu Shimabukuro, aux organisateurs, Didier et les autres, ainsi qu’aux traductions de Greg et à tous mes partenaires du jour.


Lors d’une rare pause pour souffler et se ré-hydrater


Remise des diplômes de participation


Shimabukuro Haruyoshi sensei et moi

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