Comme annoncé précédemment, jeudi 13 juin 2013 au soir a eu lieu à Carrières sur Seine le premier Gala d’arts martiaux de l’USC avec une démonstration d’Aikidô, avec un kata de sabre de l’école Kashima-Shinryû (鹿島神流), mais aussi des démonstrations de Karate Uechi-ryû.
Ce gala cela faisait un moment que l’on en parlait au sein de l’USC avec nos amis Aikidoka, de nous retrouver ensemble pour montrer notre pratique à la famille des pratiquants mais aussi aux intéressés. Seulement voilà, le plus dur est toujours de commencer. La vie associative de chacun des clubs faisait que nous n’arrivions jamais à lancer la chose. Afin de pouvoir commencer et lancer l’engrenage qui permettra de perfectionner cela il nous fallait commencer petit. Grâce à la ténacité de Raphaël qui a continuer à motiver les troupes et rappeler que le sujet était à l’ordre du jour, quelque part le projet a pu voir le jour. Pour commencer, il fallait commencer à petit. Pour cela il a été décidé de ne pas trop communiquer et de sensibiliser les familles des pratiquants et les relatifs à l’USC et aux deux clubs. Le but était de présenter au public le travail de l’aikidô et du Uechi-ryu. C’était l’occasion pour les gens qui ne connaissent pas l’aikido de voir ce que c’était, que le Hakama n’est pas une jupe mais un pantalon, que le but de l’aikido était de retourner la force de l’adversaire contre lui et d’exploiter les faiblesses du corps humain de l’assaillant contre lui. De même les enfants ainsi que leur famille ont pu voir le travail aboutit de la pratique: renforcement, casses, techniques dites de défense personnelle, travail du plein contact.
L’aikidô après avoir souhaité l’anniversaire d’Aline, 3ème dan d’aikidô qui fêtait ses 30 ans ce jour là a commencé avec du travail de clefs et projections a genou puis debout. Démontrant un travail technique très fin, basé sur des déséquilibres, des torsions articulaires.
Ensuite a suivi le travail des enfants du Uechi-ryû avec une démonstration de kihon, puis du kata sanchin par les jeunes pratiquants. Ensuite les adultes prennent le relais avec un travail au bouclier et pattes d’ours. Pour montrer les techniques de percussions en plein contact.
Puis l’aikido continu avec du travail de défense sur tantô, bôken et jô.
Le uechi-ryu enchaine sur du travail de kata: kanshiwa et kanshu par les enfants, seichin par les adultes.
Ensuite encore l’aikido pour du travail de boken contre boken, jo contre jo, boken contre jo. Ainsi que du travail de défense contre trois assaillant à la fois.
Le uechi-ryu enchaine par un seisan adulte rythmé par Didier, puis du travail de techniques de self-défense issu des applications directes des kata (bunkai).
Pour finir l’aikido nous gratifie d’un travail aux armes ainsi que du kata d’une école de sabre.
Le uechi-ryu termine par sanchin-kitae, et kote kitae. Puis du tameshiwari et finalement Didier avec le dernier kata de l’école: Sanseiryu.
Excellente soirée, mais le bois était un peu humide. Je commence donc par une casse sur le bras tendu. Premier coup… ça casse pas. Je m’étonne pas plus que ça, ça arrive en général, ça arrive, si le coup n’arrive pas assez fort. Deuxième frappe sur le bras… et là… la surprise « Punaise! Mais ça casse pas! ». Je me remets en cause, épaule pas verrouillée certainement. Du coup pour être sûr de la casse, Didier passe à la cuisse. Normalement en sanchin, la jambe ne devrait pas bouger, il suffit de verrouiller la chaine articulaire, et contracter les cuisses. Et là, ça doit casser…
Premier coup… ah ça casse toujours pas. Deuxième coup… Oo’ Ben non, ça veut vraiment pas casser. Finalement en changeant de morceau de bois… ça casse… donc le bois de départ était bien humide.
Ceci dit, je ne marque naturellement pas, du coup pas de trace de bleu ou d’hématome sous-cutané.
Quoi qu’il en soit un grand merci à Jean-Philippe, Philippe, Michel pour avoir été moteur au niveau de l’aikido pour l’organisation de ce gala. Un grand merci à Raphael pour avoir été moteur sur le sujet pour tous, il n’a pas abandonné même si le sujet s’est un peu organisé rapidement à la fin. Et merci à Didier pour s’être occupé de la partie karate, de la salle, du bois et d’avoir orchestré le travail des enfants.