Nom: ひまわりと子犬の7日間
Romaji: Himawari to Koinu no Nanokakan
Metteur en scène: Emiko Hiramatsu
Scénaristes: Yumi Yamashita (nouvelle), Emiko Hiramatsu
Producteur: Yoshio Ishizuka
Cinematographe: Masashi Chikamori
Date de sortie: 16 mars 2013
Durée: 117 min.
Genre: Drama / Animal
Entreprise de production: Shochiku
Distributeur: Shochiku
Langage: Japonais
Pays: Japon
Sujet
Un Shibaken abandonné, répondant au doux nom de Himawari, se retrouve avec ses petits dans un refuge pour chiens errants. Parmi les personnes travaillant au refuge se trouve un père de famille, veuf, ayant autrefois travaillé pour un Zoo, qui a fermé ses portes depuis et qui va essayer de la sauver avec ses petits, car malheureusement une des règles de ce refuge est que si le chien errant ou abandonné ne trouve pas un nouveau maître dans un délai de 7 jours, il est euthanasié. Qu’arrivera-t-il à Himawari?
Acteurs
Masato Sakai: Shoji Kanzaki
Miki Nakatani: Yoshihisa Igarashi
Denden: Yasuoka
Masayasu Wakabayashi: Kazuya sasaki
Kazuko Yoshiyuki: Kotoe Kanzaki
Hanako Andô
Rei Dan: Chinatsu Kanzaki
Kanata Fujimoto: Fuyuki Kanzaki
Tokie Hidarii: Politicienne, Matsunaga
Nenji Kobayashi: Sakurai
Risa Kondo: Satomi Kanzaki
Reiko Kusamura: Koshi Nagatomo
Isao Natsuyagi: Takao Nagatomo
Kaito Matsushima: Katsuyuki Kikuchi
Production
Metteur en scène: Emiko Hiramatsu
Scénario:
– Yumi Yamashita: auteur du libre
– Emiko Hiramatsu: scénario
Production:
– Yoshitaka Ishizuka: producteur
– Jirô Komatsu: producteur en ligne
– Jun’ichi Sakomoto: producteur exécutif
– Setsuko Sumida: producteur
Musique: Tamiya Terashima
Cinematographie: Masashi Chikamori
Edition du film: Yukiko Kobori
Direction artistique: Takashi Nishimura
Mon avis
Il s’agit du premier film de Hiramatsu Emiko en tant que Metteur en Scène.
Comme son nom l’indique (Himawari to Koinu no nanokakan signifie « les 7 jours de Himawari et ses chiots »), on est devant un drame humain ou plutôt animalier dont le but est de nous montrer de chouettes images de chiens et de chiots japonais. De quoi ravir les amateurs de ces races d’animaux, dont je fais partie. C’est basé sur une histoire réelle au même titre que Mari to Koinu no Monogatari et Hachiko Monogatari.
On retrouve Masato Sakai ( Sukiyaki Western Django, Dr. Koto Shinryojo) et Miki Nakatani (Jin et Jin-2) de très bons acteurs, dont on peut apprécier l’étendu de leur jeux et leur talent et qui n’ont pas besoin de chercher à convaincre.
Le film se déroule à Miyazaki, Kyûshu. Les images sont superbes et le film donne vraiment envie de visiter l’île.
Le film montre comment les humains, considérant les animaux comme faisant partie d’un décors naturel, peuvent les traumatiser par leur comportement violent et agressif. Aini, une petite chienne qui a toujours grandit avec les humains, se retrouvant abandonnée, est chassée, frappée, pourchassée, devient à son tour méfiante et agressive envers les être humains.
L’histoire est très chouette et vraiment sympa à suivre. Je trouve dommage d’avoir présenté le directeur du chenil quand un simple PDG qui dirige une entreprise. Pourquoi ouvrir un centre d’accueil pour animaux, si on n’aime pas les animaux?
L’histoire est poignante et on finit par haïr ces gens qui maltraitent et torturent les animaux. Les acteurs sont excellents et forcément comme tout bon drama, on a tout un étalage de bon sentiments et de valeurs de la société et de la famille. Mais ce n’est pas plus mal, surtout quand on le regarde dans un pays qui a perdu TOUS ses repères en terme de valeurs, de famille et de société (je parle de la France évidemment).
Plutôt un film pour les fan de Shibaken, d’animaux et d’histoires dramatiques telles que Mari to Koinu no Monogatari et Hachiko Monogatari.