Titre : Ip Man 2
Réalisation : Wilson Yip
Scénario : Edmond Wong
Pays d’origine : Hong Kong
Format : Couleurs – 2,35:1 – Dolby Digital – 35 mm
Genre : Action, Biographie
Durée : 108 minutes
Date de sortie : 2010
Sujet
Fuyant la République populaire de Chine, Ip Man se réfugie à Hong Kong en 1949. Il y découvre une ville en désordre, où règnent la misère et la violence. À sa grande stupeur, de nombreuses écoles d’arts martiaux sont obligées de payer un tribut à la police anglaise. Révolté par cette situation, et grâce à ses indéniables talents en matière d’arts martiaux, Ip Man décide d’ouvrir sa propre école, basée sur le wing chun. Aussitôt, il est défié par les maîtres des écoles de la ville, qui n’hésitent pas à envoyer leurs élèves provoquer les quelques personnes prêtes à suivre l’enseignement d’Ip Man.
Acteurs
Donnie Yen (VF : Alexis Victor) : Ip Man
Huang Xiaoming : Wong Leung Sheung
Lynn Hung (VF : Laura Préjean) : Cheung Wing-sing
Sammo Hung : Hung Chun-nam
Kent Cheng : Fatso
To Yu-hang : Cheng Wai-kei
Pierre Ngo : Leung Kan
Darren Shahlavi (VF : Jean-Pierre Michael) : Taylor « The Twister » Milos
Charles Mayer : Wallace
Calvin Cheng : Chow Kwong-yiu
Lo Mang : Master Law
Fung Hak-on : Master Cheng
Fan Siu-wong (VF : Boris Rehlinger) : Jin Shanzhao
Simon Yam : Chow Ching-chuen
Li Chak : Ip Chun
Jiang Daiyan : Bruce Lee
Shi Xiaolong : Tsui Sai-cheung
Lam Hak-ming : Maître Lam
Brian Thomas Burrell : Emcee
Lu Meifang : Femme de Hung Chun-nam
source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ip_Man_2
Mon avis
Bon on reprend les mêmes et on recommence. Cette fois-ci l’action se déroule en 1950, ce qui pose un problème car le premier film est censé se dérouler en 1937… et du coup, le fils de Ip Man, a seulement vieillit de 1 ou 2 ans, alors que selon la narration, il s’est passé 13 ans entre les deux…
Cette fois-ci après les méchants envahisseurs japonais, on a les méchants envahisseurs anglais. Bref, pour un amateur de film chinois de kung-fu (cf « Il était une fois en Chine »), c’est du resucée. Toutefois, alors que l’envahisseur japonais est présenté comme sans morale, sans foi ni loi, et irrespectueux, l’envahisseur anglais est présenté comme ayant un certain fairplay, ne serait-ce que ne pas attaquer par derrière et surtout pas à l’arme à feu (comme c’est le cas dans le premier opus).
Par rapport au premier IP MAN, il y a deux différences, dans ce IP MAN, on introduit la notion d’arme, car le Wing Chun contient dans son enseignement des armes, notamment le double couteau. Ensuite le film introduit la notion « d’art martial » par rapport à « sport de combat » et notamment via le fairplay, et la morale. On a aussi une introduction à la vraie « protection personnelle » et non ce que vent des écoles comme le « judo ju-jitsu« , le « judo butokukai« , et beaucoup d’école qui vendent de la self-défense via l’enseignement d’une multitude de techniques mais sans psychologie derrière. Le film présente autre chose qu’une parodie d’art martial et parodie d’art de self défense, notamment lors d’un simple dialogue:
– « maître vous pouvez affronter dix personnes, mais s’ils ont des armes que faites-vous »
– « je m’en vais »
Les combats sont magnifiquement chorégraphiés. Mais les principes du wing-chun cèdent la place à l’action et le commercial. Bref, on montre ce que le spectateur veut: du sang, de la testostérone, des morts, de la vengeance, etc… Sans compter ce qui fait la spécialité des films d’art martiaux chinois, le câble transformant les combattant en oiseaux.
Du coup le film perd un peu en substance martiale, car l’idéologie, la morale introduite par IP MAN, dans le film, ici, ne passe pas.
Le film est complètement moralisateur, car dans cet opus Ip Man est présenté comme un personnage à la morale irréprochable et totalement intègre. Alors que le premier opus était tourné sur le personnage de Ip Man et l’acteur Donnie Yen, le deuxième opus ouvre la place à Sammo Hung qui peut s’exprimer dans le rôle du maitre Hong Zhun-Nam.
Dans ce film Ip Man perd son aura d’invincibilité et est présenté plusieurs fois mis au tapis par son adversaire, et à la limite du Knock-Out. La fin du film présente la passation de l’enseignement à un jeune élève qui se présente comme s’appelant « Bruce Lee ». Forcément, l’occident ne connait le personnage que sous ce nom et non sous son nom de naissance « Lee Junfan » utilisé en Chine). Il faut savoir aussi pour la petite histoire, que Bruce Lee n’a appris auprès de Ip Man qu’une facette du Wing Chun, ce qui l’a obligé à aller chercher le reste dans les autres écoles (dont le jûjutsu et la boxe française) et ainsi fonder le Jet Kun Do. Et que Ip Man n’est pas le seule maître de Wing Chun de sa génération ayant transmis son art, c’est seulement le plus médiatisé.
Bref, de beaux combat bien chorégraphiés, mais mon réalistes par rapport au premier film.
pour plus d’info sur Ip Man: http://fr.wikipedia.org/wiki/Yip_Man
plus d’infos sur le Wing Chun: http://fr.wikipedia.org/wiki/Wing_chun