Les gens qui me connaissent bien vont diront que je suis de nature trop pessimiste, négative… En fait c’est l’inverse. Je suis trop optimiste, à un point tel que je préfère dire exprimer le pire, pour me convaincre que ce que je ressens comme étant une réussite n’en est pas forcément une. J’ai toujours eu l’habitude de réussir ce que j’entreprenais du premier coup. Ca ne veut pas dire que je n’ai rien raté, ça veut dire que j’ai toujours réussi lorsque je travaillais sérieusement, ou que je m’en donnais les moyens. J’ai raté ma première année de Deug A (à l’époque où cela s’appelait encore « Deug A »), j’ai raté mon CAPES, mais il faut dire que je n’avais ni la motivation de réussir, ni que j’ai réellement travaillé pour réussir. Je suis un preuve vivante que tout ne tombe pas cuit dans la bouche de tout le monde, et que pour réussir, il faut se donner les moyens, travailler et travailler encore. J’ai réussi mon 3ème dan, je n’étais pas sûr de moi, mais j’ai travaillé d’arrache-pied régulièrement en ne ratant pas d’entrainement, en travaillant chez moi pour cela pendant plus d’un an. J’ai réussi mon plateau au prix d’un travail acharné et de la prise de cours supplémentaires, contre l’avis de mes moniteurs qui me voyaient prêt, mais personnellement je me sentais pas prêt. Et cette circulation, je n’étais pas sûr de moi, mais j’ai fait ce que je suis capable de faire lorsqu’il s’agit de sérieux et de sécurité en voiture. Mais au fond de moi je savais que j’avais réussi, seulement voilà, si j’avais raté, j’aurais été vraiment trop déçu. Du coup, j’ai fait comme d’habitude, la méthode Coué, j’ai convaincu les personnes qui me demandaient que… « rien n’est sûr et que ce n’est pas forcément bon », pour me convaincre que. Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. Du coup pour chaque examen, chaque épreuve, chaque concours, je préfère dire que je suis pessimiste sur ma réussite, plutôt qu’afficher un air convaincu en disant: « ouais, normalement c’est bon ».
Donc voilà, c’est officiel, le permis A est dans la poche, avec 23 points sur 27. En regardant en arrière, j’ai eu une chance insolente, mais aussi un travail acharné. Inscription à l’auto école fin début avril 2013 , code de la route le 16 mai 2013, puis difficulté pour prendre des jours de congés, sans oublier 4 déplacements professionnels d’une semaine, plateau passé et réussi le 20 août et circulation le 2 septembre. Ce fut rapide, et direct… et surtout, j’ai eu la chance d’avoir du beau temps à chaque instant. Ni trop chaud, ni trop froid, pas humide, et route sèche. Et surtout par beaucoup de circulation en juillet/août.
Bref, j’ai travaillé, j’ai été sérieux… Mais j’ai eu un coup de pouce de Madame chance, car j’ai été plutôt vernis sur les impondérables (météo, date de passage, etc.).
Maintenant on me demande quelle moto je vais acheter. C’est rigolo mais jusqu’à il y a 3 mois je ne savais même pas ce qu’était un roadster, un custom ou un trail. Et maintenant on me parle de véhicule par des noms de code que je ne comprends pas. Mon moniteur m’a dit « je te verrais bien en Tiger ». DU coup je suis allé sur internet et j’ai bêtement tapé « Tiger », c’est en voyant les photos de tigres que je me suis dit qu’il fallait que j’étoffe un peu mieux ma recherche et que je filtre avec un peu plus de mot-clés. Ah okay… C’est une moto de la marque Triumph. Alors le prix neuf est… Arghhh… et d’occasion c’est… Ahhhh tout ça? Bon ben on va oublier, et filtrer par budget. Mais pour ça, on va attendre les impôts pour voir justement si déjà il y a un budget…. En plus j’ai pas de garage et d’endroit où garder un véhicule… donc il y a de grandes chances que le futur véhicule qui profitera de ce permis soient des véhicules de location.
A part ça, les cours de Uechi-ryu ont repris à Carrières sur Seine. Et vous me trouverez dimanche matin au stand de l’USC pour le Forum des Assocations de Carrières sur Seine.