Jan 052018
 

Titre: 無限の住人 (Mugen no Jūnin)
Titre international: Blade of the Immortal
Titre du manga français: L’habitant de l’infini
Type: Seinen
Genre: Action, drame

Manga
Auteur: Hiroaki Samura
Éditeur: Kōdansha (France: Casterman)
Prépublication: Afternoon
Sortie initiale: 25 décembre 1993 – 25 décembre 2012
Volumes: 30

Anime
Réalisateur: Kōichi Mashimo
Scénariste: Hiroyuki Kawasaki
Studio d’animation: Bee Train
Chaîne: AT-X
1re diffusion: 14 juillet 2008 – 29 décembre 2008
Épisodes: 13

Film
Réalisation : Takashi Miike
Scénario : Tetsuya Oishi, d’après la série de manga d’Hiroaki Samura
Photographie : Nobuyasu Kita
Montage : Kenji Yamashita
Musique : Kôji Endô
Pays d’origine : Japon
Langue originale : japonais
Format : couleur
Genre : action, drame, jidai-geki
Durée : 140 minutes
Dates de sortie (Dates sujettes à modification) :
Japon : 29 avril 2017
France : 18 mai 2017 (Festival de Cannes)

Blade of the Immortal (Mugen no jûnin) est un film d’action jidai-geki japonais réalisé par Takashi Miike et sélectionné au Festival de Cannes 2017.

Il s’agit de l’adaptation cinématographique du manga de Hiroaki Samura.

Sujet

Alors que l’histoire du manga est la suivante: À l’ère Edo, en 1770, Manji, le samouraï immortel, poursuit sa quête : tuer 1000 scélérats pour racheter ses crimes passés. La jeune Lin, soucieuse de venger sa famille quémande son aide et ensemble, ils partent en guerre contre la terrible école du Ittô-Ryû. Le film n’est pas basé sur l’histoire des 1000 scélérats. Si dans le manga Manji doit expier la faute d’avoir tuer 100 innocents. Dans le film on n’est pas dans cette optique. Manji a tué la bande de chasseurs de prime responsable de la mort de sa soeur, il se fait insérer contre son gré les vers de l’immortalité (血仙蟲, kessen-chū, littéralement « vers de sang sacrés »). Rin dont le père a été assassiné et sa mère violée et enlevée désire vengeance. Elle finit par rencontrer Manji et l’engage pour être son garde du corps et retrouver les assassins de sa famille, les membres de l’école Itto-ryû.

Histoire

Manji est un samouraï en fuite après avoir tué son seigneur corrompu et ses gardes du corps, ce qui inclut le mari de sa sœur Machi qui a perdu la tête à cause du chagrin. Peu de temps après, Manji rencontre une religieuse de 800 ans nommée Yaobikuni avant que sa soeur ne soit prise en otage par un groupe de ronin pour la prime sur la tête de Manji. En réponse, lorsque le chef du ronin a tué sa sœur après avoir accepté ses demandes de désarmement, Manji tue tous les membres du groupe avant qu’il ne meure de ses blessures alors que Yaobikuni implante des « vers de sang sacrés » (血仙蟲, kessen-chū) dans son corps.

Cinquante deux ans plus tard, maintenant immortel sans âge, Manji est approché par Rin Asano qui demande son aide en tant que garde du corps pour aider à venger la mort de son père Kurose aux mains de Kagehisa Anotsu et des Ittō-ryū. Alors que Manji a initialement refusé, il reconsidère quand Rin est attaqué par le membre d’Ittō-ryū, Sabato Kuroi, qui avait la tête coupée de la mère de Rin montée sur son épaule gauche. Le mot de la mort de Sabato parvient à Kagehisa après avoir mis en place le contrat d’Ittō-ryū avec Kagimura Habaki pour une place dans le shogunat, envoyant Taito Magatsu s’occuper de Rin et de son garde du corps. Magatsu est vaincu, mais il est épargné lorsqu’il révèle l’immortalité de Manji aux autres membres d’Ittō-ryū. Manji rencontre plus tard le membre d’Ittō-ryū, Eiku Shizuma, qui se révèle avoir également eu des vers de sang (血仙蟲, kessen-chū) placés dans son corps par Yaobikuni tout en tuant presque Manji avec un poison rare qui perturbe les vers de sang sacrés (血仙蟲, kessen-chū).

Manji et Rin arrivent plus tard à Fukagawa où ils rencontrent le fidèle subordonné de Kagehisa, Makie Otono-Tachibana. Pendant que Makie avait le dessus, elle ne pouvait pas se résoudre à tuer Manji, choqué, de lui couper le bras. Quand Rin intervient, ses mots atteignent Makie alors qu’elle cesse son attaque contre Manji et laisse Kagehisa dans la honte. Le duo rencontrera plus tard le Mugai-ryū, apprenant que Kagehisa va au Mont. Takao pour recruter un maître de dojo. Mais les choses vont au sud quand le membre sadique de Mugai-ryū, Shira, attaque Rin quand elle est intervenue dans sa tentative de violer une prostituée que l’Ittō-ryū a embauché pour Kagehisa, s’enfuyant après que Manji lui ait coupé la main. Après la rencontre de Rin avec le vrai Kagehisa, apprenant que les actions de Kagehisa ont été influencées par l’histoire entre leurs grands-pères Takayoshi Asano et Saburō Anotsu, Rin quitte Manji pour continuer sa chasse tout seul pendant qu’il suit.

Mais quand Kagehisa arrive au Mont. Takao, apprenant plus tard que ses partisans ont été assassinés en son absence, il apprend trop tard qu’Habaki l’a dressé alors qu’il se heurte à Rin avant qu’ils ne soient encerclés par les hommes d’Habaki. Manji et Makie arrivent peu de temps après, ce qui se solde par une bataille épique. Makie se sacrifie pour protéger Kagehisa tandis que Manji s’enfuit après Shira alors qu’il enlève Rin pour faire souffrir l’épéiste. Manji apprend de ses erreurs précédentes pour sauver Rin et envoie Shira à la mort tandis que Kagehisa tue Habaki, les deux épéistes se combattant, Manji permettant à Rin de livrer le coup fatal mais elle ne peut s’y résoudre et Manji finit par tuer Habaki.

Acteurs

Takuya Kimura: Manji
Hana Sugisaki: Rin Asano / Machi, soeur de Manji
Sôta Fukushi: Anotsu Kagehisa
Hayato Ichihara: Shira
Erika Toda: Makie Otono-Tachibana
Kazuki Kitamura: Sabato Kuroi
Chiaki Kuriyama: Hyakurin
Shinnosuke Mitsushima: Taito Magatsu
Ken Kaneko; Hishiyasu Shido
Yôko Yamamoto: Yaobikuni
Ebizô Ichikawa: Eiku Shizuma
Min Tanaka: Kagimura Habaki
Tsutomu Yamazaki: Kensui Ibane
Shin’nosuke Mitsushima: Taito Magatsu
Seizô Fukumoto
Renji Ishibashi
Shun Sugata
Yoshiyuki Yamaguchi

Sortie

Blade of the Immortal est sorti en salles au Japon par Warner Bros. Pictures le 29 avril 2017. Variety a déclaré que le film a rapporté 6,73 millions de dollars sur le marché intérieur, ce qu’ils ont qualifié de « décevant ». L’auteur a suggéré que la performance du film au box-office était peut-être due à la dissolution du groupe de musique SMAP dont l’acteur Takuya Kimura faisait partie.

Armes de Manji

Shidō (四道; littéralement « Quatre Chemins »): Acquis du samouraï qui a tué sa sœur, cette paire de lames courtes semble être l’arme préférée de Manji. La lame se ferme près du protecteur, ce qui permet de l’utiliser pour attraper d’autres lames.

Imo-no-Kami Tatsumasa (妹守辰政; Littéralement « Tatsumasa défenseur de la soeur »): C’était à l’origine l’épée de Saitō Tatsumasa, le mari de Machi et l’ex-beau-frère de Manji. Il a été forgé par le célèbre forgeron Toratoru Kotetsu. Manji la combine souvent son katana Kotengu par la poignée, juste comme Saitō une fois l’a combiné avec un autre katana.

Kotengu (少天狗; littéralement petit diable): Un poignard à deux lames. Une lame en avant, l’autre en flexion vers la droite. Manji semble aimer grimper aux arbres avec celui-ci. Après Shidō et Imo-no-Kami Tatsumasa, c’est l’arme que Manji utilise le plus.

Aun (阿吽; Littéralement Om) Une lance à deux têtes qui peut être repliée.

Faucilles: Deux faucilles attachées l’une à l’autre par une chaîne qui s’étend. Manji les prêta à Giichi après que Manji eut brisé son arme.

Karasu (烏, littéralement Corbeau): Deux shuriken, utilisés à l’origine par Kuroi Sabato. L’une d’entre elles a quatre lames, tandis que les autres n’en ont que trois, bien que cela ne semble pas significatif.

Okorobi (男転; littéralement « renverseur d’homme »):

Merabi (女蝱, littéralement « la femme taon »): Manji appelle cela une « épée laide », une qui n’est pas destinée à un fourreau mais qui cause de graves blessures en l’enfonçant dans la chair d’un ennemi et en l’arrachant à nouveau.

Les vraies écoles d’arts martiaux derrière le manga

Ittō-ryū (一刀流), qui signifie « l’école du sabre unique », est l’ancêtre de plusieurs koryu de kenjutsu, dont Ono-Ha, Mizoguchi-Ha, Kogen, Hokushin, et Itto Shoden. Son créateur se nommait Ittōsai Kagehisa.

Ono-ha Ittō-ryū (小野派一刀流), est la plus ancienne des écoles dérivées de l’art originel créé par Ittōsai Kagehisa. Elle fait encore référence en matière de kenjutsu traditionnel. Son influence, ainsi que celle de la branche Hokushin, est perceptible dans les kata modernes de kendo ainsi que dans sa stratégie et son esthétique.

Ono-Ha a été fondée par le successeur direct d’Ittōsai, Ono Jiroemon Tadaaki (1565-1628), il donnera son nom à son école. La tradition orale rapporte qu’Ittōsai l’obligea à participer à un duel avec un de ses condisciples, Zenki, afin de déterminer lequel des deux serait son successeur. Il officia comme instructeur successivement pour le deuxième et le troisième shogun, fonction qu’il partagea avec Yagyu Munemori qui appartenait à une école rivale: Yagyu Shinkage Ryu. Il est dit que, malgré sa supériorité dans le maniement du sabre, le caractère rugueux de Tadaaki, le priva des faveurs et du respect qu’inspirait Munemori.

Le style Ono-Ha se focalise sur le duel au sabre, à contrario des styles de batailles qui enseignent le maniement de plusieurs armes. Ono mis au point une épée factice de type shinai, afin de réduire les blessures à l’entrainement tout en permettant une pratique plus engagée.

D’un point de vue technique, l’école comprend plus de 150 techniques pour le sabre court et pour le sabre long. Kiri Otoshi, que l’on traduit simplement « couper vers le bas » est la technique principale, comme dans les autres branches. Le pratiquant doit sentir qu’à tout instant il peut couper la ligne centrale de son adversaire déviant ainsi la course de son sabre et obtenir la victoire. La philosophie du style se résume dans la phrase « itto sunawachi banto » ou « un sabre élève dix mille sabre ». Cette phrase signifie que la compréhension de la technique de coupe fondamentale apportera la compréhension de toutes les autres.

L’école Ittō-ryū, bien qu’ayant été pensée comme un système de combat sans armure, impose au pratiquant les mêmes exigences que s’il en portait une, ceci afin qu’il puisse adapter sa technique le cas échéant.

La transmission du style fut brièvement assurée par le clan Ono, elle devait se pérenniser grâce au seigneur Tsugaru Nobusama. Le second grand maître issu de cette lignée enseigna à Ono Tadakata, permettant ainsi au clan Ono de préserver leur lignée, pendant que les Tsugaru continuaient à pratiquer de leur côté. La famille Tsugaru transmit également son savoir à certains membres du clan Yamaga. Ensemble, ils travaillèrent à préserver leur lignée.

Sasamori Junzo, un pratiquant et haut gradé de kendo très connu, hérita du système à l’ère Taishō.Son fils, Sasamori Takemi est aujourd’hui le 16e grand maitre de l’école.

Mizoguchi-ha Ittō-ryū (溝口派一刀流), est une école fondée par Mizoguchi Shingoemon Masakatsu, un élève du second grand maître d’Ono-ha Ittō-ryū, Ono Jiroemon Tadatsune. Il fondera par la suite sa propre école.

À l’occasion d’une visite au clan Aizu, Ito Masamori, un élève de Mizoguchi-ha, transmit une partie de l’enseignement de l’école à Edamatsu Kimitada. Un des élèves de ce dernier, Ikegami Jozaemon Yasumichi, fut envoyé à Edo (Tokyo) par le daimyo, afin d’y apprendre toutes les méthodes de sabre qu’il lui serait possible de trouver. Il fonda la lignée « Aizu » de Mizoguchi-ha en combinant ces nouvelles méthodes avec le Mizoguchi-ha originel, sa lignée se démarquant techniquement de manière significative. C’est cette lignée qui est arrivée jusqu’à notre époque, la lignée originelle ayant disparu

En démonstration, le Mizoguchi-ha Ittō-ryū se distingue très clairement par rapport aux autres branche d’Ittō-ryū. Les kata d’Ono-ha Ittō-ryū, de Nakanishi-ha et d’Itto Shoden Muto-ryū affichent de nombreuses ressemblances, alors que ceux Mizoguchi-ha sont complètement différents. Cette particularité permet à l’école d’être plus qu’une simple branche d’Ittō-ryū, quoique ses principes stratégiques soient les mêmes. Certains kata ont une orientation plus ouvertement pédagogique, et se pratiquent à gauche et à droite.

Le cursus est constitué de cinq techniques au sabre long et trois techniques au sabre court, toutes ayant une version « omote » (extérieure, surface) et « ura » (intérieure/ plus sophistiquée). En tant qu’école traditionnelle du clan Aizu, établi à Fukushima, elle se perpétue au sein de la préfecture de Fukushima et de sa fédération locale de kendo.

Sokaku Takeda, bien qu’ayant toujours affirmé maintenir la tradition du clan Aizu, ait eu une approche du sabre beaucoup plus proche de Ono-ha Ittō-ryū que de Mizoguchi-ha aux dires de son fils Tokimune.

Nakanishi-ha Ittō-ryū (中西派一刀流) est une école fondée par Nakanishi Chuta Tanesada. Ce dernier fut élève du 5e ou 6e grand maître d’Ono-ha Ittō-ryū avant de fonder sa propre école.

Son fils révolutionna la pratique en complétant l’usage du shinai par l’emploi d’une armure d’entrainement:le bogu. Pour information, le shinai était déjà utilisé au sein de Shinkage-ryū, Nen-ryū, et Tatsumi-ryū à cette époque. Ce nouvel équipement permettait plus de liberté, notamment au niveau des assauts, esquissant les prémices du kendo moderne et contribua à la grande popularité de l’école Nakanishi.

Le style Nakashi est réputé pour être le plus proche de la branche Ono-ha. Les kata sont quasiment identiques, la différence se faisant dans les timings, la respiration et la prise de distance.

Le style est caractérisé par des larges postures et des mouvements concis, provoquant un sentiment de force et de dignité. On utilise également, tout comme dans la branche Ono-ha, des gants rembourrés très lourds : les « onigote ». Ces gants permettent de donner beaucoup de puissance lors de la coupe finale qui conclut chacun des kata.

De nombreux grands pratiquants furent élèves de cette école, certains fondèrent leurs propre style. Voici les plus illustres :

– Terada Gouemon (Fondateur de Tenshin Ittō-ryū)
– Shirai Toru (le successeur de Terada)
– Chiba Shusaku (Fondateur de Hokushin Ittō-ryū)
– Takano Sazaburo (qui participa de manière significative à l’élaboration de l’escrime moderne)
Takano étant un éducateur reconnu, il put introduire l’étude du sabre dans les écoles publiques japonaises et participa à l’élaboration des kata du kendo.

Kogen Ittō-ryū (甲源一刀流), a été fondée par Henmi Tashiro Yoshitoshi, un élève de Sakurai Gosuke Nagasame qui fut l’un des représentants de la branche Mizoguchi.

Hokushin Ittō-ryū (北辰一刀流) fondée à la fin de l’ère Edo (fin 1820) par Chiba Shusaku Narimasa (1793/94-1856). Ito Kashitaro, samouraï et stratège militaire pendant un temps du Shinsengumi, est un autre maître connu de cette école.

Itto Shoden Muto-ryū (一刀正伝無刀流) a été fondée par Yamaoka Tetsutaro Takayuki, mieux connu sous le nom de Yamaoka Tesshu. Il étudia au sein de Ono-ha Ittō-ryū et Nakanishi-ha Ittō-ryū, et reçu un menkyo kaiden dans les deux écoles.

Le Shingyoto-ryū (心形刀流) est une ancienne école d’arts martiaux japonaise, ou Koryū, fondée en 1682 par Iba Hideaki (Josuiken) Iba (伊庭秀明 (Iba Hideaki)), sur les bases apprises au sein de l’école Hon-shinto ryu. Son nom réfère à la relation entre le coeur ou esprit (shin), la forme (gyo) et le sabre (to). Elle enseigne le kenjutsu, avec des techniques de sabre long (odachi), court (kodachi), deux sabres (nitto) ainsi que des techniques de iaijutsu, battōjutsu et naginata (hallebarde).

Durant la « période Bakumatsu », le dojo de l’école, le Renbukan, était l’un des 4 plus importants d’Edo. Parmi ses représentants célèbres, on peut citer : Hachiro Iba, Hidetoshi Iba, Kai Shimada et Torazo Mitsuhashi.

Actuellement, le représentant de cette école est Masao Kobayashi, 5e génération d’instructeurs, localisé à Kameyama, préfecture de Mie au Japon.

sources:

Mon Avis

Film d’heroic fantasy chanbara sympathique. De l’action, de l’aventure. Les images sont tres chouettes. Un chouette live action de l’anime.
La VF est à chier. Mauvaises traductions, le « onii-sama » traduit par « mon grand-frere ». Le kanji dans le dos de Manji est traduit en français par « otoko » (男, qui signifie « homme, garçon ») alors qu’il s’agit du kanji « man » (万, qui signifie dix mille). Car oui un petit détail par rapport a l’anime, le symbole dans le dos de Manji ressemble au kanji « man » (万). Alors que normalement, il explique clairement le fait que le personnage principal s’appelle Manji. Manji en japonais est la svastika (卍) et c’est le symbole qui est dans le dos de Manji, et correspond dans l’anime à une de ses attaques qui tranche l’adversaire selon la forme de la svastika 卍.  Dommage qu’on ne retrouve pas dans le live action, la marque de Manji quand il termine ses adversaires. Sans doute pour la même raisons qui font qu’il porte le kanji « man » (万) dans le dos et non le symbole du manga.

Je suppose fortement que le kanji 卍 pour les occidentaux qui n’ont pas de culture asiatique, aurait référé à une période de l’histoire européenne, et non à l’hindouïsme et au bouddhisme, ce qui ne choquerait pas les asiatiques. Surtout que sur les cartes japonaises, tous les temples bouddhistes sont indiqués avec une svastika 卍. Du coup mettre le kanji « man » (万) est un clin d’oeil à la première syllabe du prénom du héro, et de plus ne choquera pas les occidentaux étroits d’esprit ayant la culture TF1 et M6 (dont les médias s’enorgueillissent de rabaisser au QI d’huître).

Le dojo au mont Takao m’a rappelé mon dernier voyage justement là-bas.

Les chorégraphies martiales sont très chouettes, il y a notamment de superbes chorégraphies à double lames. Ce qui change des chanbara et jidai-geki  et le ichi geki (一撃 coup unique et décisif).

La musique est magnifique avec de superbes passages au shamisen.

Je n’avais jamais vu autant de morts depuis Azumi.

Rin est spécifiquement le parfait faire valoir du héro, sac a patate qui a pour seule justification de se mettre en danger pour justifier les blessures graves du héro et des combats inutiles.

Les scènes larmoyantes sont déjà chiantes en VO, mais en VF, c’est une torture… Mauvais doublage, aucun sentiments dans les paroles VF des personnages.

Globalement du grand Takashii Miike, qui mérite sa réputation.

Avec un KimTaku grandiose qui reprend un rôle de Samurai qu’il avait déjà eu avec Miyamoto Musashi. Il est tout à fait crédible dans le rôle et passe super bien à l’écran.

trailer: https://www.youtube.com/watch?v=2cN8TpC5rCo

 

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