Titre: 陆行鲨
Pinyin: Lù xíng shā
Titre international : Land Shark
Réalisateur: Cheng Si-Yu
Scénariste: Cheng Si-Yu
Producteur: Zhenghao Lin
Acteurs: Luo Liqun, Xi Meili, Tang Xin, Naomen Eerdeni, Yang Yong, Cheng Siyu, Liu Hangyu, Ma Li, Xie Weina
Langue: chinois
Durée: 1h15
Date de sortie:
– Chine: 9 février 2020
– États-Unis: 14 juillet 2020
– Brésil: 23 mars 2021
– Vietnam: 12 juin 2021
– Allemagne: 14 août 2021
– Japon: 9 mars 2022
– Canada: 14 octobre 2022 (internet)
Budget: 2 000 000 $
Histoire
Qian Cheng, le patron d’une entreprise pharmaceutique a investi dans un laboratoire de recherche bio-pharmaceutique sous-marin. En modifiant les gènes d’un requin avec ceux d’un ver de terre, il espère développer un nouveau remède contre le cancer du poumon. La situation bascule lorsque le requin réussit à s’échapper.
Acteurs
Liqun Luo: Song Yi
Xi Mei-Li: Ye Xin (Scientifique)
Tang Xin: Pang Yu
Yang Yong: Qian Cheng (patron de l’entreprise pharmaceutique)
Eerdeni Naomen (Naomeneerdeni): Jiang Da (chef des mercenaires)
Liu Hangyu: Sang Di
Ma Li: Bao Xiaoting
Xie Weian: Yuan Jing
Gong Guan: Yan Jing
Yixuan Ren: You You
Zhenzhao Lin: Yu Fu
Chen Qi: Yu Fuerzi
Yu Jia: Rôle secondaire
Wang Zhiyu: Rôle secondaire
Chen Tanxin: Rôle secondaire
Chen Hu: Rôle secondaire
Lu Juyi: Rôle secondaire
Shu Yi: Rôle secondaire
Jia Xing Long: Rôle secondaire
Lin Pengfei: Rôle secondaire
Li Mingzhu: Rôle secondaire
Xuemei Gao: Rôle secondaire
Liu Yuan: Rôle secondaire
Zhang Pengfei: Rôle secondaire
Wang Ying: Rôle secondaire
source: https://www.imdb.com/title/tt15048024/
Mon Avis
Le concept d’un requin mutant qui marche simplement sur la terre ferme avec ses nageoires n’est pas du tout nouveau : un roi des nanars autoproclamé nommé Mark Polonia l’a réalisé en 2017. Cependant, sur un autre continent, ils n’étaient probablement pas intéressés par ce fait, alors ils ont créé leur propre prédateur marin nageant dans le sol ou surfant sur la surface du sol.
Sur instructions du patron d’une entreprise pharmaceutique, une erreur est commise dans un laboratoire de recherche souterrain alors qu’il développe un agent anticancéreux extrait d’un requin : en modifiant arbitrairement les gènes du prédateur, le monstre aux capacités spéciales est libéré. Tout d’abord, il inonde d’eau le laboratoire de recherche, puis lorsque nos personnages remontent à la surface, il se met à les traquer un à un sur l’île de la jungle. Plus tard, le patron réapparaît, mais même lui et son escouade de combat ne parviennent pas à capturer l’animal, qui commence alors à terroriser la population de la ville la plus proche. Nos héros montent ensuite à bord d’un navire pour le contrôler d’une manière ou d’une autre grâce à leur structure de haute technologie, mais le requin les entraîne toujours avec désinvolture dans une grotte souterraine de l’île. Ici, ils semblent le paralyser, mais bien sûr, il se réactive, et au final, à l’aide d’un poisson et de quelques charges explosives, ils parviennent à le liquider une fois pour toutes.
La scène d’ouverture du film d’une heure et demie rappelle indéniablement ce qui s’est passé dans le film Deep Blue Sea (« Peur Bleue » en France), et c’est comme si on en regardant une copie très bon marché pendant environ une demi-heure, avant que nos héros ne remontent simplement à la surface – et c’est à ce point que nous réalisons que, surréaliste, tout le laboratoire où ils ont failli se noyer à cause de l’eau de l’océan était en fait sous une île tropicale! N’y cherchez pas de logique, car presque toutes les cinq minutes, il se passe des conneries déraisonnablement démodées.
Le requin lui-même est adorable cependant, avec cette petite barbe sous son menton, et il a l’air meilleur que les réalisations caoutchouteuses habituelles moyennes. Dans la plupart des scènes, bien sûr, on peut voir une version informatisée, et à certains endroits, il y a une ou deux séquences enregistrées avec des flotteurs en caoutchouc. Cela n’a rien à voir avec le fait qu’une fois qu’il sort sa nageoire supérieure caractéristique, il parcourt en CGI l’humus sous terre d’une manière qui fait honte aux taupes, et à d’autres moments, il glisse incroyablement gracieusement sur la surface avec des mouvements de surf. Et parfois, il saute par-dessus sa victime choisie au dernier moment, parce que, par exemple, c’est une petite fille.
Lorsqu’on mange ses victimes, on doit se contenter de quelques graines de cèpes dissoutes dans de l’eau rouge vif, mais je pense que si quelqu’un meurt d’envie de regarder des films aussi trash, il ne sera sûrement pas dérangé par ce petit détail. En fait, il y a presque autant de bêtises là-dedans que dans une production SyFy ou Asylum d’un calibre similaire.
Un très bon babar de requin!