Aujourd’hui je suis allé voir la représentation « Ariane à Naxos » de Richard Strauss à l’Opéra de Montpellier: https://www.opera-orchestre-montpellier.fr/evenement/ariane-a-naxos
Mis en scène par Michel Fau, avec le direction musicale de Christian Arming.
Avec:
Katherine Broderick: Primadonna / Ariadne
Robert Watson: Ténor / Bacchus
Hongni Wu : le Compositeur
Hila Fahima : Zerbinette
William Dazeley: le Maître de musique
Mikołaj Trąbka : Arlequin
Manuel Nuñez-Camelino : le Maître à danser
Florian Carove: le Majordome
Alexander Sprague: Scaramouche
Nicholas Crawley: Truffaldino
Antonio Figueroa: Brighella
Samantha Gaul: Naïade
Julie Pasturaud: Dryade
Norma Nahoun: Echo
Benjamin Kahan: Hermès
Jean-Philippe Elleouet-Molina: un perruquier
Laurent Sérou: un laquais
Hyoungsub Kim: l’officier
accompagnés par l’Orchestre national Montpellier Occitanie.
Ariadne auf Naxos, op. 60 est un opéra allemand en un prologue et un acte de Richard Strauss sur un livret d’Hugo von Hofmannsthal, créé le 25 octobre 1912 dans la petite salle du Neues Königliches Hoftheater de Stuttgart1, puis dans une nouvelle version le 4 octobre 1916 à Vienne (Hofoper)1.
Dans la première version, les deux premiers actes sont une adaptation de la comédie-ballet de Molière, Le Bourgeois gentilhomme (1670), le troisième est consacré à la représentation de l’opéra Ariane à Naxos. Dans la seconde version, la pièce de Molière est remplacée par un prologue entièrement chanté ; d’autres modifications touchent aussi la substance musicale de l’opéra, notamment dans l’air de Zerbinetta. À de rares exceptions près, c’est cette seconde version qui est aujourd’hui présentée sur les scènes lyriques.
Comme l’opéra précédent de Strauss et Hofmannsthal, Le Chevalier à la rose, c’est le XVIIIe siècle qui sert de cadre temporel ; dans Ariane à Naxos, Strauss choisit aussi de revenir à un orchestre de « dimension mozartienne », avec 38 musiciens dans la fosse.
Histoire
À Vienne, un riche bourgeois donne chez lui une réception somptueuse. Il a commandé à un jeune compositeur un opéra inédit, Ariane à Naxos. Quelques heures avant les festivités, le majordome annonce que la représentation sera suivie d’une comédie plus légère destinée à détendre les convives et jouée par une troupe d’acteurs façon commedia dell’arte. Les préparatifs se déroulent dans la confusion la plus totale. Les acteurs ne se satisfont pas du nouveau déroulement de la soirée, et le compositeur est complètement défait. Au dernier moment, le maître fait savoir par la voix du majordome que les deux spectacles seront donnés simultanément afin que les feux d’artifice puissent commencer à neuf heures. Zerbinette, l’actrice principale de la comédie, retrouve le compositeur abattu et discute avec lui de son opéra. Les deux se rapprochent quand vient l’heure de la représentation. Le compositeur s’enfuit pour ne pas assister au dévoiement de son travail. Un coup de sifflet, et le rideau se lève sur « l’opéra », qui va consacrer les amours d’Ariane et du jeune dieu Bacchus.
Ariane a été abandonnée par Thésée, dans une grotte sur l’île de Naxos. Elle passe le plus clair de son temps à dormir, désespère du sort que son amour lui a réservé et ne pense plus qu’à la mort. Les acteurs italiens issus de la comédie prévue en même temps se trouvent également sur l’île. Ils déplorent le sort d’Ariane et l’injustice qui lui est faite, tandis que celle-ci attend que la mort vienne la délivrer. Hofmannsthal ouvre la lamentation de son héroïne par ces vers : « C’est un Empire où tout est pur / Et les mortes le nomment Hadès. » Mais la sensualité exaltée dont Strauss pare l’appel lancé à Hermès (transformé en messager de la mort) interdit toute tentation suicidaire. Les Italiens tentent de la divertir, quand Zerbinette survient et entreprend de parler directement à Ariane. Elle lui vante son mode de vie, la liberté et les infidélités, son amour immodéré des hommes. Mais la princesse ne l’écoute pas. L’arrivée inopinée de Bacchus, qui a eu mal à partir avec Circé réveille Ariane, qui le prend pour Hermès et part avec lui, emportée par la passion de ce nouvel amour.
source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ariadne_auf_Naxos_(Strauss)
C’était très beau, mais pour l’instant je n’ai pas encore bien l’habitude, car je ne sais plus où donner de la tête. Lorsque je regarde l’orchestre, car c’est beau un musicien qui joue, et c’est encore plus beau un orchestre, ou que je regarde les chanteurs, je ne lis plus le surtitrage et du coup je perds des notions de l’histoire.
En tous cas j’ai adoré, les voix sont superbes, la musique est magique, c’est vraiment une expérience magnifique. Les prochains opéras que je souhaite voir, sont les Indes Galantes de Rameaux, L’opéra Prince Igor de Borodine et j’aimerais voir le ballet Casse-Noisette de Tchaïkovsky.