Juil 142008
 


Titre original : サマー タイム マシン ブルース – Samâ taimumashin burûsu

Autres titre:  Summer Time Machine Blues

Metteur en scène: Katsuyuki Motohiro
Scénario: Makoto Ueda (scénariste)

Produit par:
– Chikahiro Ando : producteur
– Masaki Koide : producteur associé
– Sin’ya Koto
– Koichi Murakami

Parution:
– Japon: 3 septembre 2005
– France: 18 mai 2006 (Festival de Cannes)

Acteurs:
 – Eita : Takuma Komoto
 – Yoshiaki Yoza : Masaru Niimi
 – Daijiro Kawaoka : Shunsuke Koizumi
 – Munenori Nagano : Atsushi Soga
 – Juri Ueno : Haruka Shibata
 – Yoko Maki : Yui Ito
 – Tsuyoshi Muro : Daigo Ishimatsu
 – Riki Honda : Akira Tamura
 – Takeshi Masu
 – Ichiro Mikami : Le responsable du cinéma de science-fiction
 – Kaoru Kusumi : La responsable des bains publiques
 – Kuranosuke Sasaki : Professeur Kohtaro Hozumi
 – Taiyo Kawashita : Le concierge

Le metteur en scène Katsuyuki Motohiro, à la barre de la célèbre et méga-populaire série Bayside Shakedown, fait une pause pour diriger le film de 2005: Summer Time Machine Blues, une comédie de science-fiction hilarente ayant pour thème les complications délirantes qui arrivent toujours à chaque fois que les voyages dans le temps sont impliqués. Basé sur une pièce de théatre de la troupe Europa Kikaku, cette adaptation sur grand écran tourne autour de cinq étudiants geeks/nerds: Takuma Komoto (Eita, de la série Waterboys), Masaru Niimi (Yoshiaki Yoza), Shunsuke Koizumi (Daijiro Kawaoka), Atsushi Soga (Munenori Nagano), et Daigo Ishimatsu (Tsuyoshi Muro), qui appartiennent tous au même club de science-fiction de l’université, bien qu’aucun d’entre eux semble connaitre ne serait-ce que quelques bouts sur la science fiction.

Le film commence avec les cinq membres du clubs jouant une partie de baseball à trois contre trois (le chien du club, mignon-comme-un-coeur sert de troisième joueur à une des équipes), alors qu’ils sont observés par Yui Ito (Yoko Maki, de The Grudge) qui est sur le côté, prenant les garçons entrains de jouer en photo. Après qu’ils retournent à leur salle de club ressemblant à la salle d’Otaku, les garçons se rendent aux bains publics pour se rafraichir, laissant Yui et sa camarade passionnée de photographie Haruka Shibata (Juri Ueno, de Swing Girls, mais aussi de kame wa igai to hayaku oyogu, et Nodame de Nodame cantabile live action drama) seule pour développer leurs photos dans la chambre noire d’à côté. Durant leur bains, le grassouillet Niimi perd son sang-froid lorsqu’il découvre que son shampoing de prix Vidal Sassoon est manquant (un point clef). Ce qui semble être un des nombreux évènements mystérieux qui va harceler les jeunes gens durant ce jour fatidique.

Par exemple, après s’être séparé du groupe, Takuma traine du côté de la salle de cinéma local pour acheter des tickets pour un film de sciences-fiction série B, en espérant que Haruka acceptera de sortir avec lui. Lorsqu’il retourne au club pour le lui demander, ses amis sont choqués de le voir et commencent à agir bizarrement. Mais avant qu’ils lui expliquent leur comportement, une hilarente réaction en chaine finissant par le fait que l’un d’entre eux renversera accidentellement du Coca-cola sur la télécommande de l’air conditionnée. La télécommande ne fonctionnera plus et il sera impossible de mettre en route l’air conditionnée! Immediatement, les garçons et les filles se retrouveront transpirant et souffrant de chaleur torride de l’été. Alors que les geeks du club de science fiction cherchent un moyen de réparer la télécommande ou de trouver un ventilateur en remplacement, ils trouvent finalement une réponse à leurs prière dans la plus improbable des origines.


Venant de nulle part, une machine à voyager dans le temps apparait, accompagné d’un voyageur venant du futur, un autre geek Akira Tamura (Riki Honda), qui semble sortit tout droit des années 1950, et non de l’année 2030 comme il le prétend. Comme les garçons finissent par se rendre compte que la machine qui se trouve en face d’eux est une véritable machine à voyager dans le temps, ils décident d’en faire bon usage. Mais au lieu de voyager dans un passé distant ou dans un futur éloigné, les garçons ont un but bien plus pragmatique, ils choisissent d’aller dans le passé, au jour d’avant pour ramener la télécommande de l’air conditionnée avant qu’elle ne soit détruite. Ca semble être un plan ingénieux, mais bien sûr, les jeunes gens ne réalisent pas que tout changement effectué dans le passé va éltérer l’essence du continuum espace-temps et ainsi les faire disparaitre de l’existence, comme dans le film « Retour vers le Futur »! Mais à chaque fois que les garçons retournent dans le passer pour arranger les choses, ils rencontrent incident sur incident, alors qu’ils doivent corriger leurs erreurs sans rentrer en contact avec leur « moi passé » et sans modifier le passé de façon plus importante qu’ils ne l’ont fait actuellement.

Mi-parodie et mi-hommage, Summer Times Machine Blues est un délice inégalable, qui taquine gentillement tous les films de voyages dans le temps, alors qu’il délivre certainement une des meilleures histoires de science-fiction des quelques dernières années. Il est certainement le plus drôle. Bien qu’il y ait une ribambelle de gags, la nature d’auto-dérision du film est en pleine force dans certaines scène notamment lorsque  les membres du clubs débatent de l’issue des voyage dans le temps. Le responsable du théatre local (Ichiro Mikami), qui est aussi un trekker (fan de la série Star-Trek) et qui porte plus d’une ressemblance avec le Commandant Riker (de Star Trek), s’insère dans la conversation pour éclaircir les choses, expliquant que le temps se corrigera de lui-même et effacera les imperfections. Cette réponse profane est immédiatement contrée par le professeur Kohtaro Hozumi (Kuranosuke Sakaki), qui arrive aussi de nulle part, et entraine tout le monde dans son amphithéatre pour un long exposé sur les conséquences du voyage dans le temps. Les réactions des membres du club de sciences-fiction n’ont pas de prix tellement elles sont comiques.

Le film est rempli de morceaux très comiques de ce genre, incluant des blagues très drôles qui se révèlent payantes plus tard dans le film. Il en résulte un humour de situation centré sur les voyages dans le temps. Summer Time Machine Blues est un film qui mérite un deuxième visionnage, puisque le spectateur connait la trame générale, il pourra se concentrer sur des détails de l’arrière plan, découvrant ainsi des évènements qu’il n’a pas aperçu lors du premier visionnage. Même mieux, avec tous ses complications de voyage dans le temps, c’est un film qui non seulement soutient des vues répétées, mais encore reste cohérent avec sa propre logique interne. En tant que farce humoristique, il n’y a aucun besoin de « faire du sense », mais le fait est que c’est le cas -ou au moins il accepte ses propres paradoxes pour ajouter un effet comique- ce qui en fait un film encore plus réfléchi, qui mérite d’autant plus des acclamations. Bien sûr ce n’est pas seulement le sujet pochette-surprise et l’humour qui fonctionne, mais aussi les acteurs impliqués. Le plus rafraichissant avec les acteurs est que, mêmes s’ils jouent quelque part en exagérant leur personnage, ils donnent tous l’impression d’être de vrais amis, due en majeur partie par le fait qu’ils sont intensément attachant, même si certains d’entre eux ne sont pas exactement parmis les meilleurs.

En dire plus sur le film ne serait pas lui rendre service. Une blague est meilleure lorsqu’elle est entendu directement, et non expliqué par une tierce partie. Et lorsqu’on en arrive au comédie de sciences-fiction, Summer Time Machine Blues est, certainement, un des films les plus drôles sur les voyages dans le temps jamais fait. Summer Time Machine Blues est un film très drôle – pour n’importe qu’elle époque.

trailer: http://youtu.be/H5XftzMJHr4

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