Déc 102009
 


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Didier ayant eu la gentillesse et la sympathie de me prendre avec lui à Vernouillet, j’ai pu assister au stage de Oshiro sensei.


Les stagiaires se préparent, shôtôkan pour la majorité


sensei Oshiro en discussion avec des responsales de la ligue des Yvelines

On commence par des échauffements articulaires puis on passe à de la préparation au hakkei.
On inspire en se grandissant, puis à l’expiration on relâche tout, en descendant en shiko dachi.
On inspire en ramenant les poings sous les aisselles et en se grandissant, puis on expire en poussant les mains ouverte devant soi puis en les donnant deux shôtei de chaque côté vers le bas en arrière.

On passe ensuite au travail à deux: kakie
face à face poignet contre poignet je pousse la main de mon partenaire en lui faisant faire un arc de cercle vers le dessous de son plexus puis mon partenaire repousse ma main en faisant un arc de cercle vers le dessous de mon plexus

Puis on continue en faisant le même exercice mais direct. Je pousse la main de mon partenaire vers sa poitrine et lui fait de même, lorsque je sens la poussée franche je dévie la poussée du partenaire vers le haut pour rentrer une clef. Ou alors je m’efface pour absorber la poussée et faire une clef sur le coude type ude gatame.

Puis on travail sur une attaque de poing tsuki: oizuki, gyakuzuki ou maetezuki. Le principe n’est pas de bloquer l’attaque mais de dévier la frappe en rentrant le coude et en tirant sur l’omoplate. Ce qui permet dans le même mouvement circulaire, le même mouvement de vague de dévier l’attaque et de riposter.

On fera ce type de travail sur des enchainement, mae geri puis oizuki, maete zuki puis gyaku zuki. A chaque fois que l’on enchaine les parades de la même main, cela fait partie du même mouvement mais il ne faut pas arrêter le mouvement pour un blocage mais profiter du mouvement pour enchainer ce qui permet de terminer les deux parades sur une clefs.

exemple:
le partenaire en garde à gauche attaque maete zuki gauche puis enchaine gyaku zuki droit
sur le maete zuki je pare shutô barai jôdan gauche (en remontant simplement la main ouverte à gauche du visage et en rentrant le coude) puis sur le gyaku zuki je descend le coude et la main en gedan shutô barai pour passer en dessous du poing et remonter vers l’intérieur pour finir en clef.

même attaque sauf que je pare avec un shôtei droit, ce qui fait que sur le gedan shutô barai, je suis à l’extérieur et du coup j’enchaine le mouvement sur un ude gatame.

Une heure et demie passant vite c’est déjà la fin…

Ce qu’il faut retenir de ce stage:
1) Relachement et lourdeur
utiliser le poid du corps pour les parades: le membre devient lourd. Si on tente d’arrêter une attaque par la force, il y a de grandes chances qu’elle passe, mais si on relâche la tension et que le membre qui effectue la parade est lourd, l’attaque se retrouve déviée.

2) fluidité du mouvement
ne pas bloquer un mouvement mais continuer le mouvement de défense par une attaque, une autre défense, suivant une clef, une projection ou un atemi….

Ce qu’a dit sensei Oshiro: le blocage et donc le fait d’arrêter le mouvement de défense est pour les débutants, et c’est un travail nécessaire. Mais pour les grader il faut rechercher la fluidité de continuer le mouvement jusqu’au bout.

Un stage intéressant qui m’a permis de réviser des principes connus et travaillés durant divers stages.

Merci à Didier de m’avoir permis de l’accompagner et de profiter ainsi des enseignements d’un grand et efficace enseignant de gôjûryû (quelqu’en soit l’école).


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