Mar 282010
 


Issu des éditions KOTOBA, Le petit Fujy Diko est l’oeuvre de Fumiko Terada et de Jean-Yves Lamant.
De mon point de vue c’est LE meilleur dictionnaire franco-japonais. Il est vrai que niveau traduction il n’est pas complet, il manque beaucoup de mot, contrairement à d’autres dictionnaires plus complets… mais, car il y a toujours un mais, il est petit, compact, très bien fait.

Le nom vient d’un jeu de mot avec les initiales des auteurs FUmiko Terada et Jean-Yves Lamant donc Fujy ce qui n’est pas sans rappeler l’homophone Fuji, pour Fuji-san (le Mont Fuji)

Je m’explique: il est difficile de partir en voyage avec un dictionnaire de 35 000 ou 40 000 mots avec traduction de français vers le japonais ET le japonais vers le français, qui soit suffisamment compact pour tenir dans une poche de chemise. Alors que par sa taille, le petit Fujy Diko peut accompagner votre voyage en hiver, comme en été, il tient même dans une poche de pantalon.

Mais ce n’est pas tout. Il contient d’autres choses, que des traductions de mots.
On peut y trouver:
– les phrases les plus importantes et indispensables pour s’exprimer au Japon: salutations, dans un magasin, pour demander son chemin, au  téléphone, à la gare, les nombres, les jours de la semaine.
– les expressions typiquements japonaises
– les onomatopées
– des mots de dialectes japonais (dialectes de Hokkaidô, Akita, Nagoya, Kansai, Kyôto, Kôbe, Fukuoka)
– une liste des poissons de mer comestibles avec traduction en japonais pour la correspondance (kana et rômaji)
– une liste des poissons d’eau douce comestibles avec traduction en japonais pour la correspondance (kana et rômaji)
– une liste des coquillages comestibles avec traduction en japonais pour la correspondance (kana et rômaji)
– une liste des des autres fruits de mer comestibles avec traduction en japonais pour la correspondance (kana et rômaji)
– une liste des algues comestibles avec traduction en japonais pour la correspondance (kana et rômaji)
– les chronologies comparées de l’histoire de France et du Japon
– liste des fêtes nationales japonaises
– liste des autres fêtes annuelles japonaises
– liste des principaux festivals japonais
– tableau des hiragana
– tableau des katakana
– kanji classés par nombre de traits
– kanji classés par prononciation
– morphologie des verbes japonais
– les termes techniques du football

Et c’est toutes ces informations sous forme compacte que l’on peut glisser dans une poche de pantalon… C’est non seulement génial, mais vraiment utile.

J’avais acheté la sixième édition le 29 mai 2004 chez Jean-Yves Lamant à Marly (pour qu’il me dédicace cet ouvrage). Il m’avait déjà dit qu’il travaillait sur une 7ème version qui comprendra plus de mots mais sera vraiment bijectif (ce qui n’était pas le cas pour la 6ème édition).

Je suis conquis par le petit Fujy Diko, qui ne me quitte plus.

La seule critique que je pourrais faire à ce sublime ouvrage serait au niveau de la retranscription en rômaji. Le choix a été fait sur une francisation de la prononciation, par exemple え, へ, ね, め, せ seront écrits « é », « hé », « né », « mé », « sé ».
Ls voyelles longues sont doublées, par exemple ありがとう sera écrit arigatoo (au lieu de « arigatô » en kunrei-shiki norme officielle ISO-3602, ou « arigatō » avec Hepburn obsolète depuis 1994, ou « arigatou » en utilisant la retranscription des kana).
Cette critique est personnelle, et ne concerne que moi qui ait pris l’habitude des retranscriptions Kunrei et kana. Mais il suffit de s’adapter…

A part cela et l’absence de quelques mots dont j’ai, par de nombreuses fois, ressentit la nécessité (quoi qu’il suffisait en général de s’adapter) Cet ouvrage est des plus utile et vraiment vraiment génial lorsqu’on se rend au Japon et que l’on ne parle pas le japonais de façon courante. Les japonais étant des gens vraiment amicaux, serviables et patients, il suffit de feuilleter le dictionnaire et de leur faire lire les mots ou phrase en kanji pour qu’ils comprennent ce que l’on veut leur demander.

Pour des gens qui vont au Japon et ne parlent pas, mais vraiment pas le japonais et se retrouvent face à quelqu’un qui ne parle pas l’anglais… ce dictionnaire facilite vraiment la communication.

Son utilisation quasi permenante que j’en fais en prouve, pour moi, l’utilité…
Et de ce fait je remercie publiquement et officiellement Fumiko Terada et Jean-Yves Lamant pour cet ouvrage qui m’est devenu indispensable… Encore un GRAND GRAND merci à vous…

Cet ouvrage formidable n’est pas qu’un simple dictionnaire mais aussi un véritable apport de culture japonaise, preuve de l’intérêt des auteurs à en transmettre un maximum, et surtout de la passion qu’ils ont à maintenir l’édition et à faire évoluer contamment cette oeuvre culturelle incontournable. Merci à vous de me faire connaitre le Japon encore plus et à en apprendre chaque fois encore plus.

Et ce n’est pas parce que les auteurs habitent l’endroit dont je suis originaire et vivent dans la ville où j’ai vécu à mes 6 ans en 1981 jusqu’à mon départ en 2001… Mais cela joue un peu sur la fierté que j’ai à porter ce magnifique ouvrage dont j’ai pu rencontrer l’auteur qui habite dans la même ville que j’ai habité également.

plus d’informations sur : http://kotoba.free.fr/

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