Un nomikai (Japonais: 飲み会) est le phénomène qui consiste a avoir une réunion pour boire. Nomikai vient du verbe nomu (飲む) qui signifie « boire » et kai (en kun’yomi) pour au (会う) qui signifie « rencontrer/se rencontrer ». Ce qui littéralement signifie « se rencontrer pour boire ». Les nomikai sont une partie de la culture de nombreuses place liées à l’emploi, des écoles au boites de nuits. Ils se tiennent souvent dans les restaurants ou les izakaya, habituellement avec tout le monde assis à une grande table ou occupant diverses sections séparées du lieu.
On attend habituellement des employés qu’ils participents d’une certaine mesure à divers nomikai, du fait que les nomikai sont considérés comme un aspect social du travail, bien que ça ne soit pas expressément obligatoire. De telles manifestations se focalisent sur les liens entre les collègues comme un groupe, et ne sont pas considérés comme apparentés à des évènements privés ou quelque part des évènements non liés au travail. La présence n’implique pas nécessairement qu’une personne boive n’importe quel alcool et les participants payent généralement un forfait pour le repas, les boissons et le lieu quelque soit la quantité consommée. L’argent en surplus sera mis de côté pour organiser le prochain nomikai.
La version étudiante du nomikai s’appelle konpa et contient quelques caractéristiques distinctes.
Procédure
Les Nomikai se tiennent pour marquer une large échelle d’évènements, incluant la cloture d’un projet majeur, l’atteinte des buts fixés, l’anniversaire de la fondation, des évènements sportifs, l’arrivé de nouveaux collègues, et la retraite des employés ainés. Il y a toujours au moins un organisateur (Japonais: 幹事, kanji) responsable de la préparation du lieu. Ce n’est pas forcément pour la même personne ou le même groupe que se déroule le nomikai.
Avec l’exception du bônenkai (Japonais: 忘年会; fête pour oublier l’année) de la fin d’année , la plupart des nomikai consistent en des collègues d’une même section ou département du lieu de travail. Dans le cas de bônenkai, tout le monde dans l’entière entreprise quelques soient les départements ou services peuvent être présents. Dans les grosses entreprises, toutefois, il peut y avoir des sortes de bônenkai à des dates séparées. Par exemple, il peut y avoir le bônenkai du département de mathématiques à un jour, et un bônenkai de tous les professeurs de l’établissement entier la semaine d’après..
Au début du nomikai, les organisateurs font un bref discours de bienvenue, suivit par ceux du manager, président, ou principal, qui donne des remarques, des mots d’encouragements, de félicitations. Le monologue est ponctué par un toast durant lequel tout le monde lève son verre pour crier « Kanpai!’ (ce qui signifie « santé! ») après lequel chacun comment à manger et boire. S’il y a de nouveaux employés ou invités au nomikai, il est de coutume pour eux de se présenter eux-mêmes et de saluer les autres membres.
Les nomikai se terminent presque toujours après quelques heures avec tout le monde, se mettant debout, frappent dans les mains à l’unisson. Il y a deux façons de frapper dans les mains: ippon-jime et sanbon-jime. Ils peuvent être traduit grossièrement par « finir par une frappe » et « finir par trois applaudissement » respectivement. Une fin par trois applaudissement est actuellement trois série de trois applaudissement, suivit d’un applaudissement simple. Souvent cela est répété trois dois, ce qui donne un nombre total d’applaudissement à trente. Parfois le shime (fin) peut subvenir en conjonction avec un salut verbeux aux organisateurs et aux participants, ou avec la chanson de l’entreprise ou le chant de l’école.
Le nijikai (Japanese: 二次会) est la fête qui se tient après le nomikai. Après que le nomikai principal se termine, les participants se scindent parfois en petits groupes et se déplacent à différents bars. Comme il n’est pas obligatoire à tous les participants de rejoindre le nijikai, ils sont en générals regroupé en groupes d’amies ou de personnes intéressées par boire plus de que raison, incluant les tournées des bars. Le fait de boire après le nijikai s’appelle sanjikai (三次会).
Etiquette des nomikai
Durant les nomikai, il y a des régles d’étiquette qui doivent être suivi. Généralement, on essaye d’éviter de remplir son propre verre, mais au lieu on propose de remplir celui des autres pour eux. C’est surtout vrai pour les relations senpai-kôhai, où les participants de rang inférieur ou moins agés vont servir leurs supérieurs. Cette relation est souvent réciproque, et les supérieurs vont remplir le verre des junior en retour. Ce n’est pas perçu comme une façon de se faire bien voir, c’est plus perçu comme une manière d’aider à générer de l’harmonie sur le lieu du travail (voir Wa 倭 en japonais ou Wô 倭 en chinois).
Un autre point de l’étiquette qui diffère par rapport à de nombreuses cultures occidentales des affaires est qu’il est absolument normal et que ça ne pose pas de problème d’être complètement ivre durant les nomikai. De la même façon, les choses qui auront été dites ou faites durant ces circonstances ne sont pas prises sérieusement, sont pardonnées, ou sont ignorées lors du retour au lieu de travail. Par conséquent, il y a parfois des démonstrations franches et émotionnelles entre les collègues, sans se soucier du rang , ce qui n’aurait jamais lieu dans un contexte professionnel et sur le lieu de travail. Le phénomène est appelé bureikô (無礼講) en japonais.
D’un autre côté, il est généralement vu comme inacceptable de faire pression sur quelqu’un pour lui faire boire de l’alcool ou leur faire ingérer plus qu’il ne le voudrait. Les participants peuvent boire des boissons non alcoolisées ou laisser leur verre plein pour signaler qu’ils ne souhaitent plus boire d’alcool (en plus).
Dans la culture populaire
Enkai (Japonais: 宴会) signifie banquet, et est souvent utilisé comme terme générique pour se rapporter aux nomikai et bônenkai.
Si on parle de nomikai pour une sortie entre amis, le véritable phénomène de société est la nomikai entre collègues de bureau. Il n’est pas rare de croiser ces groupes de salarymen parfois ivres morts dans le quartier de Nihonbashi. C’est toujours le chef qui propose de partir en nomikai, et pour les autres, il est impossible de refuser. Une nomikai commence toujours par le fameux « Kanpai ! » (on trinque, « Santé ! ») et se termine par un savant calcul de division de la note faisant en sorte que les plus jeunes payent le moins cher, les plus âgés plus cher, et entre les deux l’échelle est plus ou moins linéaire.