Asakusa (浅草) est un district de la circonscription de Taitô à Tôkyô, Japon, très célèbre pour le sensô-ji, un temple bouddhiste dédié à la bodhisattva Kannon (le pendant féminin de Bouddha). Il y a bien-sûr d’autres temples à Asakusa, ainsi que de nombreux festivals.
1. Histoire
Pour la majeur partie du 20ème siècle, Asakusa était le principal district de Tôkyô pour les loisirs et les festivals. Les années dorées d’Asakusa son vivement dépeintes dans la nouvelle de Kawabata « the Scarlet Gang of Asakusa/Le Gang Ecarlate de Asakusa » (1930, traduction anglaise 2005). Dans son rôle de district des plaisirs, Asakusa est maintenant dépassé par Shinjuku et d’autres zones plus colorées de la ville.
2. Géographie
Asakusa est sur la périphérie nord-est du centre de Tokyo, sur la l’extrémité est de la ligne de métro Ginza, à peu-prêt à 1.6km de l’échangeur principal métro/train Ueno. Elle est centrée par rapport à la zone référée par le nom Shitamachi (désignation non officielle), ce qui signifie littéralement « ville basse », en rapport à la faible élévation de cette ancienne partie de Tôkyô, sur les rives de la rivière Sumida. Comme le nom l’indique, la zone a une atmosphere moins frénétique et plus traditionellement japonaise que les autres environnements de Tôkyô.
porte vers Asakusa jinja
3. Tourisme et sites historiques
Avec autant d’établissements religieux dans les environs, il y a de nombreux et fréquents matsuri (fêtes shinto) à Asakusa, comme chaque temple ou sanctuaire accueillent au moins un matsuri par an, si ce n’est par saison. Le plus et grand et le plus célèbre est le Sanja Matsuri en mai, durant lequel les routes sont fermées de l’aurore à tard dans la nuit.
Dans une ville où il y a très peu de building plus vieux que 50 ans (une conséquence des bombardements durant la dernière guerreà, Asakusa a une plus grande concentration de buildings datant de 1950-1960 que la plupart des quartier de Tôkyô. Il y a des ryokan (chambres d’hôte), des maisons, et des buildings à petit nombre d’étage disséminés à travers le district.
Afin de rester en accord avec une tradition particulière de Tôkyô, Asakusa accueille une grande concentration de boutiques de matériel de cuisine sur Kappabashi-dori, qui sont visités par de nombreux Tôkyôistes pour les fournitures essentielles.
Sur le sol, à côté du temple sensô-ji se trouve un petit complexe de fête foraine avec des manèges, des kiosques et des jeux appelé Hanayashiki. Les théatres voisins sont spécialisés dans la projections de films classiques japonais et la plupart des touristes sont des japonais plus agés.
Des croisières sur la rivière Sumida partent d’un quai à seulement cinq minutes du temple.
A cause de son emplacement coloré, de son titre de centre ville, et de son atmosphere relaxe (par rapport aux standards de Tôkyô), Asakusa est un bon compromis célèbre pour les voyageurs au budget serré.
Asakusa est aussi la maison d’un des quartier de geisha dans Tôkyô.
4. Sensô-ji
Sensô-ji (金龍山浅草寺, Kinryû-zan Sensô-ji) est un ancien temple bouddhiste dont l’emplacementse trouve à Asakusa, Taitô, Tôkyô au Japon. C’est le plus vieux temple de Tôkyô, et un des plus significatif. Auparavant associé avec la secte Tendai, il est devenu indépendant après la seconde guerre mondiale. A côté de ce temple se trouve un sanctuaire Shinto, le Sanctuaire Asakusa.
sensô-ji
4.1 Histoire
Le temple est dédié à la boddhisattva Kannon, aussi connue comme Guanyin ou la déesse de la Pitié. Selon la légende, une statue de Kannon fut trouvée dans la rivière Sumida en 628 par deux pêcheurs, les frères Hinokuma Hamanari et Hinokuma Takenari. Un riche propriétaire du village, Hajino Nakamoto, reconnut la sainteté de la statue et la consâcra en transformant sa propre maison en petit temple dans Asakusa, afin que les villageois puissent révérer la déesse Kannon. Le premier temple fut construit sur le site en 645, ce qui fait de lui le temple le plus vieux de Tôkyô.
Kannon/Guanyin (觀音, pinyin guânyîn, Wade-Giles: kuan-yin) est la bodhisattva de la compassion, de la pitié vénérée par les Bouddhiste d’Asie de l’Est, habituellement une femme. Elle est aussi connue comme la Bodhisattva chinoise de la compassion. Le nom Guanyin est un raccourci de Guanshi’yin (觀世音, pinyin: guânshì yîn, Wade-Giles: kuan-shih yin) ce qui signifie « observant les sons (les pleurs) du monde ».
Il est généralement accepté que Guanyin vient du sanskrit Avalokiteśvara (अवलोकितेश्वर), ce qui est sa forme masculine. Communément connu dans l’Ouest comme la déesse de la pitié, Guanyin est aussi vénérée par les taoistes chinois comme un immortel. Il est intéressant de noter que dans la mythologie taoiste, Guan Yin a d’autres histoires de son origine qui n’ont aucune relation à Avalokiteśvara.
Kannon
Les bénédictions de Kannon reçurent graduellement une grande réputation à travers le Japon, et les gens à proximité ou très loins se déplacèrent à Asakusa pour vénérer la statue.
Durant la seconde guerre mondiale, le temple fut bombardé et détruit pour la plus grande partie. Il fut reconstruit plus tard et est un symbole de renaissance et de paix pour le peuple japonais. Dans la court il y a un arbre qui fut touché par une bombe durant les raides aériens, il repoussa sur l’écorce du vieil arbre et est un symbole similaire au temple lui-même.
4.2 La place du temple
Sensô-ji est la concentration du plus grand et plus célèbre matsuri (fête shinto), Sanja Matsuri. Cela prend place 3-4 jours au printemps et voit les routes entourant le temple fermées à la circulation de l’aube jusqu’à tard la nuit.
Matsuri
Dominant l’entrée du temple se trouve Kaminarimon ou « Porte du tonnerre ». Il y a sur cette imposante structure bouddhiste une lanterne en papier massive dramatiquement peinte en rouge vif et noir suggérant le tonnerre et les éclairs. Derrière Kaminarimon se trouve Nakamise-dori avec ses magasins, suivi par Hôzômon ou « la porte de la maison du trésor » qui permet d’accéder à l’entrée du coeur du complexe. A l’intérieur de la zone, se trouve la pagode à 5 étages seigneuriale et la hall principal, dévoués à Kannon Bosatsu.
De nombreux touristes, à la fois japonais et étrangers, visitent sensô-ji chaque année. Afin de nourrir la foule de visiteurs, le voisinage possède de nombreux magasins et place pour manger, proposant les repas traditionnels (ramen faites maisons, sushi, tempura, …). Nakamise-dori, la route qui mène de la porte du tonnerre au temple, est entourée de part et d’autres de boutiques de souvenirs variant des éventails, aux ukiyo-e, aux kimonos et autres vêtements, aux parchemins bouddhistes, aux bonbons traditionnels, aux jouets de godzilla (ゴジラ, gojira), t-shirt, reproductions d’armes japonaises, et aux bibelots divers et variés. Ces boutiques elles-mêmes font partie d’une tradition vivante, de vendre des objets aux pélerins qui marchent vers Sensô-ji.
A l’intérieur du temple lui-même, et aussi dans de nombreuses places à son approche, il y a des étales omikuji. Pour une donation de 100 yen, les visiteurs peuvent consulter l’oracle et reçevoir sa réponse divine aux questions posées. Les quêteurs secouent un conteneur en métal de petits batonnets, et lisent la réponse données d’un batonnets qui tombera par terre, sur plus de 100.
L’intérieur du temple contient un jardin comtemplatif calme gardé dans le distinctif style japonais.
5. Asakusa-jinja
Le sanctuaire Asakusa (浅草神社, Asakusa-jinja), aussi connu comme Sanja-sama (« le sanctuaire des trois dieux ») est un des plus célèbres sanctuaires shinto à Tôkyô, Japon. Localisé à Asakusa, le sanctuaire honore les trois hommes qui fondèrent le sensô-ji. Le sanctuaire Asakusa fait partie d’un groupe important d’édifices sacrés dans la zone. Il peut être trouvé sur le côté est de sensô-ji en base d’une rue marqué par un large torii en pierre.
Asakusa-jinja
5.1 Histoire
Un exemple du style architecturale Gongen, le sanctuaire Asakusa fut commissionné par Tokugawa Iemitsu et construit en 1649 pendant la période Edo. Il fut construit afin d’honorer les trois hommes qui établir et construire le sensô-ji. La légende raconte que deux frères pécheurs nommés Hinokuma Hamanari et Hinokuma Takenari, trouvèrent une statuette de bosatsu Kannon en remontant leur filet dans la rivières Sumida le 17 mai 628.
Le troisième homme, un riche propriétaire nommé Hajino Nakatomo, entendit parlé de la découverte, et approcha des frère à qui il leur délivra un sermon passionné à propos du Bouddha. Les frères furent impressionnés et par conséquent se convertir à la religion bouddhiste. La statue de Kannon fut consacrée dans un petit temple par le riche propriétaire et les frères qui après coup, vouèrent leur vie à précher pour la voie du bouddhisme. Ce temple est maintenant connu comme le sensô-ji. Le sanctuaire Asakusa fut construit dans le but d’honorer ces hommes comme des déités. Le sanctuaire, les batiments et les zones environnants sont aussi le centre de fêtes et festivales bouddhistes et shintoistes. Le plus important et le plus célèbres de ces festivals est Sanja Matsuri, qui se tient en mai.
A l’inverse de beaucoup d’autres structures de l’endroit, incluant le sensô-ji, le sanctuaire (ainsi que le Nitenmon) survécu aux raides aériens sur Tôkyô en 1945. A cause de son histoire richee, il dut désigné comme Propriété Culturelle Importante par le gouvernement japonais en 1951.
6. Kaminarimon
La Kaminarimon (雷門, « porte du Tonnerre ») est la porte exterieur qui ouvre la voie pour aller au sensô-ji (la porte interieur est la Hôzômon) ) Asakusa, Tôkyô. Connue comme le visage d’Asakusa, kaminarimon porte une lanterne d’ornement et des statues et est extêmement célèbre parmi les touristes. Elle mesure 11,7 mètres de haut et 11.4 mètres de large et recouvre une aire de 69.2 m².
Kaminarimon
6.1 Histoire
La Kaminarimon fut construite en 942 par Taira no Kinmasa. Elle était à l’origine située près de Komagata, mais elle fut reconstruite à sa localisation actuelle en 1635. Elle était déjà à cette emplacement lorsque les statues de Raijin (雷神, le dieu du tonnerre et des éclairs dans la mythologie japonaise? Son nom est dérivé des mots rai 雷, le tonnerre et shin 神, dieu. Il est typiquement représenté comme un démon battant des taiko pour créer le tonnerre habituellement avec le symbole tomoe dessiné sur les tambour, raijin est souvent appelé aussi kaminari-sama ou raiden-sama ou Narukami) et Fûjin (風神, le dieu du vent et un des plus ancien dieu shinto. Il était présent à la création du monde et lorsqu’il laissa les vents sortir de son sac, ils nettoyèrent les brumes matinales et remplirent la porte entre le paradis et la terre afin que soleil puisse briller. Il est décrit comme un démon noire terrifiant qui porte une peau de léopard, et un large sac de vents sur ses épaules) furent construites. La porte a été détruites de nombreuses fois au cours du temps. Quatre ans après sa délocalisation, la kaminarimon fut brûlée et en 1649, Tokugawa Iemitsu fit reconstruite la porte avec d’autres structures importantes du complexe du temple. La construction actuelle de la porte Kaminarimon date de 1960.
raijin et fûjin
6.2 Caractéristiques
Il y a au total 4 statues abritées par la Kaminarimon. Sur la partie frontale, les statues des dieux shinto Raijin et Fûjin sont représentées. Raijin le dieu du tonnerre et des éclairs est situés sur la partie ouest de la porte alors que Fûjin, le dieu du vent est situé sur la partie est.
En plus de ces deux dieux shinto sur la partie frontal, il y a deux statues moins connues, situées sur la partie arrière de la porte. A l’est se trouve le dieu bouddhiste tenryû, et la déesse Kinryû le rejoint sur le côté ouest.
Au centre de la Kaminarimon, sous la porte, pend le célèbre Chôchin rouge géant qui mesure 4 mètres de haut, 3,4 mètres de circonférence et pèse 670 kilogrammes. Etant très fragile, la lanterne n’est pas la pièce d’origine. C’est en fait une restauration qui fut donné en août 2003 pour la commémoration du 400ème anniversaire du début de la période Edo par Konosuke Matsuhita, le fondateur de Matsushita Electric Industrial Co. (aussi connu sous le nom Panasonic).
Sculpture de Dragon en bois sur le fond de la lanterne
Sur le devant de la lanterne, le nom de la porte est peint en noir : Kaminarimon (雷門). Paint sur le dos, se trouve le nom officiel de la porte Furaijinmon (風雷神門). Une ciselure en bois représentant un dragon orne le bas de la lanterne.
Kaminarimon
Pendant les fêtes, telles que Sanja Matsuri, la lanterne est compressées pour permettre le passage de gros objets à travers la porte.
7. Hôzômon
La Hôzômon (宝蔵門, « Porte de la maison du trésor ») est la porte intérieure de deux énormes portes qui mènent à Sensô-ji (la porte extérieure est la Kaminarimon) à Asakusa, Tôkyô. Cette grosse porte à deux étages habrite de nombreux trésors du sensô-ji à son second étage, alors que le premier étage héberge plusieurs statues, tanternes et sandales géantes. Il mesure 22,7 mètres de haut, 21 mètres de large et 8m de profondeur.
Hôzômon
7.1 Histoire
La Hôzômon fut construite pour la première fois en 942 par Taira no Kinmasa. Détruite par le feu en 1631, elle fut reconstruite par Iemitsu Tokugawa en 1636. Elle tenu trois cent années avant d’être brûlée encore une fois durant les raides aériens massifs de Tôkyô en 1945. En 1964, Motoya Yonetarou fit une donation de 150 millions de Yen pour permettre de reconstruire la porte en utilisant du béton armé.
Depuis que la porte fut reconstruite avec des matériaux ininflammable, l’étage supérieur de la Hôzômon contient les sutras, trésors de sensô-ji. Ces trésors incluent le Sutra Lotus, qui fait partie des Trésors Nationaux Japonais, et le Issai-kyo, une collection complete d’écritures saintes bouddhistes, qui font partie des Propriétés Culturelles Importantes.
7.2 Caractéristiques
A l’inverse de la Kaminarimon qui héberge 4 statues différentes, la Hôzômon héberge seulement deux, de la même représentation. Ces statues de 5,45 mètres de haut représentent Niô, la déité gardienne du bouddha. A cause de ces statues, la porte s’appelait à l’origine Niômon (仁王門, « porte Niô ») avant qu’elle devienne la Hôzômon.
Niô(仁王) ou Kongôrikishi(金剛力士) sont les deux gardiens musclés et rempli de colère, se dressant actuellement à l’entrée de nombreux temples bouddhistes en Chine, au Japon et en Corée sous la forme de terrifiantes statues type lutteurs. Ils sont une manifestation du boddhisattva Vajrapāṇi, une déité protectrice et font partie du panthéon Mahayana. Selon la tradition japonaise, ils voyagent avec le bouddha historique pour le protéger.
Niô
En plus des statues Niô, la Hôzômon possède aussi trois lanternes géantes. La plus grande et la plus imposante lanterne est le chôchin rouge géant pendant au centre de l’entrée de la porte. Avec une hauteur de 3,75m et un diamètre de 2,7m et un poid de 400kg, la lanterne affiche le nom de la ville Funamachi (小舟町). La lanterne actuelle date de 2003 lorsque 5 million de Yen furent donné par les habitants de Funamachi. Ce don commémore le 400ème anniversaire du début de l’ère Edo. De l’autre côté du chôchin, pendent deux tôrô en cuivre haut de 2,75m pesant approximativement 1 tonne chacun. La lanterne centrale est souvent repliee pour des fêtes comme Sanja Matsuri afin de laisser passer de gros objets .
Face arrière de la porte avec les deux sandales en pailles 400kg (celui qui les portait avait de sacré petons)
Une autre caractéristique souvent oubliée de la Hôzômon, sont les deux sandales de paille longues de 4,5m, et larges de 1,5m pesant 400 kg chacune. La raison pour qu’elles soient souvent oubliées est qu’elle se trouvent sur la face arrière du bâtiment.