Aujourd’hui, journée de boulot déprimante. Je me lève le matin avec 8h de sommeil, bien reposé, frais et dispo. Dans ma tête, je vais finir mes projets, rentrer tôt, aller au sport, faire de la flûte, et tout un tas de trucs qui trainent. Je débordais d’énergie positives.
Et puis j’ai eu une journée de boulot… au final, en fin d’après-midi, j’ai zéro énergie. Je sais que personne ne m’attend chez moi du coup je rentre tard, et je n’ai plus envie de faire quoi que ce soit. Même plus envie de parler au téléphone. D’ailleurs ça fait presque une semaine que mon téléphone est en mode avion.
Je n’ai même plus l’énergie d’aller dans un commerce local me prendre des bières artisanales locales ou des crus locaux. Donc quand y en a plus, y en a plus. Du coup ce soir j’ai bu une canette d’Heineken. La Loose!
En fait le seul contact que j’ai avec le genre humain, c’est Signal qui tourne sur mon ordinateur. Et donc un de mes rares contacts à correspondre avec moi, m’a signifié la sortie du dernier « Le Petit Théatre des Opérations » de l’Odieux Connard. J’adore ce qu’il fait, sans réserve! Et sa dernière vidéo est grandiose, elle m’a fait ma journée : https://www.youtube.com/watch?v=UKAXTZ-M3d4
Puis ensuite, je me suis enfilé un plat de pâtes au beurre, et me voici sur mon WD HD TV à regarder les derniers épisodes des séries que j’ai finalisé. Arifureta, Leadale, shikkakumon, Princess Connect, etc.
D’ailleurs j’ai également terminé l’anime Peach Boy Riverside, un remake de la légende de Momotaro (桃太郎). J’en ferai une review prochainement.
Et pour finir je suis tombé sur le dernier morceau de Gyze sur leur compte youtube. J’avais parlé d’eux dans un billet : Coup De Coeur : Gyze – Samurai Metal. Ils reviennent aussi mélodique avec une vivacité qui me rappelle les groupes de Heavy Metal et de Speed Metal des années 80 et 90.
Bien que GYZE soit actif à l’étranger et cible le marché occidental, avec le nouvel album Asian Chaos, le principal compositeur du groupe Ryoji a décidé de mettre en avant son identité japonaise. Une collaboration étonnante et imprévisible est née : fier de ses origines, il a invité des musiciens de Gagaku (雅楽) à se produire sur quelques titres, introduisant des instruments à vent traditionnels japonais tels que le Sho (笙), le Hichiriki (篳篥) et le Ryuteki ( 龍笛). Les mélodies lyriques de Gagaku, combinée et intégrée au heavy metal crée un ensemble sonore transcendant inégalé montrant à quel point la musique traditionnelle japonaise pure est vraiment cool.
Dans ce morceau, la chanteuse est Stacy, l’épouse de Ryoji Shinomoto.
L’album « Asian Chaos », commence par une piste instrumentale japonaise presque traditionnelle et crée une bonne ambiance pour que l’album démarre avec la chanson titre de l’album. Ce qui est déjà clair pour moi, c’est que le groupe parvient à créer un style unique qui est très peu familier au métal européen. Le solo de guitare dans « Asian Chaos », par exemple, est entouré d’éléments traditionnels japonais, et ceux-ci élèvent le solo à un niveau supérieur, presque comme s’il vous emmenait dans un voyage en Asie du Sud-Est. Formidable. « Eastern Spirit » s’ouvre sur un superbe riff de guitare lourd qui fait avancer la chanson dans un riff de power metal. J’ai peut-être oublié de le mentionner, mais le groupe tire ses principaux composants de genres comme le death metal mélodique, le power metal, le speed metal et le folk metal. La chanson « Eastern Spirit » est un parfait exemple de ce mélange, il y a un peu de tout, mais surtout c’est juste du GYZE. Un autre de mes points forts personnels sur cet album est « Dragon Calling », une chanson très énergique qui, avec beaucoup d’influences folk, est étonnamment accrocheuse et me rappelle souvent un peu ENSIFERUM. « The Rising Dragon » présente le chanteur Marc Hudson de DRAGONFORCE, dont la voix se marie parfaitement avec celle de Ryoji. GYZE a joué avec DragonForce dans les festivals et lors de leur tournée asiatique où les groupes sont devenus amis, alors quand Ryoji a demandé si Marc était intéressé à faire des voix d’invité pour la chanson, il a soutenu l’idée. Une autre chanson qui m’a époustouflé était « 1945 Hiroshima », la plus proche de l’album, elle a une belle sorte de mélancolie qui fait que la chanson s’attarde un moment après sa fin. En fin de compte, c’était le meilleur choix pour terminer l’album.