Mercredi 28 octobre, j’ai eu un repas super sympa au restaurant Lou Païs d’Aqui. Un tielle sétoise en entrée.
Ca ressemble à ça:
La Tielle est une spécialité du sud de la France: https://fr.wikipedia.org/wiki/Tielle
J’en trouve rarement et donc j’en mange très rarement, et j’ai été vraiment content de pouvoir retrouver
Et en plat un superbe pièce du boucher parfaitement saignante, grillée au feu de bois.
Ce vendredi soir, je me suis dit que j’allais passer une soirée sobre et en allant me coucher tôt. Je voulais que ma journée de samedi commence tôt, et soit très fructueuse.
Finalement j’ai correctement dormi, mais je me suis levé les sinus bouchés et avec un mal de tête.
Je suis allé à mon cours de flûte et ça s’est plutôt bien passé, même si le son n’était pas au rendez-vous. En ce moment je travaille un morceau qui est issu du semi-opéra baroque : « The Fairy Queen » de Purcell (https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Fairy_Queen). Le morceau est très chouette, en solo, mais à la base prévu pour un duo avec piano. C’est très dommage, j’aimerais vraiment trouver quelqu’un qui aurait mon niveau pour progresser ensemble et travailler de joli duo.
Ensuite je suis allé au restaurant Lou Païs d’Aqui.
Je me suis pris en entrée un carpaccio de boeuf.
Bon il y avait des câpres. Je ne suis pas du tout fan, mais ça ne m’écoeure pas et je peux en manger sans que ça me donne l’impression que le goût nuit au plat. Si j’ai le choix je prends quelque chose sans, mais je ne demande jamais à ce qu’on me les enlève. Si elles sont là, c’est pour une bonne raison, et c’est à prendre ou à laisser.
C’est un comportement qui ne me plait pas trop, de commander quelque chose, en disant, « alors vous m’enlèverez cela ». Je comprends qu’une personne souhaite manger un plat principal sans ce qu’elle n’aime pas. Mais si le cuisinier a prévu le plat en un ensemble, et souvent réfléchi pour aller avec l’entrée et le dessert, demander à transformer le plat, c’est un peu insulter le cuisinier. Si dans un plat il y a une chose qu’on ne veut pas, qu’on ne souhaite pas manger, alors, il faut prendre autre chose. Mais bon, je respecte les gens qui font changer des choses pour des histoires de religion, d’allergie ou d’intolérance. Après, je sais qu’en France on dit souvent « le client est roi », mais en France « le roi on lui coupe la tête » aussi. Si cela ne dérange pas le cuisinier de faire cela, cela me va. Mais personnellement, je vois la cuisine comme un art. C’est comme si lors d’un concert on demandait au groupe de retirer le bassiste ou un guitariste parce qu’on n’aime pas son accompagnement.
Ensuite en plat j’ai pris un steak de thon.
Mais pas le petit steak… (si j’avais su).
Il était délicieux, tendre et en parfait harmonie avec le reste… une véritable explosion de saveurs. Les légumes qui accompagnaient étaient excellents.
Un vrai régal…
Et là je n’avais déjà plus faim pour le dessert… mais une tarte au fromage… ça ne se refuse jamais. Avec le kirschtortten Schwarzwälder, ce sont mes pêchers mignons.
Mais par n’importe qu’elle tarte au fromage. Une tarte au fromage blanc avec de la crème de marron. Le marron c’est le symbole au Japon du mois d’octobre : 栗 (kuri).
Je ne suis pas très fan de la crème de marron. Je reconnais que c’est bon, mais à choisir, je prends autre chose. Toutefois, avec une tarte au fromage, ça se laisse tenter.
Et bien une tuerie, ça va super bien ensemble et ça introduit parfaitement l’automne…
Une fois rentré chez moi, je voulais cuisiner un curry avec un nouveau sachet de Akita Komachi que j’avais acheté (note pour plus tard, il faudra que j’essaye le Sasanishiki que l’on m’a conseillé, suite au fait que j’ai moins accroché sur le koshihikari). Mais faire un curry, ça signifie acheter des ingrédients. Et comme j’avais mal à la tête, et que je commençais à tousser un peu, je suis allé faire une sieste. En me levant une heure plus tard, je n’avais plus envie de sortir… Bah ça sera pour la semaine prochaine.
Sinon, ça y est on est le 1er octobre, ce mois-ci va s’annoncer compliqué. J’ai cassé mes bottes de moto, mon blouson est déchiré de partout et mes gants ne tiennent plus. Bon c’est un matériel que j’avais depuis longtemps. Les gants je les avais acheté quand j’habitais à Houilles (en région parisienne), le blouson je l’ai depuis mon passage du permis en 2013 et les bottes avaient aussi plus de 5 ans. Du coup nouvelles bottes, nouveau blouson, nouveaux gants, et par dessus tout, un gros entretient (avec remplacement des bougies, synchronisation des cylindres), et un changement des spi de fourche à prévoir (3 heures de main d’oeuvre ai-je lu sur un tutorial). Du coup… je vais avoir un mois d’octobre sans grand chose d’organisé, et en restant chez moi, en me serrant la ceinture.
En ce moment je regarde plusieurs animes, dont un anime chinois que je trouve excellent : A Herbivorous Dragon of 5000 Years Gets Unfairly Villainized (en japonais: 齢5000年の草食ドラゴン、いわれなき邪竜認定, en chinois 食草5000年无害老龙竟被无端冠以邪龙之名~好讨厌).
C’est un anime chinois issu d’un light novel et manga japonais. Il est vrai que j’ai un peu de mal avec les animes chinois, mais c’est lié à la langue que je ne comprends pas. Mais plus j’en regarde et plus ça passe. Celui là est vraiment très bon. Les doubleurs sont excellents. Le format de l’anime est très court (10 minutes). Et je m’étais attardé sur le terme utilisé par un protagoniste pour appeler le dragon, il ne nomme 邪龙大人 (en pinyin: Xié lóng dàrén), ce qui signifie en mandarin « Grand Dragon Maléfique »), intraduisible en japonais car le kanji 龙 n’existe pas. Par contre le terme 大人 (otona) signifie adulte. Pour l’instant l’anime est très drôle et j’accroche bien, j’en ferai une chronique quand je l’aurais terminé.