Avant de vous parler de cette boisson, je vais commencer par d’autres. Aujourd’hui je suis allé chez un herboriste chinois et docteur en MTC pour faire le plein de thés. Bien que chinois et ayant des thés d’origine de diverses provinces de Chine, il avait aussi quelques thés japonais dont il reconnaissait les vertus, sans parler du goût. J’ai appris ainsi que les Sencha japonais et chinois sont différents par le goût mais aussi les vertus. J’ai appris que contrairement à ce que l’on a tous fait, un thé vert ne s’infuse pas à des températures extrêmes et pas longtemps (pour éviter de diffuser les tanins et donner l’astringence caractéristique de ces thés). Je n’ai pas trouvé chez lui le dragon blanc que j’apprécie tant (xue long), mais j’ai trouvé du Pai Mu Tan (pivoine blanche), un thé qui lorsqu’il vient du Fujian est préparé comme un thé blanc, ce n’était le cas ici. J’ai pu aussi pas mal discuter sur un de mes thés préférés: le Pu-Erh. J’ai appris beaucoup de choses sur les différents types de Pu-Erh et notamment sur les différentes façons de le préparer (voir le Gong fu cha). J’ai appris que les Pu-Erh de base comme celui de la province de Cang Yuan vont peut-être être arrêtés du fait de leur qualité bas de gamme, de leur prix abordable (de l’ordre de 10€/100g), et les experts en thé privilégient les Pu-Erh céleste ou impérial (en moyenne 50€/100g mais pouvant aller bien au delà), pour leur goût mais aussi pour le rapport à la difficulté et au temps à obtenir quelque chose d’exceptionnel. C’est dommage car ces Pu-Erh bas de gamme, permettent justement de prendre goût aux Pu-Erh pour ensuite attaquer des saveurs plus fortes que sont celles du Céleste et de l’Impérial dont certains sont vieillis plusieurs années, voire plusieurs dizaines d’années en cave. Je vais donc tester tout cela, car l’herboriste a été content de pouvoir discuter avec quelqu’un qui appréciait le Pu-Erh et les Wulong et avait été content d’en discuter avec moi, il m’a offert divers échantillons de ces thés pour goûter et en apprendre plus sur les saveurs qu’ils renferment.
Le Kir Lorrain ou Kir à la Mirabelle consiste en une base de crème de mirabelle sur laquelle on va verser un vin blanc mousseux. Le champagne (pourvu qu’il soit bon est un choix habituel), mais il ne faut pas passer à côté des crémants d’Alsace, qui pour ceux que je connais valent bien plus qu’un champagne moyen. Et pourquoi pas prendre un crémant de Moselle. J’en avais présenté un il y a quelques temps en rosé, mais il existe aussi en blanc sec: La Bulle Rose, un vin mosellan.
Pour la crème de mirabelle, on peut en trouver dans les points appelés: En passant par la Lorraine. Ils ont d’excellents produits, et des perlés très « goutus », qui m’ont valu plus d’une soirée d’ivresse, mais sans mal de tête le lendemain. Sans oublier qu’ils font des « amer bières » très intéressant à la brimbelle (terme vosgien pour la myrtille), et à la mirabelle, mais aussi du Pastibel (pastis à la mirabelle).
Pour les besoins de la dégustation j’ai choisis un crémant d’Alsace blanc des blancs 100% chardonnay. Le verre est un verre de la micro-brasserie/restaurant Kohler-Rehm située à Strasbourg place Kléber, mon QG lorsque j’habitais à Schiltigheim, à côté de Strasbourg. Qu’est-ce que l’Alsace me manque parfois ^_^.