Mar 262011
 

karate karatedo

Beaucoup de gens parlent DU karate en balançant des généralités et des idées reçues par rapport à ce qu’ils voient à la télé, dans les films, les reportages mais aussi dans leur propre pratique.

Le karate n’est pas ce que les gens peuvent imaginer ou croire vis à vis de l’image déformée que peuvent montrer les films mais aussi les reportages faits par des journalistes, trop nombreux, plus enclins à rechercher le scoop (et l’argent qui va avec) qu’à essayer de comprendre et faire passer une réalité. Le karate est un ensemble  d’écoles, et pour chaque école un ensemble de courants. Chaque école et chaque courant a ses spécificités,  une pratique différente et des stratégies d’entrainement et de combat différentes. Il y a des karate sans contact, à la touche, en « light contact » ou d’autres au contraire où le contact est le travail principal, on recherche le KO et l’anéantissement de l’ennemi par abandon ou maitrise complète. Dans certaines on travaille uniquement poings fermés, dans d’autres mains ouvertes. Dans d’autres on va travailler des techniques de clefs, projections, étranglements, sol… dans d’autres uniquement une boxe pieds-poings. Dans certaines écoles, on ne travaille surtout pas la saisie, dans d’autres la saisie fait partie des stratégies principales de l’école. Certaines écoles se pratiquent avec une courte distance de combat, d’autres une grande distance… Certaines école pratique la riposte avec un coup unique, alors que d’autres l’enchainement de techniques fluides jusqu’à anéantissement de l’adversaire. Il y a autant de différences et de similitudes entre toutes les écoles et courants, qu’il y a d’écoles, de courants et de professeurs dans ces écoles et courants pour enseigner. Car chaque professeur enseignement sa vision de la pratique et qui selon son bagage, sa compréhension, ses recherches, son professeur à lui, enseignera peut-être différemment qu’un autre issu du même milieu.

Il est vrai que l’image du karate est celle montrée par les médias qui se basent sur les activités sportives. Or jusqu’à une époque très récente, le karate sportif en France était celui qui comptait le plus de pratiquants et dont les compétitions sans contact ou  « à la touche » étaient standardisées: compétitions sundome. Le pratiquant moyen, qui n’avait pas d’échange avec d’autres clubs pratiquant d’autres écoles, ou le spectateur moyen, tous avaient pour seul référence un karate où l’on ne cherche pas le plein contact. Et encore, malgré un karate « à la touche », en light contact, on peut voir de très beau KO, dans ces compétitions de type sundome.

Je le rappelle, car je l’avais déjà exprimé dans un précédent article, sundome (寸止め) signifie textuellement « arrêter juste avant ». Qui peut être traduit par « arrêter avant le contact » (sans contact) ou « arrêter avant le plein contact » (light contact ou « à la touche »). Du coup, l’idée de « ne pas toucher » n’est pas forcément présente. Et on peut se rappeler de combattant français en équipe de France de karate, célèbres pour leurs frappes puissantes qui ont envoyé pas mal d’adversaire au pays des fruits (le fameux « on lui colle une pêche dans sa poire, il tombe dans les pommes et ne ramène plus sa fraise »).

« Mais au karate, on ne se touche pas? »… combien de fois ai-je pu entendre cette  phrase.

Le karate n’est PAS un art martial, un style, une école, mais un terme générique qui regroupe DES écoles d’arts-martiaux. Si beaucoup ont des racines communes, certains concepts de combat peuvent être très différents. On peut comparer avec le terme « boxe », on a bien la boxe thailandaise, la boxe américaine (kickboxing), la boxe anglaise, la boxe française, boxe birmane, boxe chinoise… et si on donne des coups de poing, on voit bien que les boxeurs de chaque discipline ne fonctionnent pas de la même façon et ne combattent pas de la même façon, ne bougent pas pareil, n’ont pas la même stratégie de combat.

Que l’on écrive karate ou karate-dô, on peut l’écrire de deux façons: 空手 ou 唐手 (karate), 空手道 ou 唐手道 (karatedô). La différence entre karate et karate-dô est purement politique, conceptuelle. En gros c’est la même chose. Seulement c’est utilisé dans certains pays pour montrer des choses différentes. Par exemple en France on utilisera karate comme étant le sport de combat avec la pratique des compétitions kumite (sundome), des kata formatés pour la compétitions, etc… et on appelle karate-dô la pratique du karate traditionnelle, avec un approfondissement des kata, la pratique de bunkai, l’affrontement traditionnel, les kihon, et même la pratique d’applications basée sur des attaques de self-défense. Bref, on cherche un nom pour se distinguer des pratiques restrictives qu’on voit dans beaucoup de clubs et on essaye de s’en distinguer par le nom, pour permettre aux citoyens de base de pouvoir orienter son choix dans la pratique.

De même, le kanji « kara » originellement transcrit par 唐 pour indiquer une origine chinoise a été changé en 空 qui signifie « vide, libre » pour s’accorder avec la pensée japonaise début 1900 par sensei Funakoshi Gishin. En effet  la guerre sino-japonaise de 1894-1895 a laissé des traces, et vouloir développer un art martial appelé « main de Chine » à cette époque de nationalisme exacerbé aurait été suicidaire. Passer de « Chine » à « vide’ et laisser transparaitre une idée bouddhiste, est quelque chose de plus séduisant pour les japonais de l’époque. Donc pour pouvoir séduire les japonais à l’époque avec un nouvel art martial qui ne vient pas de Yamato (les îles principales du Japon, dont ne faisait pas partie Okinawa), il fallait quelque chose de particulier. Surtout qu’à l’époque se répandait le jûdô de sensei Jigoro Kano face aux toutes puissantes koryû de jûjutsu.

Mais il existe des gens qui reprennent le kanji « kara » (唐) signifiant « Chine » pour se démarquer de la pratique purement japonaise (avec le kanji 空 pour « vide, libre »). En effet, dans un sens lorsqu’on ne pratique pas un karate purement japonais, que l’on se rapproche des sources okinawaiennes, voir un kanji dans le nom du style, qui est utilisé pour les places de parking (la kanji « kara », 空, signifie aussi « libre » au sens de « places libres ») est quelque part un peu réducteur surtout quand historiquement il existait autre chose. Et donc on peut trouver des personnes utilisant l’ancien kanji pour se démarquer dans le nom de la pratique japonaise qui a aussi mauvaise réputation chez le citoyen lambda plus enclain à se faire un avis d’après un spectacle télévisé ou un film que d’après une lecture ou un reportage sérieux. Personnellement j’aime utiliser l’ancien kanji par pure esthétisme, car je le trouve « plus jolie ».

Il faut savoir aussi qu’au Japon on ne dstingue pas vraiment les écoles, peu de pratiquants sont au courant de ce qui se fait chez les autres, et qu’il existe d’autres écoles de karate. Ils font DU karate un point c’est tout et ne se posent pas vraiment de questions ou de problèmes quand au reste. Cette histoire de guerre des écoles est purement occidental, car l’on cherche toujours a se comparer la taille de l’engin avec le voisin. Toutefois on distingue deux karate. Le premier écrit en katakana (syllabaire pour écrire les mots étrangers): カラテ qui représente le jissen karate (ou appelé « full-contact karate ») dans lequel on retrouve les écoles de karate qui combattent au KO tels que kyokushinkai, shin-kyokushin, seidokaikan, shidokan, daido-juku (ou kudô), K-1; et les écoles écrites en kanji: 空手道 qui représentent le karate traditionnel. Les autres se font appeler par leur école. Ainsi il m’est déjà arrivé de devoir expliquer un peu l’histoire du karate au Japon à des japonais qui ne connaissaient du karate que le « K-1 » pour expliquer que je faisais du karate d’Okinawa. D’ailleurs il est faux de penser que TOUS les japonais connaissent l’histoire de leurs écoles de combat et qu’en chaque grand-père sommeille un maitre en arts martiaux. Il faut savoir qu’au Japon, l’art-martial le plus répandu et le plus célèbre… c’est le baseball!. A partir de là, il ne faut pas espérer voir en chaque personne un héritier des arts de combats japonais!!!!! Alors parler de shôrin-ryû, de shitô-ryû, de wadô-ryû, de gôjû-ryû… ça ne concerne que certaines personnes qui pratiquent ces disciplines et sont conscientes des autres.

Donc il y a plusieurs karate… et chaque école a ses spécificités….

Pour compliquer un peu l’équation, si nous prenons un courant, une école… nous avons à l’origine un maitre, un responsable, une personne… Les gens changent avec l’âge, en vieillisant. Du coup les élèves de cette personne

 n’auront pas le même enseignement durant son existence. Un homme jeune et plein de fougue, désireux d’en démontrer, n’aura pas la même vision de sa discipline, de son enseignement en vieilissant. On peut le voir actuellement avec les différents élèves (et leurs descendants) de sensei Morihei Ueshiba ou sifu Yip Man. Les élèves de leurs premières heures enseignent via leur héritiers une discipline nettement plus dure, que les élèves des générations  d’élèves suivantes. En vieilissant on finit par voir d’autres choses derrière la pratique et on finit pas enseigner différemment. Ceux qui suivent un maitre depuis plusieurs décennies ne me contrediront pas et auront bien remarqués une différence d’enseignement et de vision de la pratique. Je ne peux pas compter le nombre de fois où j’ai pu entendre « dans le temps, qu’est-ce qu’on pouvait donner » ou « qu’est-ce qu’on a pu en chier avant ».

Ainsi au sein d’une même école, il est possible de voir des courant différents, en fonction de la façon dont les élèves ont reçu l’enseignement, et surtout de l’époque à laquelle ils ont reçu cet enseignement.

Alors qu’est-ce que le karate? C’est un ensemble d’école au sein desquelles se trouvent différents courant. Et très peu de styles échappent à la règle… ce qui est humain après tout.

Pour ma part on peu distinguer 2 différences, mais le chiffre « deux » est relatif. D’un côté on a les écoles japonaises issus de l’école shôtôkan (fondée par Gishin Funakoshi et la première école à se faire connaitre). D’un autre côté on a les écoles okinawaiennes. A savoir que l’école japonaise shôtôkan vient d’une école okinawaienne appelée shôrin-ryû. Toutefois il existe des écoles japonaises, qui par leur pratique se rapprochent le plus des écoles okinawaiennes… elles sont japonaises mais pourtant on les considèrera plutôt comme okinawaiennes par l’esprit et la pratique (je pense au kyokushinkai et à ses écoles dérivées).

Qu’est-ce qui caractérise une école okinawaienne d’une école japonaise.

La question est difficile car les temps évoluant beaucoup d’écoles japonaise se rapprochent de leurs origines okinawaiennes pour retrouver leur raison d’être… mais inversement il y a des écoles okinawaiennes qui se tournent vers leurs lointaines descendances pour pouvoir séduire le public et perdurer, se faire connaitre.

Globalement, et c’est mon avis et quelque chose que j’ai remarqué, les écoles japonaises issues du shôtôkan et n’ayant pas essayé de se tourner vers la source sont des écoles où la compétition est sundome (寸止め, « arrêter juste avant) et on ne pense pas à l’opportunité d’un plein contact en corps à corps, voir de continuer le combat au sol. C’est à dire où l’on ne touche pas, ou légèrement. On cherche le contrôle du coup et souvent la frappe unique. Les écoles okinawaiennes ne se contentent pas d’un coup unique et cherche le KO, et travaillent les frappes en plein contact.

Les écoles okinawaiennes proches de la source chinoise se pratiquent mains ouvertent, cherchent l’anéantissement de l’adversaire par un enchainement continue de frappes et de percussions des points sensibles en plein contact. Elles se pratiquent via un renforcement du corps qui s’explique par une distance de combat très courte. Les écoles japonaises utilisent plutôt le poing fermé, une distance de combat plus longue et une explosivité plus importante (mais encore c’est généraliste, car il existe des écoles qui ne vont pas en ce sens).

Il est difficile de rentrer dans les détails sans explorer les histoires de ces écoles. Evidemment cette description est globale, généraliste, sommaire, car dans ces différentes écoles il y a des courants où les directeurs explorent d’autres pistes et introduisent d’autres concepts. Au final si ce que j’ai expliqué peut-être vrai pour certains clubs de certains courants de certaines écoles, ils peuvent ne pas l’être pour d’autres clubs des mêmes courants et écoles. Tout dépend du professeur.

Mais au final c’est quoi le karate?

Le karate c’est ce que le pratiquant en fait…

Pour voir les filiations entre les écoles et les histoires (attention je ne dis pas que c’est parfait, mais ça donne une idée) il y a cela: relation entre ryû et shaolin: de la Chine au Japon.

Notamment avec le graphique suivant: cliquer sur le lien pour voir l’image.

Et donc cela dépend de l’école et du courant… et comme meilleure preuve nous pouvons analyser quelques écoles et courants.

Par exemple prenons le Wadô-ryû: fondé par Hironori Ôtsuka sensei, un très haut gradé (Menkyô Kaiden) en jûjutsu. Il a étudié le shôtôkan puis le shôrin ryû (la source du shôtôkan). Il créa le karate wadô-ryû basé sur ses connaissances en jûjutsu et le karate shôrin ryû. Globalement on peut dire qu’il s’agit de 90% de jûjutsu et 10% de shôrin ryû. Pourtant on trouve de nombreux courant de wadô-ryû qui n’ont du jûjutsu qu’un kata de tantô (poignard japonais) et se rapprochent plus du shôtôkan sportif par la pratique. Mais il existe toujours l’école originelle, représentée en France par le petit fils du fondateur qui travaille et recherche en étant fidèle à la création de son grand-père. Mais il est un autre courant qui ne s’est focalisé que sur l’aspect sportif et ne se différencie du shôtôkan moderne sportif que par une technique d’esquive. Evidemment pour le spectateur moyen, il n’y a pas de différence entre shôtôkan et wadô-ryû vu de l’extérieur.

Un autre exemple est le kyokushinkai, issu à la base d’arts coréens (un art ou des arts l’histoire n’est pas claire), le fondateur a étudié auprès de Funakoshi sensei pour finalement passer entre les mains de différents maitres notamment celle de Yamaguchi Gôgen sensei (Gôjû-ryû, un karate okinawaien plein contact). A travers ses diverses rencontres, il étudiera les arts de combats plein contacts (boxe-thai, kick-boxing) pour créer le kyokushinkai. Bien que le kyokushinkai possède des katas, des positions et des kihon issu du shôtôkan, c’est un art de combat dit « jissen » (実戦, « combat, combat réel, combat actuel) où l’on porte vraiment les coups et on cherche le KO de l’adversaire. A ce niveau il se rapproche le plus de l’esprit du karate d’Okinawa, que les karate japonais dans lesquels il est catégorisé.

Sensei Funakoshi voulait si l’on en croit certains de ses écrits que son karate soit une discipline de développement personnel mental et physique. Les karate okinawaiens ne visent que l’anéantissement de l’adversaire et la self-défense. Cette partie spirituelle, personnelle, physique est un apport de la pensée japonaise.

Mais ça ne veut pas dire que tous les clubs de karate shôtôkan ne travaillent que la compétition sundome, ne touchent jamais. Il y a des clubs qui retournent vers les origines et pratiquent le renforcement et l’endurcissement. Comme il y a des écoles okinawaiennes qui ne font plus de renforcements, ne travaillent plus les techniques efficaces destinées à la self-défense et au plein contact et s’orientent vers une pratique spirituelle et sportive.

Le Uechi-ryû que je pratique est un karate okinawaien au sens où la pratique est pragmatique et se tourne vers l’efficacité. On le pratiquait mains ouvertes (il se pratique toujours mains ouvertes, c’est même la base et le fondement de la discipline), on cherchait l’anéantissement de l’adversaire par des techniques de frappes en pique des doigts au niveau des yeux, de la gorge, des espaces inter-costaux grâce à un renforcement des doigts, on cherchait la saisie pour pouvoir déchirer la chair, saisir la gorge, (pour éventuellement arracher la trachée), arracher les testicules ou les écraser, etc…(C’est toujours le cas dans les kata et les bunkai), mais l’objectif de l’apprentissage de la discipline vis à vis des lois en vigueur a fait évoluer la pratique.Vis à vis de la compétition c’est une école qui cherche le KO en plein contact mais aussi la soumission au corps à corps ou au sol. Elle ne se limite pas à une simple boxe pieds-poings et va jusqu’aux techniques de luxations, projections, étranglements. Elle se veut pragmatique et efficace. Mais le Uechi-ryû qui est pratiqué actuellement a évolué avec son temps et avec les différents sôke (宗家, « chef de famille, fondateur ou héritier du fondateur »). Il n’est plus un art de survie comme il a pu l’être dans le temps, il est devenu un art à mi-chemin entre le développement personnel, le sport mais aussi l’art de self-défense. Ca ne veut pas dire qu’il n’est plus aussi efficace qu’à ses origines, ça veut simplement dire qu’il devient un outils et que le pratiquant peut en faire ce qu’il veut.

Donc au final je pense qu’il ne faut pas dire « LE karate c’est »…. mais « MON karate c’est »… car même au sein d’une même école, d’un même courant, d’un même club, la conception du karate peut différer entre les pratiquants et donner quelque chose de complètement différent… Alors évidemment, le profane, le spectateur qui ne connait pas grand chose… il sera perdu… C’est la raison pour laquelle j’essaye d’apporter un peu d’histoire et de données culturelles pour que quelqu’un ne dise pas: « mais ce que vous faites, c’est pas du karate, car au karate, on ne touche pas… »

Quel style de karate choisir?

Evidemment chaque style a ses stratégies de combat, ses principes de travail, ses spécificités et surtout l’idée que le fondateur a voulu en faire. Alors quel karate choisir?

La question est simple… TOUS… ou aucun…

En fait c’est une question très personnelle… Le karate sera efficace si le pratiquant recherche l’efficacité. Le karate est simplement un outils entre les mains d’un utilisateur. Il n’y a pas de karate inefficace, mais il n’y a pas de karate efficace… seulement des pratiquants qui réussissent à utiliser les outils pour être efficaces, ou pour un autre but.

Mon avis, est qu’il ne faut pas rechercher à tout prix un style ou une école, mais se sentir bien au sein d’un groupe d’entrainement… ensuite on progresse avec le groupe et on peu décider d’évoluer vers autre chose, vers un autre groupe ou simplement de continuer à prendre du plaisir avec son groupe d’orgine. C’est une décision personnelle. D’un club à l’autre, selon la vision et le passé du professeur, une même école et un même courant peut être pratiqué de façon très différente. Donc il faut plus se focaliser sur ce qu’on a envie de faire, et sur ce qu’on est prêt à supporter, à donner que sur l’histoire et la réputation d’un nom. Evidemment, des gens peu enclin à supporter le contact éviteront des écoles okinawaiennes et type jissen et s’orienteront vers les pratiques sundome… mais encore ça dépend des écoles, des courants, des clubs…

Alors il ne faut pas oublier LA SEULE CHOSE VALABLE et LA PLUS IMPORTANTE: se faire plaisir. Qu’on fasse du shôtôkan-ryû, du wadô-ryû, du shitô-ryû, du shôtôkai, du shôrin-ryû, du chitô-ryû, du kyokushinkai, du gôjû-ryû, de l’Uechi-ryû, de l’isshin-ryû, etc… etc… etc… le plus important est de se faire plaisir à la pratique, d’en retirer quelque chose de positif et de pouvoir  se dire qu’on devient une meilleur personne (physiquement ou moralement) avec cette pratique. Car si le but de la pratique n’est pas d’évoluer ou d’avoir de meilleurs rapports dans notre société et de devenir un citoyen meilleur, quel est-il (à savoir que la pratique de la self-défense est aussi une façon d’évoluer personnellement et de devenir meilleur… un adage de vietvodao dit: « être fort pour être utile »)?

Alors prenez plaisir à faire ce que vous faites, mais soyez conscient de ce que vous faites et pourquoi vous le faites.

Une erreur serait de rechercher à devenir un nouveau batman, en passant son temps à faire des kata sans le vide et du kihon… ça n’aurait aucun sens. Si vous avez un but, alors travaillez dans cette direction, quitte à changer de professeur, d’école. Si vous n’avez pas de but précis à par vous faire plaisir à reçevoir l’enseignement d’un professeur et de vous entrainer auprès de vos camarades, alors c’est le principal, continuez ainsi.

Quoi qu’il en soit ce qui réunis TOUS les karate c’est l’archipel d’Okinawa et le Japon… le karaté c’est le Japon, et son âme c’est Okinawa. Je serais incapable d’aller plus loin car je ne suis jamais allé à Okinawa, mais je peux vous conseiller la lecture d’un site d’un passionné et d’un chercheur en karate d’Okinawa et en culture okinawaienne: http://www.okibukan.fr. Vous en saurez plus sur Okinawa et l’âme du karate d’Okinawa à travers ses écrits, que n’importe quel entrainement en France…

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