Sep 032023
 

Réalisateur: Mike Polonia
Scénario: Bando Glutz
Production: Wild Eye Releasing
Parution: 29 janvier 2023 (Japon), 7 juillet 2023 (USA)
Pays: Japon, USA
Language: Anglais

Cocaine Shark est un film d’horreur de 2023 réalisé par Mark Polonia. Initialement sorti au Japon sous le titre Kanizame Shakurabu, il a été renommé afin de profiter de la sortie de Cocaine Bear.

Sujet

Un baron de la drogue crée un nouveau médicament appelé HT25, dérivé de requins conservés dans un laboratoire secret. L’extraction de la drogue provoque des mutations inattendues chez les requins, et après une explosion dans le laboratoire, les requins mutés sont relâchés et commencent à faire des ravages. Le film présente diverses créatures mutées, dont aucune n’est réellement des requins sous cocaïne comme le titre l’indique.

Acteurs

Samantha Coolidge
Ryan Dalton
Natalie Himmelberger
Titus Himmelberger
Jeff Kirkendall
Noyes J. Lawton
Kyle Rappaport
Ken Van Sant

Production

Après l’annonce du film Cocaine Bear, basé sur une histoire vraie, les utilisateurs des réseaux sociaux ont discuté d’une suite potentielle du film intitulée « Cocaine Shark », basée sur une histoire rapportant que de la cocaïne avait été interceptée dans l’océan Pacifique par les autorités néo-zélandaises. Interrogée sur la possibilité du film, Elizabeth Banks, la réalisatrice de Cocaine Bear, a exprimé son intérêt pour le réaliser.

Avant qu’Elizabeth Banks n’ait l’occasion de créer le film, celui-ci a été créé par Mike Polonia. Le film a fait ses débuts le 29 janvier 2023 au Japon sous le titre Kanizame Shakurabu, ou Crab Shark. Le film a été rebaptisé Cocaine Shark afin de profiter de la sortie de Cocaine Bear. Aux États-Unis, le film a été distribué par Wild Eye Releasing et sorti le 7 juillet 2023.

Réception

Cocaine Shark a été accueilli négativement par les critiques. Il a été décrit comme « terrible et paresseux », avec des critiques visant l’intrigue, le travail de caméra, le jeu des acteurs, l’éclairage et les effets spéciaux. Il a également été critiqué comme étant inintéressant, le dialogue prenant beaucoup plus de temps que les créatures.

Mon Avis

C’est du Mark Polonia (Jurassic Shark 2 : aquapocalypse, Sharkula ) donc forcément on sait tout de suite à quoi s’attendre : un bon gros nanar petit budget, une affiche qui a rien à voir avec le film et des effets spéciaux des années 70, des acteurs qui jouent comme ils jouent et un sujet WTFF (What The Fucking Fuck).

Une première réaction serait : « Nan mais sérieux, y a vraiment des gens pour regarder ça et aimer ça? »… ben ouais… moi!

Du coup si vous n’aimez pas les nanars et les mockbuster, passez votre chemin…

Après son réveil à l’hôpital, un agent infiltré raconte son expérience en essayant de démanteler un nouveau réseau de drogue dans la région en essayant de fabriquer des drogues synthétiques qui le mettaient en danger non seulement avec le chef impitoyable du gang criminel mais avec une série de créatures marines mutées que ses expériences ont créé.

C’était un film de genre plutôt amusant quoique légèrement imparfait. L’un des meilleurs éléments de celui-ci implique l’utilisation de mutations dans le film et pas seulement d’une bête déchaînée singulière. L’explication ici impliquant l’extrait du médicament provoquant des mutations impliquant l’hybride requin/humain muté, la créature ressemblant à une chauve-souris et la combinaison requin-marteau/crevette qui apparaît ici est assez inventive et parvient à fournir le genre d’analyse à grande échelle. Quand on arrive enfin à l’action des créatures à la fin, c’est amusant mais beaucoup trop bref pour être autre chose que cela, l’accent étant mis sur des fusillades ringardes et des effets gore qui fournissent les points positifs du film. Il y a quelques problèmes à résoudre ici. L’un des principaux inconvénients ici est le rythme étrange du film qui se concentre beaucoup plus du temps d’exécution sur les manigances louches de l’opération antidrogue plutôt que sur l’action des requins. La première moitié ici est bien plus un drame policier impliquant le travail d’infiltration consistant à suivre les mouvements détaillant la montée du nouveau pivot et comment il a envahi les rues tandis que son travail d’infiltration le met en règle au sein de l’organisation. Au-delà d’une brève apparition ici ou là impliquant une mention des mutations employées par le médecin, c’est toute l’horreur qui se produit ici, ce qui signifie qu’une bien plus grande partie du temps d’exécution que ce qui devrait être nécessaire est gardée à l’écart de l’action de la créature dans un genre complètement distinct qui n’a pas beaucoup d’intérêt. De plus, il y a aussi le facteur attendu dans ce genre de film où on ne peut nier à quel point les effets sont stupides et carrément de mauvaise qualité. Les effets des créatures en stop-motion sont tous évidents et ressemblent exactement à cela, tandis que le CGI propose ici un travail de style bon marché de la créature immobile dans son environnement changeant de forme ou de dimensions chaque fois que la scène l’exige. Couplés au style de production indépendant de style guérilla qui donne l’impression que tout est moins cher qu’il ne le devrait ou qui utilise des lieux pris sans autorisation, aux problèmes techniques constants et aux intrigues absurdes, ceux-ci doivent être pris en considération ici car ils sont attendus et non vraiment préjudiciable.

 

trailer: https://www.youtube.com/watch?v=Kc0mGM8B8oA

 

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