La maison de la famille de Saori-san chez qui je loge à Sendai
C’est la veille de oshôgatsu. On m’a prévenu, il faut manger light, pour se réserver pour le soir. Chaque préfecture a sa façon de fêter oshogatsu. A Sendai, ils accrochent une cordelette de paille de riz décorée d’une branche de pin, d’un morceau de konbu Et de ruban de papier blanc. Cette décoration s’appelle Wakazari (和錺).
A midi, le repas a été léger: les zarusoba faites maison.
Puis une petite visite de la ville, pour finir par prendre quelques temps pour remplir les cartes postales.
Photos de Sendai
Une décoration de oshôgatsu
Le repas de réveillon a été des sushi, de poissons de mer, mais aussi de coquillages, avec divers otsumami pour aller avec les saké.
Les sushis et le petit Fujy-Diko (partenaire indispensable pour comprendre les noms de fruits de mers et poissons)
Quelques sushis
J’ai pu gouter plusieurs sortes.
Saori-San a fait de moi une image peu flatteuse de quelqu’un qui tiens bien l’alcool. Comme son papa est un grand amateur de saké et qu’il boit toujours seul, il a été heureux d’avoir un compagnon de nihonshu. C’est donc chaque soir que j’enfile verre sur verre de ses différents crus. Et toute la famille m’a accompagné. Même la maman de Saori-san, ses grandes soeurs Reiko-san et Miho-san, et le mari de Reiko-san: Hideo-san. Et ils tiennent vraiment bien. Le papa de Saori-san me presse souvent de finir mon verre pour me resservir un autre cru.
Puis avec mes hôtes j’ai regardé un kohaku, le 64eme kohaku pour être précis. Cela m’a permis de voir Kimura Takuya avec les cheveux longs. Ainsi que Nagase, avec des cheveux courts. Cette année l’accent était mis sur les groupes modernes, avec les trucs gnangnan comme AKB47. Dommage, cela réduit l’apparition de musiques plus traditionnelles.