Mai 242013
 

On pourrait croire qu’organiser une compétition est simple, rapide et ne coûte pas grand chose… Mais ce n’est pas le cas.

Didier est bien rôdé pour cela, ce n’est pas la première compétition qu’il organise seul et sans l’aide de personne. Depuis quelques temps j’essaye de l’aider du mieux que je peux et prends donc une journée chômée pour l’accompagner dans ses déplacements. J’aime cette école, j’aime les gens qui l’enseignent et la pratique et je souhaite aussi donner un peu de ma personne pour aider.

Cette année afin de soulager au maximum possible Didier, la compétition a lieu à Maison-Laffitte et est en petite partie prise en main par la ligue. Du coup il y a un peu moins de choses à prévoir (enfin… un tout petit peu moins). Mais il faut toujours s’assurer qu’un médecin sera présent pour les combats (une condition sine qua none), prévoir la croix rouge en cas de malaise dans le public, prévoir une buvette (éventuellement) pour compétiteurs et spectateurs, prévoir les tables de marquages, les chronomètres, l’infrastructure, la communication, etc.

Evidemment pour tout cela, on délègue parfois les tâches, mais il convient de s’assurer qu’elles seront exécutées en temps et en heure. Par exemple, la grande expérience de Didier lui a permis de prévoir que le médecin prévu pour l’événement pouvait ne pas venir à cause d’une mauvaise communication, et en effet, s’il n’avait pas appelé personnellement, le médecin n’était pas là, car de mauvaises informations lui avaient été communiquées. Et Didier me dit que c’est tout le temps comme ça, il faut à chaque fois vérifier que ce que l’on demande a bien été compris, a bien été pris en compte et a été correctement fait. Et tout ça, c’est la partie cachée de l’iceberg, des heures et des heures au téléphone, des centaines de mails répondus… un boulot de titan.

Donc ce matin je me lève comme pour aller au travail, sauf que là, ben non, je vais avec Didier à la Fédération Française de Karaté à Montrouge. Donc après 45 minutes de bouchons dans les tunnels de La Défense, on arrive enfin au siège.

Là-bas, on récupère les listings des compétiteurs, les feuilles de notation, l’ordinateur et l’imprimante, et le matériel fédéral pour la compétition (notamment les récompenses). Puis on ramène tout en lieu sûr.

Ensuite il faut aller faire les courses. Un petit passage à Métro pour prendre des centaines de boissons, de quoi faire des centaines de casse-croutes, des barres chocolatées, du café, des saucisses. Car Didier a prévu un percolateur et une machine à hot dog.

Ensuite on ramène tout cela sur le lieu de la compétition, et on prend connaissance des lieux.

Le gymnase avant

On a 3 aires de combat à mettre en place sans compter les tables des juges et les chaises des arbitres. Cette années et pour la première fois on teste les tapis puzzle… Et du coup commence un gros boulot à genou d’emboîtage (sans mauvais jeu de mot).

Le gymnase après

Voilà tout est paré pour la compétition de demain et le stage d’après demain. Mais le boulot n’est pas fini. Avant la venu des compétiteurs il y a encore des actions à entreprendre. Et des problèmes peuvent toujours survenir. Il faut être attentif, veiller, et être très réactif. C’est du gros gros boulot, et depuis le début organisé et pris en main par Didier seul.

Voilà, à bientôt pour les comptes rendus de la compétition et du stage…

Un grand bravo à Didier pour son professionnalisme, et surtout son dévouement aux divers événements. Et un grand merci au gens qui ont pris de leur temps pour donner un coup de main…

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  2 Responses to “[CR] Organisation d’une compétition pour les nuls”

Comments (2)
  1. Didier est un organisateur né servi par une énergie que nous lui envions tous et qui n’est pas qu’un don.
    Merci de lui rendre hommage pour ses efforts.

    Nous lui devons tous beaucoup. Il suffit pour s’en rendre compte de dresser le catalogue du nombre effarant de choses qui n’auraient jamais existé sans lui.

    Son comportement très altruiste tranche avec notre époque où le chacun_pour_moi n’épargne pas le Landerneau des arts martiaux.

    Accessoirement, pour les avoir testés à l’impact (self joking), j’ai beaucoup apprécié la résilience de ces tapis.

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