Juil 222009
 

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quatrième jour de stage d’Uechi-ryû d’été: mercredi 22 juillet 2009

Encore une fois j’arrive 1h15 en retard. Le thème du jour est: travail foncier et kumite. Tout le monde est déjà en nage, et Didier fait travailler des séquences de combat. Le gros du travail de foncier a dû être terminé. Le premier exercice auquel je participe consiste à attaquer le partenaire en gyakuzuki niveau moyen puis faire un pivot sur la jambe avant et attaquer niveau haut en oizuki. La difficulté est d’intégrer tous les détails, effectuer le mouvement même calmement mais en prenant l’habitude d’aller au bout. L’enchainement doit être fluide et chaque mouvement doit être poussé et percutant. Pour pousser le mouvement il faut descendre sur les jambes mais pas se pencher en avant, et rester de face, faire passer la hanche. On peut voir aisément que le fait de lever le talon permet dans ces techniques de faire gagner de la puissance et de l’explosivité, indispensable pour être le plus destructeur possible et de permettre un retour rapide pour un enchainement fluide. On passe ensuite à des enchainement mawashigeri gyakuzuki jambe avant et jambe arrière. Encore là les mawashigeri ne sont pas donnés comme des mawashigeri de compétition à la touche, mais dans le but de pénétrer comme des low-kick, middle-kick, high-kick de kickboxing, muay thai ou kyokushinkai. Et pour ça il faut passer la hanche et pousser. Plus facile à dire qu’à faire… bref, ça demande de l’entrainement et de la pratique. Didier nous demande de faire les mouvements jusqu’au bout et de toucher. Il est évident qu’on ne va pas de défoncer la tête sur du travail technique, mais le fait de percuter permet de compléter et d’éprouver le travail de renforcement. Entre chaque exercice, il y a un petit travail de renforcement musculaire avec squat, pompes, portés, jetés. Puis une petite séance d’étirement pour reprendre son souffle avant de faire quelques minutes de renforcement musculaire (gainage, fessier, jambes) et d’attaquer les échanges libres. Pendant 15 minutes, on va tourner entre les différents pratiquants pour des échanges souples et libres. Le mot d’ordre est de travailler technique, de faire les mouvements jusqu’au bout.

Premier constat, il est difficile de vraiment profiter lorsque le partenaire a des gants et que l’on n’a pas. La peur de toucher l’autre fait qu’instinctivement on retient le relâchement. C’est pas évident. Mais heureusement le partenaire est là pour encourager, conseiller, etc. Le but de ces échanges était de travailler technique et intelligemment de construire le combat d’enchainer, d’essayer de trouver des ouvertures, de les créer.
Deuxième constat, c’est vraiment pas évident de travailler avec une coquille…

Puis après quelques étirements on se relâche, on fait redescendre la tension en effectuant quelques kata sous la direction de sensei shimabukuro. On revient sur quelques petites parties spécifiques dans les katas et j’approfondis seiryû, que je commence à mieux connaitre. Bien qu’il y ait un mouvement qui me soit toujours problématique, compte tenu qu’il demande une coordination genou, bras droit et bras gauche (on donne un coup de genou droit avec wauke droit et wauke inverse gauche en reposant le genou en tsurudachi.

Encore une séance superbe et enrichissante tant sur le plan physique, que technique et qu’humain. Sensei Shimabukuro est vraiment un grand maitre, et son équipe d’enseignants des gens vraiment compétents, accueillants, amicaux, ouvert, et très très bon. A leur contact, la progression est assurée.  Un stage vraiment motivant et passionnant, et d’autant plus agréable que les gens qui y participent sont vraiment géniaux.

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