Mise en scène: Osamu Kaneda
Produit par: Jun Hikasa, Kazuo Kato, Gen Sato, Motoi Sasaki
Scénario: Yūji Kobayashi
Acteurs: Yuma Ishigaki, Kenji Ohba, Takuya Nagaoka, Yukari Taki, Suzuka Morita, Toshiaki Nishizawa, Honoka, Miki Miura, Hiroaki Iwanaga
Narration: Kiyoshi Kobayashi
Musique: Michiaki Watanabe, Kousuke Yamashita
Cinematographie: Wataru Kikuchi
Edition: Ren Sato
Maison de production: Toei Company, TV Asahi, Toei Video, Kinoshita Group, Toei Agency, Bandai, Nippon Columbia
Distribution: Toei Company
Sortie: 20 octobre 2012
Durée: 83 minutes
Pays: Japan
Langue: Japanese
Space Sheriff Gaban: The Movie (宇宙刑事ギャバン THE MOVIE, Uchū Keiji Gyaban Za Mūbī) est un film Tokusatsu japonais de 2012 commémorant le 30ème anniversaire du début de la série des Uchû Keiji (Gaban, Shariban, Shaidar) avec Uchû Keiji Gaban. Ce film est une suite de la série avec Kenji Ôba, Toshiaki Nishizawa, et Shōzō Iizuka reprenant leur rôle de la série originale. Les phrases de présentation du film sont « Adieu aux larmes, Enchanté courage! » (あばよ涙、よろしく勇気! Abayo Namida, Yoroshiku Yūki!) et « Maintenant Jōchaku,celui qui hérite de l’âme argenté: lorsque la crise approche de la galaxy, les shériff de l’espace se montrent. » (蒸着せよ、銀の魂を継ぐ者よ―― 銀河に危機が迫る時、宇宙刑事が立ち上がる Jōchaku seyo, Gin no Tamashii o Tsugu Mono yo – Ginga ni Kiki ga Semaru Toki, Uchū Keiji ga Tachiagaru)
Sujet
Deux spationautes partent en mission sur Mars, mais la communication est coupée. Un an après, aucune nouvelle de ces astronautes. Mais un monstre attaque le laboratoire d’où est parti la mission sur Mars.
Acteurs
Geki Jumonji (十文字 撃 Jūmonji Geki): Yuma Ishigaki (石垣 佑磨 Ishigaki Yūma)
Retsu Ichijouji (一条寺 烈 Ichijōji Retsu): Kenji Ôba (大葉 健二 Ōba Kenji)
Itsuki Kawai (河井 衣月 Kawai Itsuki): Yukari Taki (滝 裕可里 Taki Yukari)
Brighton (Tôya Ôkuma) (ブライトン (大熊 遠矢) Buraiton (Ōkuma Tōya)): Takuya Nagaoka (永岡 卓也 Nagaoka Takuya)
Shelly (シェリー Sherī): Suzuka Morita (森田 涼花 Morita Suzuka)
Commander Qom (コム長官 Komu Chōkan): Toshiaki Nishizawa (西沢 利明 Nishizawa Toshiaki)
Eleena (エリーナ Erīna): Honoka (穂花)
Kai Hyuga (日向 快 Hyūga Kai): Riki Miura (三浦 力 Miura Riki)
Shu Karasuma (烏丸 舟 Karasuma Shū): Hiroaki Iwanaga (岩永 洋昭 Iwanaga Hiroaki)
Witch Kill (魔女キル Majo Kiru): Sanae Hitomi (人見 早苗 Hitomi Sanae)
Chef de section Iwamoto (岩本室長 Iwamoto Shitsuchō): Ijily Okada (イジリー岡田 Ijirī Okada)
Geki enfant: Keisuke Nakamura (中村 圭佑 Nakamura Keisuke)
Itsuki enfant: Haruka Koizumi (小泉 遥香 Koizumi Haruka)
Tôya enfant: Haruto Yoshida (吉田 晴登 Yoshida Haruto)
Lizard Doubler (リザードダブラー Rizādo Daburā, Voice): Tomokazu Seki (関 智一 Seki Tomokazu)
Zan Vardo (ザン・バルド Zan Barudo, Voice): Dai Matsumoto (松本 大 Matsumoto Dai)
Don Horror (ドン・ホラー Don Horā, Voix): Shōzō Iizuka (飯塚 昭三 Iizuka Shōzō)
Narrateur (ナレーター Narētā): Kiyoshi Kobayashi (小林 清志 Kobayashi Kiyoshi)
Génériques
Générique principale du film
« Space Sheriff Gavan » (宇宙刑事ギャバン Uchū Keiji Gyaban)
Lyrics: Keisuke Yamakawa (山川 啓介 Yamakawa Keisuke)
Composition: Michiaki Watanabe (渡辺 宙明 Watanabe Michiaki)
Arrangement: Kōji Makaino (馬飼野 康二 Makaino Kōji)
Artiste: Akira Kushida
Musique d’insertion
« Space Sheriff Gavan -Type G- » (宇宙刑事ギャバン -Type G- Uchū Keiji Gyaban -Taipu Jī-)
Lyrics: Keisuke Yamakawa
Composition: Michiaki Watanabe
Arrangement: Kohei Wada (和田 耕平 Wada Kōhei)
Artiste: Akira Kushida
Mon avis
Le film permet de revoir Kenji Ôba quelques instants mais également Toshiaki Nishizawa. Et puis la voix de Shōzō Iizuka rappelle de bon souvenirs. Kenji Ôba a pris un coup de vieux, forcément entre la première série Uchû Keiji Gaban et le film, 30 ans se sont écoulées. D’ailleurs dans le film, Kenji Ôba fait une allusion non déguisé en disant « 30 ans après, je n’ai pas perdu la main ».
Globalement c’est un hommage à la série, mais aussi aux deux séries suivantes, puisqu’on peut voir la nouvelle génération de Shariban et Shaidar. Pour ma part, un mauvais hommage…
D’une part en 30 ans, les chorégraphies de combat de la JAC (Japan Action Club), n’ont pas beaucoup évoluées, sauf pour Kenji Ôba qui est très spectaculaire. Alors que Kenji Ôba n’utilisait pas de cable, on voit un coup de pied sauté donné par Yuma Ishigaki ridicule au possible. Le film reprend certain cliché mais en pire. Le reporter boulet qui se met tout le temps dans la panade et oblige le héro à se mettre en danger, ici c’est Itsuki. A un point tel, que ça en est complètement parodique. Elle se prend le pied et tombe par terre un nombre incalculable de fois, part à la rencontre du danger sans réfléchir, reste figée devant le danger… bref, ZE BOULET! Pire que ça, la quintessence du boulet. Bref, une fille Boulet doit se laisser capturer, être paralysée par la peur, tomber en se prenant le pied dans rien… Mais là… à ce point… On a atteint le ridicule et on continue à creuser.
On a du mal à savoir ce que se veut le film. Le début commence très sérieusement et est très sanglant. Mise à part Itsuki qui a un QI de gallinacée et se met en danger volontairement un millier de fois en 5 minutes, le début est très sérieux. Puis on passe à une phase de gros délire lorsque nos deux Gaban sont précipités dans l’univers Makû. Et là c’est du grand guignol. La summum du ridicule est atteint dans une scène de théâtre de rue lorsque le montre est assis avec les spectateurs et encourage les Gaban qui se battent contre la piétaille avec une jolie fille sur ses genoux en disant « peut-être que je devrais y aller » ou bien lorsqu’il sont projeté dans un train, le monstre a une casquette de contrôleur et leur réclame leur titre de transport. L’effet comique est tellement ridicule que ça en est… drôle. Puis on passe à la séquence « ouiiiiin bouhouhouhou » avec la mort du pote du héro et de l’héroïne (qui je pense qu’elle a dû en consommer énormément pour être aussi débile) où tout le monde pleure.
Ca tranche avec la série qui avait un humour subtile et savait vraiment doser le sérieux et les passages comiques.
Un hommage est également fait au crossover avec Gaban (et un Kenji Ôba chauve), Shariban, et Shaidar: https://www.youtube.com/watch?v=d4TCTz6AuGk
Bon les jeunes acteurs que sont Yuma Ishigaki (Asakusa Fukumaru Ryokan 1, Asakusa Fukumaru Ryokan 2, Gokusen, Holyland, Azumi), Yukari Taki, Takuya Nagaoka (Kurotsuji) ne sont absolument pas crédibles. Je ne dis pas qu’ils sont mauvais, ils sont d’ailleurs très bons dans les autres séries dans lesquelles je les ai vu, mais pour un Uchû Keiji Gaban, ils tirent le film vers le bas…
Le plus navrant c’est que 30 ans après, avec les moyens techniques, et l’évolution des effets spéciaux, on s’attend à quelque chose de mieux ou au moins aussi bien. Pas à quelque chose de pire… Et bien c’est le cas. Dol (Morox) est en image de synthèse et tellement mal modélisé que c’est à pleurer. Ils auraient dû reprendre le robot des origine et son animation plan par plan. Un de mes passages préférés était justement le déploiement de « Dol » et dans cette suite, il est… bâclé… saboté!
De mon point de vue, à part quelques scènes qui valent le coup et la présence du majestueux Kenji Ôba, avec 30 ans de technologie de plus et d’idées… ils ont réussi à faire quelque chose de moins bien :'(
Un film qui m’a beaucoup déçu, heureusement les Sharivan et Shaider derrière ont été beaucoup plus à mon gout !