Nom original: サマーウォーズ, Samâ Wôzu
C’est un film d’animation de science fiction de 2009. Le film tourne autour d’un lycéen timide et génie en mathématiques qui a été impliqué à tord dans le hacking d’un monde virtuel et, avec l’aide de toute la famille très étendue d’un de ses senpai, doit empêcher le monde réel et le monde virtuel d’entrer en collision. Il a été produit par le studio d’animation japonais Madhouse et dirigé par Mamoru Hosoda, qui a travaillé sur Crying Freeman, Dragon Ball Z, Sailor Moon, Galaxy Express 999, One Piece, etc… On lui doit notamment le film: « La traversée du temps ».
Le projet a été au préalable annoncé sans titre à la foire internationale de l’animation de Tôkyô en 2008, et le premier trailer du film est sortie en avril 2009. L’intérêt du public a d’abord été alimenté principalement par le bouche à oreille puis la publicité internet. Deux manga adaptation du film ont été publiés un peu avant la sortie du film au Japon. Il a été nominé pour le prix Golden Leopard de 2009 au Festival de Locarno et a gagné le Prix Académique au Japon pour l’animation de l’année.
Date de sortie en France : 9 juin 2010
Long-métrage japonais
Genre : Animation
Durée : 01h54min
Année de production : 2009
Réalisateur: Mamoru Hosoda
Acteurs, rôles, personnages
Mitsuki Tanimura : Kazuma Ikezawa (池沢 佳主馬, Ikezawa Kazuma), Le cousin de Natsuki, un utilisateur de OZ de 13 ans et le champion guerrier de jeu en réseau mondialement reconnu King Kazma qui rejoins Kenji dans son combat contre les attaques de Hacking. C’est un otaku qui quitte rarement sa chambre et utilise ses talents pour pour gagner tous les combats et les concours qu’il a dans OZ.
Sumiko Fuji : Sakae Jinnouchi (陣内 栄, Jinnouchi Sakae), l’arrière grand-mètre de Natsuki et la chef de famille indomptable. Malgrè son âge avancé, elle tient la famille ensemble. Elle a aussi des connections dans les rang les plus élevés des cercles politiques et de la finance.
Ayumu Saitô : Wabisuke Jinnouchi (陣内 侘助, Jinnouchi Wabisuke), un très bel et sardonique expert en ordinateur de 41 ans et le « premier amour » de Natsuki. Il est le fils illégitime du grand père de Natsuki mais a été adopté par Sakae, dont Wabisuke s’occupe profondément. Il est le créateur de la « Love Machine » et un professeur de l’université Carnegie Mellon University.
Nanami Sakuraba : Natsuki Shinohara (篠原 夏希, Shinohara Natsuki), la personne objet d’affection de Kenji et une jeune femme de 18 ans vive d’esprit. Elle invite Kenji à rencontrer sa grande et étendue famille mais a caché la raison à cela. Son « premier amour » est Wabisuke.
Takahiro Yokokawa : Takashi Sakuma
Ryunosuke Kamiki : Kenji Koiso (小磯 健二, Koiso Kenji), le protagoniste du film, un jeune homme de 17 ans. C’est un génie en math et un utilisateur enthousiaste du monde de OZ bien qu’il soit assez faible au niveau relationnel avec ses interactions avec les gens, spécialement quand il s’agit de Natsuki dont il est amoureux. Toutefois, passer l’été avec la famille de Natsuki et défendre le monde virtuel va le transformer d’enfant timide en homme.
Patrick Mölleken : Takashi Sakuma
Yoji Tanaka : Yorihiko
Production
Directeur de l’animation : Yoshiyuki Sadamoto, Hiroyuki Aoyama, Shigeru Fujita, Kunihiko Hamada, Kazutaka Ozaki
Activités sociétés
Production : Madhouse Pictures, Warner Entertainment Japan
Scénariste : Satoko Okudera
Equipe technique
Animateur : Hiroyuki Aoyama
Chef décorateur : Youji Takeshige
Ingénieur du son : Yasuyuki Konno
Opérateur : Yoshio Obara
Compositeur : Akihiko Matsumoto
Monteur : Shigeru Nishiyama
Directeur artistique : Youji Takeshige
Distribution
Attachée de presse : Aurélie Lebrun
Distributeur France : Eurozoom
Autour du film
Le film a été nommé dans pas moins de 10 festivals différents entre 2009 et 2010. Parmi eux, le Festival International du film de Berlin, le « Hong Kong Asian Film Festival », le Festival International du film de Dubaï et LE Festival International du Film de Leeds.
De nouveau produits dérivées
En avril 2010, au Japon, la société « Index » a sorti sur les iPhone une application « hanafuda » tirée de la licence Summer Wars. « Hanafuda » est un jeu traditionnel de cartes japonais, (le favori du clan Jinnouchi) qui sera un élément important du film.
Création d’un nouveau monde virtuel
Une importante partie du film se déroule dans « OZ »: un réseau social universel et mondial auquel on accède via tout appareil ayant un écran, branché à Internet et permettant (entre autres) de se créer un avatar.
Clip publicitaire
En 2003, le réalisateur Mamoru Hosoda a marqué les esprits en réalisant « Superflat Monogram » (une publicité pour Louis Vuitton) sur la demande de l’artiste d’art contemporain Takashi Murakami, de même que l’animation d’un clip vidéo publicitaire pour le quartier de Roppongi Hills.
Le début d’une grande carrière
En 2006, avec son précédent film, La Traversée du temps, Mamoru Hosoda a pu laisser libre cours à ses talents en choisissant l’équipe avec qui il souhaitait travailler. Les meilleurs artistes l’ont rejoint sans hésiter sur ce projet qu’il a réalisé au sein du studio Madhouse Productions. Sorti dans 13 salles au Japon, le film est resté 40 semaines à l’affiche.
Des chiffres, encore des chiffres
Si la première réunion autour du projet Summer Wars se déroule en avril 2007, la première version du script est terminée à la fin 2007, et la production démarre début 2008.
Environ 500 personnes ont travaillé sur la production de Summer Wars pendant 3 ans. Le film a eu le succès attendu avec plus d’un million d’entrées au cinéma au Japon.
La petite histoire du studio Madhouse.
Lorsqu’en 1972 le studio « Mushi Pro » fondé par Osamu Tezuka fait faillite, les plus talentueux de ses membres décident de se regrouper et de fonder un nouveau studio qu’ils appellent Madhouse. Le studio remporte son premier succès en 1973 avec Jeu, set et match, coproduit avec la TMS. A la même époque, Madhouse commence à travailler avec des artistes qui deviendront des partenaires incontournables.
Devenu un des leaders dans le monde en matière de cinéma d’animation, le studio favorise une politique de cinéma d’auteur dans tous ses longs-métrages, laissant libre cours à l’imagination de cette nouvelle vague de l’animation japonaise, dont la renommée s’étend désormais dans le monde entier à travers de nombreuses récompenses dans les Festivals internationaux (entre autres ceux d’Annecy, de Catalogne et de Venise).
source: http://en.wikipedia.org/wiki/Summer_Wars
Mon avis
L’animation est incroyablement fluide. L’histoire est fascinante et drôle. Les personnages sont mémorables et l’ensemble de l’équipe est très entrainante. Le monde de OZ est visuellement sensationnel.
Lorsqu’on parle de Hosoda Mamoru, on parle du « nouveau Miyazaki ». Si on regarde ses réalisations précédentes, on peut en douter. Mais ce film ne laisse plus aucun doute quant à son talent, son ingéniosité et ses compétences.
Summer Wars est un film incroyablement drôle. Les personnages plus grand que nature, l’histoire est plus que ridicule, et l’animation extravagante est extravagant et outrancier.Pour le meilleur, si les éxécutions artistiques du script avaient été un peu plus adoucit, le film aurait pu tourner vers un film d’animation de science fiction de pacotille. Au lieu de ça, il se tient à la fois au niveau du style et de la substance, et est un des meilleurs films animé de science fiction de ces dernières années.
Le film commence avec une entrée en matière habituelle japonaise: un garçon a le béguin pour une fille, la fille demande au garçon de faire des tâches ridicules avec elle et le garçon accepte. Heureusement, le film brise rapidement le moule de la comédie romantique, la romance entre les deux personnages principaux, Kenji et Natsuki, est jetée pour plonger dans le chaos absolu. Kenji, se voit accusé à tort d’avoir créé une brêche de sécurité dans le monde virtuel appelé OZ. Les choses empirent lorsque Kenji apprend que le coupable derrière les attaques malveillantes, l’intelligence artificielle, « Love Machine », a envoyé un satellite sur une trajectoire de collision de la Terre. Il se démènent pour sauver le pays de l’anarchie et du chaos tout en essayant de laver son nom.
Bien que l’intrigue soit en effet assez banale, elle profite pleinement des choix artistiques effectués par le directeur, Hosada Mamoru (de « Toki wo Kakeru Shoujo », la traversée du temps). Les similitudes peuvent être trouvées dans les deux œuvres; Hosada fuit la norme d’animation classique d’aujourd’hui et va vers un regard un peu plus cartoon et simple. Un des faits saillants du film, tant au plan artistique que sur le fond, est le monde virtuel OZ, où la plupart de l’action du film se produit. OZ est dépeint comme nettement numérique, avec un sentiment très moderne pour tous ses habitants et ses structures. L’utilisation intelligente de l’informatique et des effets d’imagerie par ordinateur aide à peindre OZ comme un endroit très différent du monde réel.
En outre, les personnages sont incroyablement intéressants. Le sens de la camaraderie ressenti par les membres de la famille de Natsuki est certainement quelque chose de spécial, et le doublage des personnage au complet est tellement bon qu’il permet de faire ressortir et mettre en exergue les liens particuliers qui lient tous ces seconds rôles ensembles. Les personnages et leurs actions ne servent qu’à rendre le film encore plus agréable à regarder, car aucune de leurs actions n’est limitée par le réalisme.
Hosada parvient à éviter le mélodrame parfaitement. Au lieu des adieux larmoyants et sinistre des prédictions de fin de monde, d’un film catastrophe habituel, Hosada opte pour montrer la détermination des protagonistes. Tout lepersonnage du film travaillent à une solution avec un optimisme absolu et de la motivation sans limite; le résultat est un film qui tient les téléspectateurs en haleine et ne perd jamais d’élan.
Malheureusement, Summer Wars se termine de façon plutôt prévisible. mais Ce n’est pas grave, car le film lui-même est très agréable du début à la fin; et la fin n’est pas un frein à tout ce qui s’est passé avant. J’ai beaucoup aimé regarder les personnages se frayer un chemin à travers la montagne de l’adversité tout en essayant de sauver le monde, et c’est, finalement, la seule chose qui compte.
Avec un casting incroyable de doubleurs supporté par un scénario ingénieux et passionnant, Summer Wars s’avère très difficile à détester. Summer Wars vous livrera deux bonnes heures d’amusement et de divertissement, vous transportant ldans une réalité virtuelle plus grande que nature.