Une fois les bagages préparés, nous faisons un dernier repas dans un restaurant de katsu, avec Saori-san, Miho-san et leurs parents. Il y a des huitres panées (kaki furai). Puis après de longues discussions, remerciements, invitations à revenir bientôt, promesse de revenir, c’est le moment des au-revoir. Miho-san pleure sans se retenir, ses parents ont les yeux rouges. On a passé des moments formidables ensembles. Les japonais dans le cadre privé font preuve d’une grande empathie.
Katsudon et Kaki-Furai
Saori-san me ramène à la gare de Sendai ou je prends le shinkansen Ayate pour Tokyo. Les au-revoir sont également très difficile. Mais elle sait qu’elle a réussit à me faire aimer Sendai et Tohoku, et que je reviendrai absolument.
Gare de Sendai
Sur le quai
Ayate arrive enfin
J’ai l’impression d’être revenu en France lorsqu’une famille de gros beaufs rentre dans le wagon où je suis. Une famille d’Américains sont là et foutent le bordel. Une famille d’Américains qui font honte à leur pays. Je-m’en-foutistes, braillards, irrespectueux au possible, insultants, qui se croient en pays conquis, qui prennent les autres peuples de haut. Bref, ceux qui font que les gaijin ont mauvaise réputation.
Après deux heures et quelques de braillements, d’engueulade, de discussion a voix haute, de cris, de vociférations, ces étrons puants qui ne respectent rien ni personne, s’en vont, et je peux enfin souffler. Je prends un bus pour retourner à Asakusa.