Il y a beaucoup de synonymes pour qualifier quelque chose de nul. Il y a des choses qui sont « à chier ». Il y a des choses qui sont « à vomir ». Si on cherche dans le dictionnaire la signification de « Gastro » on tombera sur « Dragon Ball Super ». C’est autant à chier qu’à vomir. Il n’existe pas de qualificatif plus fort pour définir quelque chose d’aussi pathétique, minable, pourri, moisi, nul, en dessous de tout. S’il existe un mot pour qualifier le pire du pire d’un ouvrage audio-visuel, s’il y a un niveau 0, alors le niveau -100 s’appelle « Dragon Ball Super ».
Pour une fois je vais parler d’un très mauvais anime sans le présenter, sans parler des concepteurs, des studios, des infos sur la réalisation, etc car cette série ne le mérite pas. Je vais juste expliquer pourquoi cette série ne mérite même pas d’être imprimée sur du PQ destiné à nettoyer le fessier des gens avant d’être jetée dans les WC. Si vous voulez des infos sur la série, alors la page wikipedia est très complète: https://fr.wikipedia.org/wiki/Dragon_Ball_Super.
/!\ Attention, ce retour de visionnage concerne la série pour les épisode 1 à 66 /!\
Regarder cette série est une torture à la fois visuelle et auditive. Il n’est pas possible de regarder cette série sans antidépresseur à haute dose, sinon c’est le suicide assuré.
Et pour en parler je me suis tapé les 66 épisodes. Ce fut une torture! Mais au moins je peux expliquer pourquoi rien que de penser au 67ème épisode sorti il y a 2 jours, et aux prochains, j’ai la bile qui me remonte dans la bouche et une crise hémorroïdaire multiple foudroyante. Cette série m’a tellement fait pleurer de dégoût que mes glandes lacrymales sont asséchées, je ne pleurerai plus jamais de ma vie. J’ai même perdu 30 kilos d’eau à cause des torrents qui s’écoulaient de mes yeux. De quoi remplir des centaines de baignoires de pastis pour les troisièmes mi-temps de tous les match d’un championnat de Rugby.
Il n’existe pas d’anime plus nul que Dragon Ball Super jusqu’à aujourd’hui. Ils ont fait fort les créateurs, très fort, ils ont prolongé la limite inférieur sur l’échelle de la qualité vers une infinie négative. Depuis le début du cinéma et de la télé, il n’existe rien de plus nul que ce qui nous a été servi. Même un débat politique est plus intéressant que cela. Regarder Dragon Ball Super, c’est acheter soi-même le cactus mexicain et la purée de piment California Reaper qui l’enduira, pour se faire faire un toucher prostatique à sec.
J’ai pourtant essayé de prendre des euphorisants, de me saouler copieusement la gueule, de le regarder dans des états de fatigue avancés après avoir fait une nuit blanche au boulot. Rien à faire, même en déconnectant le cerveau la série ne passe absolument pas.
On dirait que les scénarii ont été écrits par des ivrognes ayant chacun 4 grammes d’alcool dans le sang. Et je ne parle pas des dessins réalisés par des élèves de maternelle.
Et même si des gens peuvent trouver toutes les excuses du monde à cela, cela revient à excuser le viol d’un nourrisson de 9 mois par un politicien!
Analysons les raisons de cela.
L’histoire
Tout d’abord l’histoire reprend exactement les films que je vous avais déjà présenté: ドラゴンボールZ 神と神 – DragonBall Z Kami to Kami et ドラゴンボールZ 復活の「F」 – Doragon Bōru Zetto: Fukkatsu no Efu. Mais exactement, sans le graphisme de qualité, et sans les scènes amusantes que l’on retrouve dans ces deux OAV. En gros il faudra attendre l’épisode 28 pour commencer à avoir quelque chose de nouveau.
A partir de là, « youpi » se dit-on, « un Tenkaichi Budokai (天下一武道会)!!!! », ce qui fait la particularité de Dragon Ball et Dragon Ball Z, avec de supers combats, des personnalités intéressantes, du suspens, de l’humour. Et là rapidement on tombe dans le pathétique. Cela devient rapidement une souffrance de supporter cet Arc. Combattants au physique mal dessiné, inintéressants, sauf peut-être le dernier combattant ennemi. Mais alors que tous les épisodes avec de l’action dans Dragon Ball et Dragon Ball Z étaient accompagnés de scènes amusantes, tragiques, de musique qui collaient à l’ambiance, là il n’y a strictement rien… c’est plat. Rien. Rien d’entraînant, de passionnant, simplement un enchaînement de dessins qui forme une animation sans réel sens. Au contraire, les ennemis sont pourraves, on en vient à passer les scènes en accéléré. Et tout est incohérent en plus… Même si le dernier combattant, Hit, donne des idées quand à des combats intéressants (mais au final il n’en est rien) et même si le freezer sympa est une bonne idée d’humour mais mal exploitée au final.
Les persos nazes de L’arc Champa:
Il faut attendre l’épisode 47 pour avoir une nouvelle histoire plus sombre qui n’est pas sans rappeler l’Arc de Cell. Mais là… ha ha ha ha… on nous a encore bien eu. Je n’ai jamais autant pleuré de dégoût de ma vie, et je n’ai pas d’insulte suffisamment forte pour qualifier cette série. Alors qu’arrivé à l’épisode 66 on entrevoit un peu d’action avec l’apparition de la fusion Goku – Vegeta, on peut rapidement se rendormir, cela dure 5 minutes et ce qui suit est tellement à chier, que l’envie de suicide apparaît immédiatement et on retombe dans de l’animation (si on peut appeler ça « animer »), sans queue ni tête, ni même membre, ou corps… du vide absolu, du vide sidérale, voir du vide inter-sidéral même. Avec Dragon Ball Super on attend carrément le Zéro Absolu!
Les personnages et les incohérences
Donc on suit Dragon Ball Z, Son Goku a vaincu Maijin Buu. Ici Son Goku nous est présenté comme un simple d’esprit bête comme ses pieds, irrespectueux au possible, naïf, absolument pas sérieux. Complètement différent de son caractère dans DBZ où ce trait de caractère est utilisé avec modération. Dans Dragon Ball Super, il passe tellement son temps à réagir comme cela, que cela en devient lassant. On va même lui faire une réplique lorsque Trunks embrasse Maï, lorsqu’il dit « tiens tu as mis ta bouche sur la sienne ». Végéta lui répond « Ben c’est normal quand on est marié ». Son Goku lui répond « Ah bon? » et Végéta lui dit « Quoi tu ne l’as jamais fait? ». Sans oublier qu’il est tellement obnubilé par combattre des ennemis forts, qu’il va jusqu’à attaquer des gens par derrière pour vérifier leur force. Ce running gag est marrant une fois, deux fois… et ensuite la lassitude cède la place à la consternation. Entre DBZ et DBS, Goku a perdu la moitié de son QI, qui n’a jamais été très élevé. La preuve en est, que les personnages passent leur temps à faire remarquer à Goku à quel point il est bête. Sans oublier que ses « Gomen Gomen » et « Warui Warui » deviennent plus que lassant!
Les Kamehameha, Final Flash des version SSJ2 et SSJ3 ne font pratiquement pas de dégât. En transformation SSJB ou SSJG, ils font nettement moins de destruction que dans DBZ. Lorsque dans DBZ, l’onde de choc d’un coup de poing rasait des montagnes, ici en transformation ultime, même une vague déferlante ne fait qu’un petit trou sur un rocher. Alors que Son Goku et Végéta se sont entrainés pendant des mois avec Whis et atteignent le Ki d’un Dieu, alors que Son Goku transformé en SSJG a été à deux doigts de détruire l’univers à cause des ondes de choc de ses coups, tout d’un coup, ça ne fait plus rien, il peut se battre à fond la caisse et pas de gros dégâts. Pire même, simplement en se mettant en mode Berserk, Trunks en SSJ2 dépasse la puissance des deux SSJG réunis.
Et je ne parle même pas de Trunks qui réalise une Genkidama avec 10 SDF plus grosse que celle de Son Goku avec tous les habitants de la terre!
Et si on parle des personnages secondaires, on peut parler des enfants Goten et Trunks qui ne déploient même pas un millième de la puissance qu’ils déployaient au début de l’Arc Maijin Buu de DBZ. Alors que leur fusion Gotenks (ou Gotrunks) se transforme en SSJ3, dans cette série c’est à peine s’il daigne atteindre le niveau SSJ.
La série se contredit même. Gravement blessé par Golden Freezer, Gohan se jure de s’entrainer pour protéger sa famille. Et lorsque le moment est venu de mettre sa force au service de la Terre qui pourrait disparaître, il préfère passer son tour car il a… une conférence à l’université. Pour un professeur d’université et chercheur, il est presque aussi con que son père. Et il ne faut pas oublier que Gohan a atteint à la fin de Maijin Buu la forme Ultimate Gohan supérieure au SSJ3. Et pourtant, dans cette série, c’est à peine s’il arrive au niveau de Kurillin.
Et je ne parle pas de Jaco et de la grande soeur de Bulma!!!!
Le dernier épisode de Dragon ball Z se passe 10 ans plus tard, on y apprends que Pan a 4 ans. Logiquement Dragon Ball Kami to Kami est censé se passer entre 4 et 6 ans après la défaite de Buu .
(Soit Videl est en début de grossesse- soit Videl est en fin de grossesse – Soit Pan est dans sa 5 ème année dans le dernier épisode). Logiquement l’épisode 2 de Dragon Ball Super est donc censé se passer 4 ou 6 ans après la défaite de Buu, mais les personnages sont toujours aussi jeunes, Goten devrait avoir entre 11 et 13 ans mais il est physiquement identique qu’à ses 7 ans .
Parlons de la puissance… Les sayajin comme Goku et Végéta sont des habitués du genre, et augmentent sans cesse leur puissance en se transformant au fil de l’histoire, depuis la première apparition du Super Saiyan face à Freezer. Mais plus on a avancé dans la série, plus les forces sont devenues démesurées, et l’apparition de nouveaux ennemis tous plus dangereux les uns que les autres a provoqué une surenchère des puissances. Et forcément, cela a laissé place à certaines incohérences. On pense notamment à Gohan, qui était bien plus fort que Goku à la fin de DBZ, mais qui a laissé à son père le soin de vaincre Buu alors qu’il avait été ressuscité. Si Gohan avait été présent au Kaioshinkai, on n’aurait sans doute pas eu besoin de Genkidama. Et dans Dragon Ball Super, on est en plein dans ces incohérences de puissance, où le niveau d’énergie de Goku et Végéta dépasse l’entendement pourtant au niveau réalisation, il reste bien inférieur à DBZ voir même bien inférieur à la Saga de Freezer de DBZ.
La Musique (ou plutôt l’absence de musique)
Alors que dans DB et DBZ, il y avait une musique superbe (et je ne parle pas des génériques) qui accompagnait les combats, les histoires, à un point tel que j’en ai acheté le CD (un peu comme la musique d’Harlock si entrainante), la musique de DBS est la plupart du temps inexistante. Et si on parle des génériques de Dragon Ball Super chanté et réalisé par des idols Lolitas, on touche le fond. Et pourquoi pas la musique de Star Wars ou Terminator réalisé par Kyary Pamyu Pamyu.
Si on compare avec la musique de DBZ (certes niveau Bontempi, mais vraiment géniale), la musique de DBS laisse un goût amer dans la bouche (et pas d’amer bière): https://www.youtube.com/watch?v=ushcq630bOk
Un petit florilège des musiques de combat de DBZ:
Ca c’était de la musique!!!!! Ce genre de musique nous faisait regarder le générique, l’introduction, le rappel de l’épisode précédent… Dans DBS? Je passe tout en accéléré, y a rien!
Un petit Best Of des musiques de DBZ: https://www.youtube.com/watch?v=Vx-Z6fzf_7Q
Et je ne parle même pas des images du générique….
Animation et dessins
Quelques images parleront d’elles-mêmes…
Je n’ai rien à dire de plus!
Conclusion
Et pour Conclure, j’ai regardé ces 66 épisodes en VO… c’est à dire sans le doublage mauvais et les traductions incompréhensibles françaises. Car en français, je n’aurais pas survécu au visionnage.
Un conseil, si vous souhaitez regarder cette série, n’ayez pas de corde à porté de la main, pas d’arme à feu… sinon vous n’y survivrez pas. J’ai moi même mangé un plat avec une cuillère devant DBS et j’ai tenté de me faire seppuku avec la petite cuillère… j’ai survécu, mais ça fait super mal!
J’essaye de trouver un truc bien à dire dessus… au moins un, mais non, je trouve pas… rien… nada… que dalle… Et pourtant j’ai déjà parlé des trucs nuls et pourris sur ce blog, mais j’ai toujours réussi à trouver un truc de bien à dire. Mais pas là!
Cette série détruit tout ce que Toriyama a mis en place dans toutes ses séries, et dans tous ses jeux. Dragon Ball Super est la destruction pure et simple de l’ensemble de son oeuvre, une insulte à lui-même et à tous ses chefs-d’oeuvre et une bon gros crachats dans la figure de ceux qui vont regarder.
Dragon Ball Super, en évitant les génériques c’est 66 épisodes de 18/19 minutes, ça fait 21 heures… presque un jour… Et bien les concepteurs de DBS méritent un procès pour qu’ils me rendent ces 21 heures de ma vie qu’ils m’ont volé!!!!!
Bémol
Il ne s’agit que des 66 premiers épisodes… Il est à espérer que les suivants, ne prennent pas le mauvais tournant pris par les 66 premiers (sauf pour la musique, là je crois qu’on a touché le fond et qu’on n’est pas près de remonter).
Les plateformes Heroes, Fusions, Xenoverse et Tenkaichi Budokai offrent une ouverture très large de possibilités avec de nouveaux ennemis, des design mieux réalisés, un univers plus riche, de nouvelles histoires, et ce qui laisse l’espoir que la série s’inspire de ces travaux pour s’améliorer…
Si cet article vous a dissuadé de regarder Dragon Ball Super alors tant mieux, les 66 premiers épisodes de cette série ne méritent pas qu’on perde du temps dessus. Si au contraire il vous a persuadé de regarder, car mettre autant de sentiments (négatifs) dans une série, ça peut faire réfléchir, et que par la même occasion cela vous amène a découvrir ou redécouvrir l’univers de Dragon Ball et Dragon Ball Z, alors cet article n’aura pas été vain.
edit (2016/12/04): j’ai vu les épisode 68 et 69… Pathétiques… Je crois que cette série a été faite pour aimer Dragon Ball GT. J’ai les yeux qui saignent tellement c’était en dessous de tout… Je pensais qu’avec les épisode 1 à 66 on avait atteint le fond. Et bien si c’est le cas, ils ont continué à creuser. Même les défenseurs de Dragon Ball Super ne peuvent trouver quelque chose pour rattraper la série à la vue de ces deux épisodes. Je préfère être massé avec des orties puis fouetté avec des ronces trempées dans du jus de citron avant de saupoudrer les lacérations de sel fin que de regarder cette torture visuelle et auditive… Cette série est une torture, il n’y a pas d’autre mot!
Tout est vrai….