Dimanche midi vingt, je rejoins Raph, Dom et Didier à la gare de Houilles – Carrières pour aller au Jardin d’acclimatation. Didier arrive avec les deux kami (pour la démonstration de sanchin-gitae) et plusieurs madriers en bois (pour les tameshiwari) dont il a raccourci la taille. On prend alors le RER A pour la défense puis le métro 1 sur 4 stations pour s’arrêter à « Les Sablons » où nous descendons pour rejoindre à pied le Jardin d’Acclimatation. Là-bas nous sommes rejoins par Cédric qui logeais pas très loin de l’endroit. Le décor est planté et nous entrons, accueillis par notre hôte qui nous indique l’endroit où nous allons pratiquer, mais aussi nous changer. Compte tenu du temps et de la suspicion de pluie, nous avons été déplacés sous une paillote à l’abri de la pluie (mais pas du vent et de la poussière).
Raph, Dom et Cédric
Raph, moi et Cédric
Raph moi et Cédric et l’allée de stands
Une fois une « loge » attribuée nous commençons à nous échauffer, répéter un peu l’enchainement de ce que nous allons présenter pour nous mettre au diapason. Sont déjà présents de nombreux groupes de musiques traditionnelles et modernes, tous aussi talentueux les uns que les autres. Puis nous nous rendons à la paillote. Il y a beaucoup de vent et nous sommes situé sur un endroit où il y a de nombreux chemins de terre. Dont le vent charrie énormément de poussière qui se dépose sur les tatamis installés là à cet effet. Il fait passablement froid, et les tatamis ne sont pour ainsi dire pas épargnés par la température.
Dom test l’assise
On s’aligne donc et saluons le public venu nous regarder, public peu nombreux au début, car notre emplacement ayant été changé, beaucoup de gens ne nous ont pas trouvé et ont pas trouvé et nous ont rejoint après le début des réjouissances.
Didier commence par un petit discours de présentation
Après la présentation des participants, un salut, nous commençons à dérouler le programme en commençant par les hojo undô, un peu transformé pour l’évènement, afin de faire tenir la démonstration sur le créneau horaire que l’on nous a donné.
Puis nous enchainons sur le kata seisan, tous ensemble.
vidéo du kata en accès direct: http://www.youtube.com/watch?v=_TbUAiB4M8Y
Pour continuer par une démonstration de sanchin-gitae torse-nu avec et sans kami.
Nous enchainons ensuite sur les kitae-waza. Je travaille avec Cédric sur l’ensemble des kitae-waza: avant-bras, extérieur de la cuisse, extérieur du tibia, intérieur de la cuisse, intérieur du tibia, dessus de la cuisse (quadriceps), pectoraux, abdominaux.
Puis Pendant que nous faisons une pause, Didier présente le kata Sanseiryu: http://www.youtube.com/watch?v=uuPazC2Em10
Nous enchainons sur la pratique de Kihon Ippon Kumite, réponse sur une seule attaque, avec une seule défense, mais aussi un enchainement de percussions et projections et clefs articulaires.
Puis nous continuons sur du travail au sac pour présenter le côté plein contact de la discipline et notamment le travail d’amélioration de la puissance, de la rapidités sur des enchainements où les coups peuvent être portés à pleine puissance sans se bloquer sur un contrôle de la technique (la preuve qu’au karate, on touche, et très fort, en essayant de faire le plus mal possible et mettre KO si possible, contrairement à la croyance populaire qu’au karate « on ne touche pas »)
un peu de travail au sac: http://www.youtube.com/watch?v=_QN9SX0-DpY
Puis jû-kumite: kumite souple et technique. Je fais quelques échanges avec Dom.
lien direct vers la vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=qpp4i3zszcU
Nous terminons sur des Tameshiwari. e rappelle que Tameshiwari signifie “test de casse” ou “casser pour tester” : 試し割り (tameshi, 試し, du verbe tamesu 試す qui veut dire “tester” et wari, 割り, du verbe waru 割る qui veut dire casser). C’est un exercice qui permet de tester le travail de renforcement, mais aussi de concentration, de respiration et de génération d’énergie pour les casses actives.
J’effectue une casse passive sur les abdominaux (avoir un peu de gras au dessus du muscle, ça fait franchement plus mal T_T). Cédric sur les dorsaux, Dom sur l’avant bras et Raph sur la cuisse.
lien direct vers la vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=jfSq2ZB9Hg8
Tameshiwari Cédric : http://www.youtube.com/watch?v=uLQtXim_aF0
Tameshiwari Raph: http://www.youtube.com/watch?v=UI-Vf1syVSY
Puis le grand final avec deux casses actives de Didier
Tameshiwari Didier: http://www.youtube.com/watch?v=R5pHp1f5tbU
Tameshiwari Didier 2: http://www.youtube.com/watch?v=yeYO64vR79M
Nous repartons en regardant au passage un petit concert d’un talentueux groupe de jeunes filles japonaises sur une musique jazz (à l’image des swing girls), suivit d’un ensemble de koto, shakuhachi présenté en vêtements (kimono) traditionnels.
Puis en observant plus tranquillement les nombreux stands qui bordent l’allée principale.
Où ont été installés des cerisiers en fleur.
Ce qui donne envie de chanter… sakura sakura no-yama mo sato mo mi-watasu kagiri kasumi ka kumo ka asahi ni niou sakura sakura hana-zakari