Konpa (コンパ) sont un type d’évènement tenu par les étudiants dans un établissement traditionnel habituel appelé Izakaya qui consite à se réunir et boire. Le konpa est différent du traditionnel nomikai puisqu’il est nettement plus décontracté. Il est pensé que le mot serait à l’origine issu di mot allemand « kompanie », anglais « company » ou français « compagnie », bien que les racines du mot soient inconnues. Ces rencontres ont pour but de développer l’amitié ou approfondir les relations avec les membres du même groupe ou avec le sexe opposé qui profite aux japonais socialement dans leur carrière et leur vie.
1. Histoire
Lorsque la culture des universités japonaises a été établit pour la premère fois durant l’ère Meiji (1868-1912), il était de coutume pour les membres d’une même classe ou d’un même dortoir de boire ensemble pour approfondir leur liens d’amitié naissante. Ces réunions étaient restreintes aux membres du même sexe jusqu’à la seconde guerre mondiale après laquelle des mélanges entre les sexes devint de plus en plus répandu. Les manifestations modernes de cette coutume de boire est le konpa de maintenant. Jusqu’à de récentes années, de jeunes professionnels continuent à tenir des konpa même après la remise des diplômes de fin d’étude universitaire, souvent pour trouver un époux ou une épouse potentiel, mais la définition de konpa (à l’inverse de toutes les nomikai environnant) sont restreints aux jeunes gens et sont rarement fréquenté après le mariage.
2. Pratique actuelle
Les konpa sont lourdement planifié, et un organisateur nommé (appelé 幹事, kanji en japonais) recherche souvent un lieu, détermine l’heure, et établit les prix pour chaque participant. Les participants de la fête sont prédéterminé et il n’est en général pas accepté que l’on rejoigne ou participe à un konpa si l’on n’a pas été invité par le kanji. Les participants s’assoient généralement sur le sol ou sur un zabuton (座布団, un coussin pour s’assoir) autour d’une longue table dans une pièce isolée du lieu déterminé. Dans certains cas, les participants vont s’assoir à des tables à l’occidentale. Comme pour les réunions typiques traditionnelles pour boire, les nomikai, les konpa commenceavec un discour d’un membre sénior ou de l’organisateur et un toast (kanpaiiiiiiiii!) Les boissons sont amenées par des serveurs en compagnie d’encas qui sont sensé aller avec l’alcool (appelés otsumami ou sakana). Il est typique d’avoir un forfait « boissons à volonté » sur une période de temps limité appelé nomihoudai (ou nomihou). Les forfait « bière à volonté » sont en général moins chers que les forfaits « boissons à volonté » incluant les liqueurs et les alcool forts/ Ce système conduit à répandre la forte consommation d’alcool parmi la population universitaire étudiante japonaise, mais qui est vu comme un moyen de se détendre et de permettre des conversation moins inhibées entre les participants. Il est habituel pour les participants de se saoûler jusqu’à en être malade et de perdre conscience. C’est généralement le rôle des organisateurs de s’arranger à ce que tout le monde ait ses effets personnels et que chacun retourne chez lui en sécurité.
3. Variations
a) Konpa de bienvenue pour une nouvelle recrue
En japonais: Shinnyuusei Kangei Konpa (新入生歓迎コンパ) ou abbrévié Shinkan Konpa (新歓コンパ)
Lorsqu’un nouvel étudiant rentre dans une organisation étudiante, un club, une équipe de sport, et/ou un dortoir, suite à un recrutement actif de l’organisation en question, il est habituel qu’une fête ait lieu pour intégrer la nouvelle recrue, et la présenter au groupe. La plupart de ces groupe programment donc un konpa de bienvenue pour toute nouvelle recrue intéressée, et leur offre des verres gratuitement. C’est une opportunité pour la nouvelle recrue de rencontrer les membres de l’organisation dans un environnement socialement protégé et sans risque que procure les verres gratuits mentionnés précédemment pour les premier round du shinkan konpa. Les additions des boissons consommées par les nouvelles recrues sont divisées équitablement entre les membres présents ou est réglé par les fonds de l’organisation ou les anciens élèves. Comme beaucoup de nouvelles recrues n’ont pas beaucoup d’expérience dans la consommation d’alcool, pour de nombreux japonais le shinkan konap est l’initiation à la culture japonaise de la boisson et leur premier nomikai. Il est commun pour les anciens membres de l’association de tester la limite de la nouvelle recrue en l’encourageant à boire énormément ou en lui faisant vider son verre cul-sec (ikki). Etant qu’il y a plusieurs round pour ces shinkan konpa, il y a une escalade des engagements perçu si la recrue continue à participer. Il est très courant pour une recrue de faire un discours d’engagement au groupe lors du dernier round.
b) Konpa de séminaire
En japonais: Zemi Konpa (ゼミコンパ)
Les cours japonais sous forme de séminaire ou zemi est un petit groupe concentré d’étudiants qui, avec la supervision de professeurs, étudient un sujet similaire ensemble d’un cours se déroulant sur deux ans et écrivent une thèse de fin d’étude à l’achèvement de leurs cours pour leur diplôme. Ces étudiants et leur professeurs, vont souvent ensemble pour boire un verre après de longue soirées d’études. Il est commun pour le professeur de payer pour l’addition entière ou au moins une grande part. Certains zemi incluent des anciens élèves de ce cours pour offrir des conseils de recherche d’emploi pour les étudiants. Un « konpa de thèse de fin d’étude » (Sotsugyou Ronbun Uchiage Konpa, abrevié: Sotsuron Uchiage Konpa) est aussi tenu par les étudiants après qu’ils aient fini de présenter leur thèse.
c) Konpa d’adieu
En japonais: Oidashi Konpa (追い出しコンパ?) ou abrévié Oikon (追いコン)
Avant que les étudiants sénior finissent leurs examens, le groupe auquel ils sont affiliés sur le campus (habituellement des zemi ou des clubs divers) ont souvent un konpa d’adieu pour eux. Dans ce cas les séniors n’ont pas besoin de régler l’addition.
d) Konpa collectif
En japonais: Goudou Konpa (合同コンパ) ou abbrévié Gôkon (合コン)
Gôkon est une fête pour ceux qui cherchent à établir une relation avec le sexe opposé, et est smiliaire à la pratique occidentale de « blind dating » (rendez-vous aveugle). La composition habituelle est de 4 garçons et 4 filles, ou 3 garçons et 3 filles, bien qu’il y ait occasionnellement des gôkon plus importants organisés avec 20 personnes de chaque sexe. Il y a habituellement un homme qui organise cela avec ses amis, et une fille qui ramène ses amies. Il est habituel pour des étudiants d’une école d’avoir un gôkon avec les étudiants d’une autre université.
e) Konpa pour le sexe
En japonais: Yarikon (ヤリコン)
Il y a des cas où les deux parties organisent un konpa en espérant s’engager dans des relations sexuelles à la fin du konap, soit à la maison, au dortoir ou dans un love hotel (hotel de charme). Dans le cas où les participants souhaitent une relation sexuelle plutôt qu’une relation sérieuse, les konpa s’appelle un yarikon. Ce mot est dérivé de l’argot japonais « yaru » qui signifie « avoir du sexe », et de kon pour konpa.
4. Jeux à boire
Pour garder le konpa entrainant ou pour augmenter la consommation collective d’alcool, il est habituel pour les participants à faire des jeux à boire. Bien que la plupart des jeux soient simples, ils deviennent de plus en plus compliqués comme les participants deviennent de plus en plus saoûl. Les jeux les plus connu incluent les suivant:
a) Le jeux de la ligne de Yamanote
En japonais: Yamanote-sen Geemu (山手線ゲーム)
Ce jeu commence avec les participants qui se mettent à macher en cercle en nommant toutes les stations de la ligne Yamanote. Même si une catégorie différente est nommée le jeu est toujours appelé Yamanote-sen Geemu. Charque participant doit répondre dans un rythme en tappant dans les mains, et doit boire s’il ne peut pas donner de réponse ou s’il donne une réponse dans la mauvaise catégorie.
b) Le Jeu où il ne faut pas rire
En japonais: Waraccha Ikenai Geemu (笑っちゃいけないゲーム)
Le jeux où il ne faut pas rire est très similaire avec le Yamanote-sen Geemu, mais les participants sont autorisés à répéter la même réponse qu’un autre participant. Le but du jeu est de faire rire quelqu’un du groupe. Celui qui rit doit boire.
c) Pin-Pon-Pan
En japonais: Pin Pon Pan (ピンポンパン)
En suivant le sens des aiguilles d’une montre, le premier participant dit « pin », le second « pon » et le troisième « pan » en désignant quelqu’un d’autre dans le groupe. Celui qui est désigné doit dire « pin » et on recommence dans le sens des aiguilles d’une montre. Celui qui fait une erreur doit boire.
d) Jeu de Pocky
Pocky est la marque japonaise à l’origine des Mikado de Lu
En japonais: Pokkii Geemu (ポッキーゲーム)
C’est un jeu à deux, mais plusieurs peuvent participer en même temps. La seule chose dont on a besoin est d’une boite de Pocky (de longue baguettes en biscuit enrobée de chocolat au bout). Chacun des participant doit manger le même pocky en partant de chaque extrémité. La première personne dont la bouche se désolidarise du Pocky a perdu. Si les participants finissent par se faire un bisou sur les lèvres, c’est un match nul. Ce jeu est très populaire durant les gôkon.
e) Le jeu du roi
En japonais: Ousama Geemu (王様ゲーム)
Tous les participants doivent tirer une feuille de papier, sur une desquelles est indiqué « roi ». Similaire au jeu « action ou vérité », celui qui tire le papier « roi » devient le roi et doit donner des ordres à n’importe quel membre du groupe que ce dernier doit suivre Une fois que l’ordre a été accompli, les papiers sont mélangée et un nouveau roi est désigné
5. Genres et Konpa
Les roles que les étudiants féminins ou masculins suivent dans les konpa sont distincts de l’un à l’autre.
a) Rôle des femmes
Les participantes femmes dans un konpa se comportent de la même façon que l’on attend de voir des étudiantes universitaires modernes japonaises se comporter, agissant un peu comme travailleur social et accentuant les manières.
Les femmes durant les konpa surveillent les boissons des membres du groupe pour s’assurer que tout le monde a son verre plein à chaque instant. Elles s’assurent aussi que certains vont rester pour nettoyer la table à la fin de la fête et vont vérifier qu’aucun effet personnel n’a été oublié.
Les étudiantes ne boivent pas autant que les étudiants, et habituellement consomment des cocktails, ou des boissons considérées comme « légères » ou « féminines ». Les filles se comportent de façon plus passive que les garçons et peuvent sentir la pression de boire plus qu’elles ne devraient, dans une situation de tête à tête car elle ne peuvent pas refuser un verre qui leur est offert.
b) Rôles des hommes
De la même façon, les participants masculin dans un konpa ont une tendance à assumer leur rôle tel qu’il est vu en tant qu’étudiant universitaire japonais, comme démontrer leur bravoure et leur force physique. D’une façon le but est atteint en consommant de grandes quantités d’alcool. Ainsi, les hommes boivent plus en moyenne que les filles.
Les étudiants dans les konpa rencontrent, et cèdent largement à, la pression des camarades dans la boisson. Durant les konpa, les étudiants participent aux jeux à boire animés par les senpai (les ainés), et de ce fait, les étudiants sentent un peu plus la pression de boire.
Les étudiants s’occupent de choisir la date du konpa sur le calendrier, décidant où il doit se tenir, et prenant les décision durant les fêtes. Durant les konpa, les hommes prennent le pas de se comporter comme des amuseurs pour les femmes. Les hommes agissent plus agressivement socialement afin d’apporter des distractions durant les konpa en racontant des histoires.
6. Pouvoir (ancienneté)
Durant ces konpa, les membres impliqués ont un certain rôle qui démontre une hiérarchie et une distribution du pouvoir entre les participants. Par exemple, un kohai est un membre junior: toute personne qui est plus jeune ou moins avancée dans quelque chose, alors que toute personne de plus haut rang est un senpai. Avec ces rôles en tête, chaque individu agit en fonction. Dans ce cas, le kohai accepte tous les gestes à boire accordés par le senpai, et le senpai a l’autorité d’offrir autant de boissons qu’ils le désirent au kohai.
Les fêtes avec de la boisson commence par un bref discours par quelqu’un désigné comme maitre de cérémonie, et peut-être aussi par le participant sénior, ou le kanji. Lorsque le discours est terminé, il y a toujours un toast. Dans le Japon moderne, même quand du sake est disponible, les toast se font presque toujours à la bière, peut-être parce que la bière étanche mieux la soif que le sake.
Chaque repas est considéré comme collectif, et tous les participants on leur propre petite assiette, ou torizara pour y mettre la nourriture. Il est considéré comme important de s’assurer que chaque plat a été passé à chaque personne autour de la table. Il est considéré comme indécent qu’un participant remplisse son propre verre de bière; c’est la responsabilité de l’un des voisins, ce qui peut conduire à ce que tout le monde boive plus qu’il ne le ferait autrement. Alors que la fête s’échauffe, des gens commencent à bouger de personnes en personnes, ainsi il y a une circulation constante de gens dans la pièce, conduite par les membres junior qui essayent de s’assurer qu’ils ont l’opportunité de parler et de boire avec chaque membre sénior présent. Le pouvoir est distribué d’une façon pyramidale du plus anciens au plus jeune.