Ce week-end a eu lieu la coupe de France d’Uechi-ryu ainsi que le stage national consécutif à ce premier évènement.
Cela faisait quelques mois que Didier préparait tout cela, avec une activité accrue et démesurée la dernière semaine. Vendredi 11 mai nous sommes donc allé à la mairie de Carrières chercher la sono, puis à Métro pour chercher quelques rafraichissements à offrir aux compétiteurs et aux stagiaires, puis direction Montrouge pour le siège de la fédération pour chercher récompenses (médailles), tableau de marquage, nappe, balance, ordinateur, etc. etc. etc. Afin de tout ramener au gymnase Didot. Tout ça pour un petit week-end de pratique.
Samedi 12 mai c’est le jour de la compétition. Didier passe me prendre à 7h20 pour être au Gymnase Didot (près de l’INJ) pour 8h, la compétition commençant à 8h30. Là-bas, nous apprenons qu’il y a eu un « p’tit mic mac » dans l’organisation locale et notamment sur la communication… Du coup les tapis n’ont pas été installés. Avec Didier, il y a toujours une solution, du coup après avoir réglé le plus pressé, nous commençons sous sa direction à poser nous même les tapis, et rapidement, trois aires de combats de plus de 36m² sont montées. Ce qui permet de commencer la compétition avec seulement une demi-heure de retard. Début de la Compétition kata, les sénior… c’est à dire ma catégorie (ça me fait toujours quelque chose de m’entendre dire que je suis dans les sénior). Je passe en 4ème position. Mon premier kata est seisan. Contrairement à l’an passé j’arrive à le faire complètement. Mon « adversaire », se trompe du coup je passe au second tour. Deuxième tour… je fais le kata seiryu… bon sur 4 tora-kamae… il fallait que j’en oublie un… quelque soit la façon de faire de mon adversaire, s’il ne se trompe pas (ce qui a été le cas) je suis sanctionné pour l’erreur. Du coup c’est fini pour moi. Je ne suis pas dans une poule très difficile et c’est dommage… car j’avais la possibilité de monter plus haut. Mais bon, c’est ça le sport et la compétition: de la chance, de l’expertise, une meilleure gestion du stress, une meilleure préparation, une meilleure connaissance du règlement. Si seul le talent suffisait, les résultats seraient courus d’avance… mais heureusement, beaucoup de choses entrent en ligne de compte et c’est ce qui fait que c’est l’intérêt de ces compétitions.
L’après midi est marquée par les combats, et notamment le fait que pour cette session, les enfants sont compris dans les kumite. Le règlement pour les enfants s’apparente énormément au règlement sundome fédéral avec une différence pour les junior et cadet qui ont droit aux low-kick (coup dans les jambes). Pour les adultes, j’en ai déjà suffisamment parlé je crois…
Je tiens à remercier et féliciter Didier, qui a mis en place et organisé cet évènement tout seul, a dû faire face à de nombreux impondérable et non seulement régler des problèmes inhérents au club (inscriptions des élèves, gestion administrative, etc.), mais en plus des problèmes relatifs au Uechi-ryû au niveau national. Il a fait un boulot de Titan, et l’a très très bien fait, car cette 7ème édition est un réel succès. Bravo Didier et Merci.
Le dimanche 13 mai, je quitte donc Houilles pour me rendre à Paris tôt le matin, car j’avais un rendez vous à 8h pour remettre des documents. Puis je me dirige vers Didot, encore une fois pour le stage de Uechi-ryû consécutif à la coupe de France. Cette année, il n’y a pas de personnalité invitée pour de nombreuses raisons. J’arrive vers 8h45, et finalement, je ne suis pas seul à être là tôt. Les tapis sont encore en place… OUF!
Rapidement on se retrouve tous en tenu, nous sommes 32 participants, ce qui est vraiment peu compte tenu de l’évènement, mais finalement pas trop mal compte tenu du fait que cela soit dimanche matin, après une journée difficile de compétition.
On commence rapidement par un échauffement basé sur des hojo undo, des étirements, du renforcement, et du kihon. Sensei Shimabukuro qui nous a observé durant la compétition, notamment sur les phases kata, insiste sur les positions, et les mouvements, mais surtout la dynamique et la génération de force. On passe ensuite au kata sanchin. Il me demande de l’exécuter, en sanchin-gitae, testé par Dominique. Puis nous l’effectuons tous ensemble, testés en sanchin-gitae par nos senpai et sensei. Puis nous passons tous ensemble aux autres kata, kanshiwa, kanshu. A ce moment nous sommes scindés en deux groupes, celui des gens qui connaissent les kata seichin et supérieurs, dirigé par sensei Shimabukuro lui-même. Et un groupe qui va profiter des connaissances de son assistant Didier (et organisateur de ces deux journées). Pendant que nous voyons les points de détail, à corriger, que sensei Shimabukuro a noté durant les épreuves de la veille, le deuxième groupe sous la direction apprend (ou révise) le kata kanshiwa avec Didier, avec les applications à deux: les bunkai. Dans le groupe de ceux qui font les kata seichin, seisan, seiryu, kanchin, nous allons jusqu’au kata sanseiryu.
Puis nous continuons sur du renforcement. Je travaille les kitae-waza avec Frédéric, le webmaster, rédacteur du site http://www.uechiryu-europe.org avec qui j’ai eu quelques échanges informatiques liés au framework wordpress que j’utilise et sur lequel il travaille (il va d’ailleurs migrer le site uechiryu-europe actuellement sous Joomla pour passer sur wordpress). Après avoir dégusté pas mal, on passe ensuite à une petit travail d’enchainement de coups de pied très sympathique.
Et ce week-end Uechi-ryû se termine ainsi… avec un petit pot de l’amitié.
Un grand merci à tous ceux que j’ai pu rencontrer ce week-end, à Christophe pour être passé nous voir dimanche, à Frédéric pour les échanges aussi bien oraux que physiques, à Didier pour l’organisation et la mise en place de ce week-end (rappelons le, il a été vraiment tout seul à mettre tout cela en place) et à Sensei Shimabukuro pour sa présence, son incommensurable gentillesse, ses conseils, sa sympathie et son grand coeur.
Merci pour le CR et les photos Goji!
Merci aussi à Didier et à Sensei Shimabukuro.
NB: Tu aurais pu remercier aussi le seul élément féminin du stage, venue malgré la lutte acharnée qu’elle dût mener pour avoir droit à un vestiaire ! 🙂
Oui, merci à toi, le seul élément féminin du stage ^^
N’empêche que le seul élément du stage a quand même laisser entendre qu’elle n’aurait pas été contre quelques éléments masculins nus dans son vestiaire à l’attendre -_^
@Jack –
On survit d’illusions!
Il y en a bien 2 ou 3 qui ont ouvert la porte malgré mes mises en garde, mais j’ai été franchement désagréable je crois 🙂
Il faudra que tu viennes avec ton propre matériel de réservation: une feuilles, un feutre noire et du scotche pour faire un panneau: « vestiaire femme » (sous-entendu:vous entrez à vos risques et périls)